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Critiques de Bruce Springsteen (51)
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Born to Run

♫One, two, three , four ♫ !

Et c'est parti!

J'étais tranquilou en train de lire un gentil roman anglais et j'ai aperçu un bout de l'autobiographie de Springsteen qui dépassait d'un sac . Là , je me suis demandée en quelle année The River était sortie et j'ai attrapé le bouquin .

J'étais partie pour ne lire que quelques lignes et je ne l'ai plus lâché ! Parce que le Boss , il écrit comme il joue, avec intensité "comme un démon " et il t'alpague.

Trois jours que je me lève avec Springsteen, que je parle de lui aux gens qui m'entourent, que je bouffe avec Springsteen ,que je me couche avec ses chansons dans la tête, etc, etc... parce que quand tu lis son autobiographie , tu ne peux pas t'empêcher d'aller faire un tour du coté de You Tube ...et des chansons magnifiques qui pénètrent ton âme , , il y en a beaucoup ...

Je crois que tout a commencé avec The River pour moi , un jour où ma mère est rentrée avec l'album sous le bras . Puis je l'ai vu 2 fois en concert , une fois avec son groupe le E Street Band ( une grosse machine , une tuerie !). Puis en acoustique , lui tout seul comme un Boss avec ses guitares et son harmonica ... [Arggggh , quand il a attaqué les 1° notes à l'harmonica de The River , on avait tous la chair de poule !!!!!].

De lui , sa vie , je ne connaissais pas grand-chose , son enfance dans une ville ouvrière, son divorce puis son mariage avec sa guitariste et le don qu'il avait fait à St Etienne parce que Springsteen n'avait pas aimé la pauvreté qu'il y avait vu (une légende ?) .

J'ai découvert un homme qui n'avait pas eu une enfance facile, animé par une force de caractère pas commune pour réussir à jouer de la guitare sans jamais suivre un cours de musique . Un feu intérieur qui l'a amené à New-York à 19 ans sans argent , sans rien . Juste une "putain"de volonté de devenir un musicien décent, de monter un groupe et de faire de la Musique : Sa vie .

J'ai découvert un homme qui malgré une immense force de caractère (il a vécu avec 3 dollars en poche , squatté des garages , dormi à même le sol , sur une plage.. ) , malgré tout ça , s'est fait rattraper par son enfance, par un père non-aimant et violent et a été sujet à des dépressions .

Dans cette autobiographie, le Boss, vous fait rentrer dans l'intimité de son travail , les doigts en sang, les tournées , les concerts dés 15 ans , (dans des bars , dans des "bouges "). Et puis , son public, son intégrité, ses rencontres, ses ballades en moto .

J'ai toujours su que c'était un gars simple, honnête et droit . le Boss , c'est un artisan , un ouvrier de la musique, il ne se prend pas pour une rock-star, il ne se la raconte pas . du boulot, du boulot, du boulot , pas de chichis, pas de look particulier( qui accompagne souvent la fadeur du manque de talent ), pas de pétage de plombs, de caprices . Le rock oui, mais sans la drogue ...

Ce petit gars du New-Jersey , je l'aimais , et je l'aime encore plus depuis que j'ai lu son autobiographie . Ses chansons ont jalonné ma vie , ta vie, notre vie .

Depuis 3 jours : I'm on fire , j'arpente The streets of Philadelphia et My Hometown , je rêve que je dors dans la Candy's room et que je danse in the Dark, , que je suis Born to run / in the USA , que Down to the river , j'aperçois The Gost of Tom Joad , j'ai Drive all night .... je suis épuisée , c'est dur de suivre une rock-star !

Alors mon cher Bruce-tout-puissant , tu sais ♫"où sont disparues toutes mes idoles " en 2016, alors fais attention à toi, continues à faire du sport , portes-toi bien ET longue vie à toi ET merci pour la bande son ...

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Born to Run

Sacré pavé !

Bruce Springsteen mérite bien son surnom de "Boss" ; cette autobiographie le confirme.



Il raconte tout ( ou presque...) de son enfance à maintenant dans ce livre magistral : sa famille, sa relation particulière avec son père, ses premiers pas en tant que chanteur guitariste, ses amis, Patty sa femme, et ses trois enfants.

Mais avant tout, ce livre est une ode au monde de la musique qui est le sien. Bruce Springsteen a du talent mais il a aussi une réelle ambition : Il veut être parmi les meilleurs.

Il n'y a pas de doute, Springsteen est vraiment un maître dans son domaine.

Il aime la musique et la musique lui rend bien.

