Je me suis fixé sur le sentiment de supériorité suffisante qu’affichaient les couples mariés et qui saturait l’atmosphère –les croyances partagées, la douce apathie satisfaite, c’était dans tous les coins- en dépit de l’absence de tout célibataire vers qui diriger tout ça. J’ai conclu avec une irrévocabilité pénible que le temps du tout est possible était terminé, faire ce qu’on veut quand on veut, c’était de l’histoire ancienne. Le futur n’existait plus. Tout était dans le passé et allait y rester.