Cette journée était ta dernière : tu la vivais sans moi, et pendant ce temps, je souriais. Il te restait six heures à vivre, et moi je ne pensais pas à toi, il te restait cinq heures, je cherchais l’inspiration pour mes dédicaces, il te restait quatre heures, je longeais la Seine en direction de la gare de Lyon, il te restait trois heures, je plaisantais dans la voiture-bar avec un homme qui m’avait prise pour la femme d’un autre. Je n’ai eu aucun signe, rien absolument rien.