Auteur-compositeur et véritable bête de scène, il a également toujours su s'entourer de musiciens accomplis et investis comme lui. Ces musiciens ( le E Street Band) sont ses amis et c'est une belle déclaration d'amour qu'il leur fait ici.



Mais, tout n'est pas forcément rose dans la vie de Bruce Springsteen. Il raconte aussi, avec beaucoup de pudeur, ses peines, ses moments dépressifs, son besoin de repli sur soi...

Il a beau être dans la lumière, être entouré de ses proches et admiré à travers le monde, il n'en reste pas moins un homme avec ses défauts et ses zones d'ombre.

Zones d'ombre qu'il dévoile honnêtement et si délicatement qu'à aucun moment le lecteur ne se sent en position de voyeurisme.





Je pensais y trouver plus de considérations politiques à l'égard des Etats-Unis mais il n'en est rien.

Springsteen est avant tout un artiste et c'est cela qu'il nous raconte avec force et émotion : sa musique, son groupe, ses chansons, ses disques, ses tournées...et c'est à travers cela qu'il nous fait entrer sur la pointe des pieds dans son monde intérieur.





A l'heure qu'il est, on ne connaît pas encore le prochain président des Etats-Unis. Je pense à Bruce et à tous ceux qui chantent avec lui : "Born in the USA" ...
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Born to Run

J'ai découvert the Boss avec le titre "Born in the U.S.A.", j'avais 10 ans. Je ne comprenais rien aux paroles mais c'est inutile pour apprécier de la bonne musique. Je me souviens qu'il faisait aussi partie de tous ces chanteurs réunis pour le cultissime "We are the world".



À la maison, mon père n'avait aucun de ses albums. Pour lui c'était Queen & the King only. Mis à part "Streets of Philadelphia" (trop bon) je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu d'autres morceaux avant de pouvoir m'offrir "The Greatest Hits" sorti en 1995. Mieux vaut tard que jamais!



J'ai adoré prendre mon temps pour lire son Born to run. Il se raconte dans un style à part, c'est rafraîchissant! C'est un exercice difficile de se pencher objectivement sur sa vie sans tomber dans une exhibition indécente ou m'as-tu-vu.



En lisant, j'ai souvent cédé à la tentation d'aller sur Google images pour mettre des visages sur des noms et surtout pour revisiter sa discographie (merci Youtube). Deux morceaux m'ont attrapée au passage : American skin & Tougher than the rest.



Je n'ai pas été déçue par cette rencontre qui m'a profondément touchée. Bruce Springsteen est un homme comme il en existe peu. Long live the Boss!!





Challenge pavés 2016-2017

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Born to Run

Je la voulais, depuis que cette autobiographie est sortie, je la voulais. Celle de Bruce Springsteen. Et pas parce que je suis une fan inconditionnelle, non loin de là, je ne suis une fan inconditionnelle de rien du tout (peut-être du chocolat praliné?), encore moins d'une rock star... Mais c'est son univers qui m'a toujours fascinée. Et je ne me suis pas trompée, son histoire, il fallait qu'il l'écrive, même sur sept ans, écrite sur des vieux bouts de carnet, on retrouve une incroyable fluidité dans son écriture, des parties cohérentes, une réelle émotion se dégage de ce livre, et à chaque mot prononcé, on a l'impression d'entendre le rockeur.



Car enfin, Bruce, ça n'est pas n'importe qui, mais ça n'est pas non plus pour moi quelqu'un comme les icônes que seront toujours Bob Dylan, Neil Young, les Beatles, ou les Rolling Stones. Pourtant, en ayant refermé ce livre, j'ai compris que la vie de Bruce, c'est l'histoire même des Etats-Unis qui se déroule sous vos yeux de lecteurs. Parce que le roman commence comme ça, dans le New Jersey, le jour d'un tremblement de terre, enfin pas littéralement mais métaphoriquement: le jour où le King, Elvis Presley est apparu à la télévision. Ce jour-là, filmer ses hanches dansant suggestivement était censuré, pourtant on ne voyait que cela. Ensuite, c'est l'arrivée fracassante des Beatles, le plus grand groupe au monde, dit Bruce, mais le pire nom de groupe de tous les temps ("les cafards").



Parmi les références de Bruce Springsteen, je me reconnais, il y a The Who, les compagnons de route qui tenteront leur chance aussi, comme Loudou Wainwright, The Mamas & The Papas, Lynyrd Skynyrd, Chuck Berry, il y a Bob Dylan, etc. Et aussi, il y a ces références culturelles et musicales que Bruce ne perdra jamais de vue : celle de la mère patrie irlandaise, d'où venaient ses ancêtres et celle du gospel des Blacks du New Jersey. Souvent, on se dit que les hits du chanteur se bornent à du rock assourdissant des années 80 du genre "Born to run" ou "Born in the U.S.A.", mais Bruce c'est aussi de la soul, du blues, des accents de jazz avec le saxophone de Clarence, le Big Man.



