Elle (Olga) a tout quitté pour lui : sa carrière de danseuse, son pays, sa famille. La Révolution russe l'a même totalement coupée des siens. Elle a dû aimer son confort, le prestige d'un mari célèbre et le bonheur des premières années. Mais elle a supporte aussi les humiliations, les infidélités, l'indifférence et même les coups, si l'on en croit Françoise Gilot qui affirme que Picasso, partois, la traînait par les cheveux « pour la calmer ».