Citation du livre :



J'ai commencé par le riff de guitare. Trouvez-vous un super riff et c'est parti. Je me suis mis à enchaîner des accords au petit bonheur en marmonnant : Tramps like us, baby, we were born to run. (Les vagabonds comme nous chéries on est nés pour courir). C'est tout ce que j'avais. Il me semblait bien avoir déjà vu ou entendu "Born To run" quelque part. Peut-être une inscription en lettres d'argent sur le capot d'une voiture roulant sur le circuit, les rues où il fallait se montrer dans Asbury ? (...) Peut- être que c'était juste dans l'air, flottant dans les embruns et le monoxyde de carbone à l'angle de Kingsley Street et Ocean Avenue, un samedi soir.



A travers tout ce roman, ce sont les personnages qui m'ont émue. Bruce, d'abord, se livre avec honnêteté et une grande lucidité, sur ses failles, la genèse de ses chansons, ses dépressions, ses amours, sa famille. Sa famille, c'est elle le plus intéressant sujet du roman, avec sa mère, dévouée jusqu'au bout, son père, tiraillé entre ses rêves irréalisables dans sa modeste vie et ses problèmes mentaux, entre dépression et bipolarité, toujours 'assis sur le cul de la chaise de la cuisine', comme dira Bruce. Il y aussi Clarence, le membre incontournable de son groupe. Un groupe qui au départ était composé de trois musiciens noirs et trois musiciens blancs. Enfin, il y a Patti, la belle rouquine, la chanteuse et ensuite l'épouse.



Les "personnages" évoluent, et Bruce aussi, de sa naïveté et de ses rêves d'enfants, à sa bêtise et sa hargne d'adolescent, sa fraîcheur de jeune adulte prêt à tout, même à signer des contrats bidons, jusqu'aux grandes difficultés de la vie et surtout jusqu'au temps de l'âge mûr. Et l'évolution est réellement palpable. Et avec Bruce, l'histoire des Etats-Unis s'écrit: des belles années aux années difficiles, de vaches maigres, des émeutes raciales, Martin Luther King en passant par l'assassinat de Kennedy, de la chute du mur de Berlin qui ébranla aussi les Etats-Unis en passant par la question épineuse de la Guerre du Vietnam et surtout de l'après-guerre du Vietnam. C'était une autre époque... Et puis enfin, les terribles évènements du World Trace Center le 11 septembre 2001, et la guerre déclenchée par Bush en Irak... Et puis enfin, la participation de Bruce au concert d'investiture du premier président noir des Etats Unis, Obama.



Citation du livre :



J'étais un enfant de l'Amérique à l'ère de la guerre du Vietnam, des assassinats de Kennedy, Martin Luther King et Malcolm X. Mon pays n'était plus ce territoire innocent qu'il avait été, disait-on, dans les années 1950 d'Eisenhower. Maintenant c'était meurtre politique, injustice économique et racisme institutionnalisé tous azimuts. Autant de points noirs jusqu'alors relégués aux marges de la vie américaine. Il y avait de l'effroi dans l'air- l'impression que les choses risquaient de mal tourner.



J'ai adoré lire cette autobiographie qui m'a éclairée sur la vie d'un Américain qui vit ses rêves jusqu'aux bouts, traversant parfois l'Amérique d'Est en Ouest dans un vieux tacot, dormant dans un sac de couchage sur une plage, pleurant toutes les larmes de son corps, incapable de faire autre chose que de monter sur scène, jouer devant 80 000 spectateurs et plus de 100 millions le jour du Super Bowl.



Incroyable, touchant, drôle et foisonnant, ce livre est à lire absolument. Et si vous n'êtes pas fan de Bruce, qu'importe, prenez ce roman comme si un écrivain lambda vous racontez l'histoire d'un petit gars du New Jersey, qui s'est réveillé un matin avec l'envie d'acheter une guitare pour quelques dizaines de dollars.



De plus, j'ai aimé en apprendre plus sur les chansons, les raisons pour lesquelles Bruce les a écrites, son processus créatif, la vie en groupe, les concerts, et toutes les petites gouttes d'eau qui ont fait de lui ce qu'il est aujourd'hui. Ainsi je vous conseille, surtout si vous n'aimez pas le rock strident et les guitares électriques, de réécouter les versions acoustiques ou live des chansons telles que "The Ghost of Tom Joad", "Streets of Philadelphia" (écrite pour le film avec Tom Hanks, de Jonathan Demme, il reçut un oscar pour cette chanson qui parle des disparus du sida), "The River" (c'est une chanson émouvante sur la vie ordinaire calquée sur celle de sa soeur), "American Skin 41 shots" (c'est sûrement sa chanson la plus importante et la plus émouvante, elle parle d'un Black qui s'est fait descendre par des policiers blancs parce qu'il allait sortir son portefeuille de sa poche), "Worlds Apart" (elle a été écrite juste après les attentats du 11 septembre, elle est sublime), "Magic" (Bruce s'en prend à Bush et à la guerre en Irak dans l'album Magic), "Land of Hope and Dreams" (c'est le thème le plus redondant de Bruce, rappeler aux Américains d'où ils viennent, leurs racines d'immigrés), "We are alive" (très jolie chanson). Ses chansons sonnent étrangement d'actualité encore aujourd'hui.



Je vous mets les liens youtube pour les écouter:(blog)
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Born to Run

Bruce Springsteen s’est, en secret, consacré à l’écriture de l’histoire de sa vie, apportant à ces pages l’honnêteté, l’humour et l’originalité qu’on retrouve dans ses chansons.Il décrit son enfance dans l’atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu’au moment qu’il appelle le Big Bang : la première fois qu’Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d’une manière saisissante l’énergie implacable qu’il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son œuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu’on croyait.



Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c’est bien plus que le témoignage d’une rock star légendaire. C’est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock’n’roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, Badlands, Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n’en citer que quelques-unes), l’autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d’un auteur/compositeur singulier et la sagesse d’un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.Sans ommetre le Grand soutien de Barack Obama lors de sa première campagne présidentielle, c’est son titre The Rise qui est choisi pour être joué lors de l’annonce des résultats.

Une extraordinnaire autobiographie c'est le mot







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Songs

Livre de luxe avec beaucoup d'images et du papier glacé, acheté d'occasion : que ne ferait-on pas pour les chansons de Springsteen ! Celle qui me trotte souvent dans la tête, c'est "The River" (La Rivière) : "I come from down in the valley, where mister when you're young, they bring you up to do like your daddy done" (Je viens d'en bas dans la vallée, où monsieur quand vous êtes jeune, ils vous élèvent de manière à ce que vous fassiez la même chose que votre père), ou plus optimiste "Thunder Road" : "it's a town full of losers I'm pulling out of here to win" (c'est une ville pleine de perdant dont je me tire pour gagner).
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Born to Run

En voilà une autobiographie qui envoie !

Et surtout à l'image de l'artiste, puissante et généreuse.

Bruce Springsteen se confie ici sans détour mais avec pudeur sur presque tout, son enfance, sa famille, ses premiers concerts, ses premiers contrats, le e-street band, la naissance de ses succès légendaires, ses albums.

Et comme pour ses concerts, il ne triche pas. Il n'élude pas l'envers du décor, ses dépressions, ses doutes, ses failles.

Bruce Springsteen apparaît au fil des pages comme un travailleur acharné avec une énergie hors du commun.

Reconnaissant envers ceux qui lui permettent de maintenir la flamme

et notamment son épouse, ange gardien au caractère de feu, souvent présente à ses côtés sur scène et qui n'hésite pas à le remettre sur le droit chemin lorsque c'est nécessaire.

Alors oui, j'adore le Boss et je me suis presque mis à regretter que ce pavé ne soit pas plus épais tellement il est passionnant voire étourdissant si comme moi vous en profitez pour faire tourner sa discographie.

Superbe autobiographie d'un artiste hors-norme très bien écrite et pas forcément destinée aux seuls fans.















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Born to Run

« Mais dans un projet comme celui-ci, l’auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C’est ce que j’ai essayé de faire au fil de ces pages. » Et c’est réussi sur toute la ligne. Jamais je n’ai lu une autobiographie aussi bien rédigée sur le ton de la sincérité et de l’authenticité!

Bruce Springsteen, que je connaissais de réputation, ne s’inscrivait pas dans mon top personnel d’artistes musicaux. Je suis passée à côté de son art à l’époque, mais je l’ai connu par le biais de ma plus jeune sœur qui trippait sur lui. Et lorsque le comédien Gildor Roy a mentionné son livre Born to Run comme l’un de ses coups de cœur littéraires, je me suis précipitée à la bibliothèque municipale pour corriger le tir.

Sept cents pages plus tard, je peux affirmer que l’auteur-compositeur m’a émue avec son histoire familiale et sociale. Né en 1949 à Freehold, New Jersey, au sein d’une communauté italo-irlandaise, le jeune Bruce grandit dans un monde peuplé de prolétaires, qui, avec les années, finissent sur la touche, largués par les dures réalités du capitalisme. À la première apparition d’Elvis Presley au Ed Sullivan Show en 1956, il sait déjà qu’il consacrera sa vie à la musique. « LA GUITARE! (…) C’était le passe-partout, l’épée dans la pierre, le talisman sacré, le bâton de vertu, le plus grand instrument de séduction que le monde adolescent ait jamais connu, c’était la… la… RÉPONSE à mon aliénation et mon chagrin, c’était une raison de vivre, d’essayer de communiquer avec les autres malheureux pris au piège dans la même grisaille que moi. »

Sept ans d’écriture lui ont été nécessaires pour pondre cet ouvrage à la fois intime et historique, posant les jalons d’une carrière internationale avec son groupe de musiciens et amis, The E Street Band. Ce n’est pas un conte de fées, juste une vie d’homme qui s’est sorti de son milieu et qui n’a cessé de vouloir s’améliorer à devenir un meilleur être humain.

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Born to Run

Deuxième biographie d'une de mes idoles musicales que je lis en peu de temps: après Renaud, The Boss, Bruce Springsteen.

J'étais plus exigeant pour plusieurs raisons: d'abord j'avais plus lu sur la vie de Springsteen et il me paraissait plus difficile de me faire découvrir beaucoup de choses; ensuite, après avoir été ravi de la bio de Renaud, j'avais été déçu d'apprendre qu'il n'en était pas vraiment l'auteur, ayant collaboré avec Lionel Duroy, co-auteur déjà de plusieurs biographies de stars... Je me méfiais donc un peu; enfin, tout simplement parce que le Boss siginifie plus pour moi que Renaud, et que je lui en demande donc plus, après m'avoir emporté si loin par ses mots, dans ma chambre ou en concert live à Bercy.



L'exigence ne fut pas déçue: ce livre apporte tout ce qu'on attend d'une autobiographie... et même ce qu'on attend de la littérature.

On rit beaucoup, les anecdotes totalement originales qui émaillent le livre sont parfaitement rendues et on y assiste aux première loges. On est emmené dans la poésie springsteenienne assez régulièrement, sans qu'il ait besoin de trop faire appel aux paroles de ses chansons.

On pénètre dans la tête du chanteur, comme il le promet lui-même, de sa plus tendre enfance et tout au long de son parcours de vie. Les passages privés alternent avec les récits de genèse des différents albums et les récits des lives épiques. L'alternance entre la pure chronologie et des digressions où le Boss évoque des sujets qui lui sont chers ou se pose pour s'auto analyser, permet d'éviter la lassitude que pourrait engendrer un pavé de 625 pages.



J'ai appris beaucoup de choses, eu l'impression de partager réellement des moments avec ce qui se rapproche le plus d'une idole pour moi qui n'ait pas l'habitude d'idolâtrer. Ce sentiment magique est forcément plus fort pour moi que pour quelqu'un qui ne connaitrait l'artiste que de loin. Mais l'ouvrage a de très grandes qualités littéraires en lui même... et si on en croit les remerciements, est le fruit de la plume quasi-exclusive de celui qui figure sur la couverture... une vraie auto-biographie...
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Born to Run

Je ne vais pas vous la jouer "je suis un immense fan de Bruce Springsteen, genre De Caunes, je connais ses albums par coeur, je suis déjà allé le voir plusieurs fois sur scène". Non, ce ne serait pas vrai. Par contre, j'ai une solide culture rock, et tout ce qui touche au rock m'intéresse.

La lecture de l'autobiographie de Springsteen s' inscrivait donc dans ce cadre. Ce type, c'est un monument, le boss quand même ! J'avais l'image d'un gars authentique, possédant un vraie fibre prolétaire (ce qui peut apparaître comme paradoxal pour quelqu'un dont les ventes de disques ont dû générer des montagnes de dollars). Cette lecture m'a conforté dans cette vision. J'y ai aussi découvert quelqu'un possédant une foi immense dans la musique, dans le rock en particulier, un être également sensible (les pages où il évoque ses phases de dépression sont touchantes). J'ai enfin apprécié les parties dans lesquelles il parle des liens incroyablement forts unissant les membres de son groupe.

Bon, maintenant, va falloir que je bosse un peu sa discographie...
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Born to Run

Magnifique, autobiographie, Bruce écrit, comme il compose ses morceaux, avec ses tripes , avec son cœur, avec son intelligence et avec ses failles.

Le boss se livre totalement dans ce livre,

L’exercice est plus que réussi et vraiment très intéressant à lire.

Pour rappel : Springsteen a mis 7 ans à écrire ce livre , tout seul , pas de co auteur.

Welcome on the Jersey shore!
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Born to Run

Bon d’accord, autant le dire tout de suite cette critique est biaisée par une variable que je ne peux contrôlée…

Je suis fan de Bruce depuis plus de 20 ans.

La lecture de son autobiographie était donc une « obligation » pour moi. Pourtant ma PAL est tellement haute (elle est à la verticale chez moi) que ce livre est resté assez longtemps sous un statut « en attente ».

Et puis un beau jour, je l’ai commencé.

J’avais déjà lu beaucoup de livre sur mon pote du New-jersey. Biographie officielle et officieuse, analyse des paroles et des albums, etc. Si bien que je désespérais d’avoir un jour une autobiographie. Mon attente a été amplement récompensée.

Bruce a mis des années de recherches introspectives pour enfin nous sortir ce bouquin.

Une chose est certaine, Bruce est un des meilleurs song-writters que l’Amérique a connus. Et comme attendu, ce talent d’écriture est présent dans son autobiographie.

Pour l’avoir vu de nombreuses fois en concert, Bruce écrit comme il parle. Sans fioriture, il est direct et emmène son auditeur (ici son lecteur) dans son monde, dans son univers.

Lire ce livre, c’est un peu comme si Bruce vous écrivait une lettre personnelle dans laquelle il a envie de vous raconter sa vie. Il vous parle beaucoup de sa jeunesse qui a évidemment conditionné toute son œuvre, il vous parle des relations conflictuelle avec son paternel, il vous parle de ses moments de gloire, il vous parle de ses moments de doutes (son divorce, sa grosse dépression) .Bref, il vous parle de sa vie. Loin des frasques de ces copains Rockstar, Bruce est un mec simple qui ne se prend pas la tête et tente juste de vivre sa vie en tenant éloigné les démons qui lui barre le chemin. Un peu comme nous tous non ?





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Born to Run

Je suis fan de l'artiste, avec cette lecture, j'ai trouvé l'homme incroyablement vrai et sincère.

Il se raconte avec beaucoup de force, que ce soit son enfance, la relation avec son père, ses enfants..... pas (ou peu ) de non dits.

Cette autobiographie est également une ode à l'amour de la musique.
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Born to Run

Je dois reconnaître que je suis un grand fan du boss depuis un soir de décembre 1986 ! En effet, ce soir là, jeune ado, j'écoutais une émission de radio avec comme invité Antoine De Caunes qui évoquait sa relation avec Bruce Springsteen !

30 ans plus tard, j'ai eu l'impression à travers la lecture de l'autobiographie de passer un moment intime avec !e boss !

Dans cet ouvrage, il se livre avec honnêteté et générosité ! Et en plus il a su créer cette intimité magnifique !

On découvre ses peurs, ses pleurs, ses joies et son amour du "nous".

Un magnifique témoignage d'une vie !
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Born to Run

Une bio fidèle (comme le E Street Band), avec du souffle (comme Clarence), honnête (comme Bruce) et superbement écrite (comme ses chansons). Que demander de plus ? Un "must" comme le Life de Keith. Quand la musique est rejointe par la littérature, je suis comblé !
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Born to Run

Bruce Springsteen, né en 1949 à Long Branch (New Jersey), est un chanteur, auteur-compositeur et guitariste américain. C’est aujourd’hui l’un des plus grands artistes américains, couronné par les prix les plus prestigieux (Oscar, Grammies, Golden Globes…). Militant engagé, il défend la cause homosexuelle, les droits des noirs, des chômeurs, et s’est affirmé comme un des grands soutiens d’Obama.

Autobiographie de Bruce Springsteen, Born To Run, date de 2016 et porte le nom de son troisième album, celui qui le propulsa vers la gloire en 1975. Fan absolu de l’artiste depuis cette première heure (le gars a trouvé le moyen de se hisser à la hauteur de mes Rolling Stones chéris ! il fallait le faire), j’avais différé la lecture de son bouquin, pensant tout savoir et puis… le Père Noël est passé, et puis… j’ai regretté ce retard, car c’est une pure merveille. Pour les inconditionnels du musicien bien entendu, mais les autres peuvent aussi y trouver leur compte, je vais tenter de vous l’expliquer en faisant l’effort de rester objectif.

Si je synthétisais le contenu de l’ouvrage, j’y verrais trois axes : l’auteur évoque sa vie personnelle (son enfance dans le New Jersey, ses parents avec une mère aimante et un père avec lequel la communication fût difficile, enfin bien plus tard la rencontre avec la femme de sa vie, Patti, musicienne elle aussi dans son groupe et leurs enfants) ; sa vie professionnelle (les débuts avec les potes dans de petits groupes puis l’épopée qui le mènera des gigs dans les bars aux concerts dans des stades bourrés à craquer, la genèse de tous ses albums et de certaines chansons, son chemin qui croise d’autres artistes célèbres…) ; enfin, il y a ce qui a mon sens, en fait un excellent livre, toutes ses réflexions sur le monde comme il va, sur la vie et le sens de la vie…

Les premières lignes de ce billet vous indiquent que l’homme n’est pas neutre ou indifférent et ça transpire à chaque ligne de ce livre, jamais il ne perd de vue ses origines modestes, sa conscience de classe est très forte et sous-tend l’inspiration de toutes ses chansons (Bob Dylan est l’un de ses grands maîtres). Et même si aujourd’hui il a des comptes en banque bien garnis, il n’oublie rien et voit se qui se passe dans son pays et ailleurs. Son crédo, être authentique, toujours : « J’ai compris qu’il faut mettre en avant les choses qui vous tiennent à cœur pour qu’elles aient un sens pour votre public. C’est un gage d’authenticité. »

Ce livre est bourré de passages magnifiques gorgés d’émotion – en plus c’est très bien écrit et le rythme est trépidant, c’est bien le moins pour un musicien – citons dans le désordre, le décès de son père ou de Clarence Clemmons son saxophoniste, l’amour qu’il voue à sa femme, ses amitiés indéfectibles… mais il y a aussi sa confession sur son caractère dépressif qui peut le rendre désagréable même avec ses proches.

Sept cents pages qui sont un long road-trip à travers les Etats-Unis, en stop, à moto, en bagnole avant d’être une star, puis à travers le monde entier ensuite pour ses tournées. Par contre vous serez surpris, la star du rock’n roll, n’a jamais touché aux drogues, à peine à l’alcool, vacciné par le mauvais exemple donné par son père (rien avant vingt-cinq ans !!) et guère plus au sexe (rien que du raisonnable, disons…).

Un bouquin absolument remarquable, écrit par un homme d’une grande sagesse et d’une profonde humanité. Si le musicien ne vous rebute pas, a priori, voilà une lecture qui s’impose. Les fans, eux, l’ont déjà lu.



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Born to Run

J'ai toujours un peu peur en commençant la lecture d'une autobiographie de rock star de tomber soit dans le gros déballage "people" un peu scabreux et voyeur soit sur un traité d'autosatisfaction grotesque ... Pas de ça ici! Avec un mélange de pudeur et de sincérité, d'humilité et de confiance en soi et en son talent, avec la poésie un peu brutale qui lui est propre; Bruce Springsteen nous raconte son existence de la grande pauvreté, presque la misère, des débuts au top de charts. Il nous narre son enfance entre une mère aimante mais qui fit passer son couple avant le reste, un père alcoolique et bipolaire, une adolescence à s'entrainer pour devenir "un musicien correct" et à courir les bars pour obtenir des dates de concert, les succès mais aussi les accès de dépression , les doutes et enfin la matûrité , la famille, les combats politiques pour plus de justice sociale, ses chansons contre la discrimination raciale, le "barouf" autour de "American Skin"... Un grand monsieur, une belle âme malgré ses faiblesses, ses défauts, ses fêlures et une très belle plume...
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Born to Run

Attention. Rien à voir avec d'insipides souvenirs de star ayant employé un nègre. Une oeuvre. Et là ce n'est pas que je pèse mes mots comme un bossfan que je suis. C'est que j'en revendique les qualités, une sorte de vita americana depuis les annéés cinquante, passionnantes d'un bout à l'autre depuis la très modeste Freehold, New Jersey, d'où tout partit, jusqu'aux mégaconcerts dont le Stade de France 2003 où j'ai eu la chance de voir le Patron et le E Street Band au complet. Une oeuvre. Comme toute la discographie et les concerts de Bruce Springsteen. Et qui a parfaitement sa place dans une rubrique littéraire. Où l'on sera cependant un peu plus à l'aise si l'on connait à peu près son petit Springsteen illustré, ou mieux encore, si l'on accompagne sa lecture d'une écoute sérieuse de quelques-unes de ses chansons.



Une famille prolétaire et catholique, les origines sont comme, tout le monde sur la Côte Est à ce moment, irlando-italiennes. Et vous vous étonneriez que je plonge là dedans, moi dont le blog consacre 30% de son activité à ces deux pays de mon coeur? Cette dualité marquera Bruce, né en 49. L'une des stars de la région, un certain Francis Albert Sinatra, voir Hoboken, sera pour le professionnalisme l'un de ses modèles. L'autre coup de grisou viendra d'Elvis Aaron, Memphis, Tennessee. Bruce a six ans. Moi aussi. Il raconte la vie de cette famille parmi d'autres avec parents et grands-parents, rythmée par les jeux dans les rues, les bagarres à la sortie de l'école, les premières cordes de guitare, et surtout les copains qui formeront bientôt les Castiles, première formation du futur maître, dans laquelle il n'est même pas chanteur. Et très vite l'écriture, du concret, du vécu, des histoires d'ados fugueurs, des amours laborieuses, de retour du Vietnam, ou de non retour. Springsteen n'élude pas les zones un peu curieuses, comme son astuce pour échapper à ce même Vietnam, qui apparemment ne lui causa pas trop d'états d'âme.



Car Springsteen vise avant tout à l'efficacité. Il raye d'un trait d'esprit le mot démocratie dans un groupe rock, où il faut un patron. Il y aura un patron et il saura le faire savoir. Les pages sont passionnantes sur les arcanes de sa création musicale. Sur ses rapports avec ses musiciens, tous d'exception. Sur sa ténacité et sa puissance de feu, sa spontanéité et sa générosité sur scène, par opposition à certains autres monstres, Neil Young ou Bob Dylan. Springsteen n'oublie jamais le show, y compris quand il reste quarante minutes seul avec sa guitare devant 80 000 personnes.



Mais tout cela, pour qui n'est pas trop branché sur Tin Pan Alley, pourra paraître trop technique voir rasoir. Foncez pourtant dans cette autobio, Born to run, pour d'autres raisons, terriblement humaines, presque ethno. Pour les portraits de son père Douglas Springsteen, un taiseux, même dans les différents pubs, part importante de son existence, qui aime ses enfants sans leur dire, c'est pas le genre de la maison du New Jersey. Les années cinquante pouvaient encore être rugueuses des deux côtés de l'Atlantique. Pour cette Amérique qu'il nous narre, pas mal corsetée, juste avant Brando, Dean, Presley. Pour cette splendide et abracadabrante vie d'un groupe rock, où la gestion des egos s'avère chaotique, où il faut parfois se séparer d'un des musiciens. Angoisse garantie, et noms d'oiseaux, rancoeurs et pardons. Born to run ou l'histoire d'un homme, Né pour courir, courir afin de vivre pleinement sa passion, viscéralement, sans perdre la raison, avatar si fréquent chez les rock stars.



Un livre, vrai, riche, bourré de peurs et d'énergie, la vie d'un homme, d'un roc(k), mais même les rocs un jour se fendillent. Comme le grand hêtre pourpre de Freehold, New Jersey, abattu récemment, comme le raconte Springsteen, lors d'une de ses balades en bagnole dans sa ville d'enfance, comme il en a tant chanté. Born to run, à lire, à écouter, à vivre. Je n'ai pas proposé d'extrait musical, il faudrait tout mettre de Racing in the streets à My home town, de The ghost of Tom Joad à Brothers under the bridge, de Born in the USA à My city of ruins.

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Born to Run

Grand admirateur de Springsteen, j'ai adoré cette autobiographie, remarquablement écrite même si la traduction laisse à désirer. J'a été très touché par la justesse et l'honnêteté avec lesquelles il révèle sa dépression, sa tendance à la bipolarité, il déboulonne sa propre statue cela ne le rend qu'encore plus intéressant, tant artistiquement qu'humainement. À lire en anglais si on le peut.
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Born to Run

Mieux qu'une biographie, une autobiographie. Un écrit du Boss à l'image de ce qu'il dégage dans ses concerts, chansons, interviews: plein de bonnes ondes, délivré de la pesanteur. Un chic livre écrit par un chic type.

Il retrace son long parcours musical dont la racine est dans l'enfance quand il écoute Elvis.

Il décortique la relation à son père, complexe et conflictuelle, il le fait sans un brin d' amertume. L'ouvrage est à l'image de l'homme: honnête, cash, authentique et plein d'humour. Springsteen reprend avec une plume son parcours sinueux et complexe mais épargné par le dark, sans jamais larmoyer sur son enfance et ses difficultés.

Springsteen tel que nous l'aimons. Une lecture répondant au trio: découverte plaisir espoir.
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