Dès les premières lignes, j'ai été séduite par la plume de l'auteur, fluide, addictive, riche et rythmée. On est happé par l'histoire en quelques secondes !!
Je suis adepte de ces ambiances iliennes, ici en Écosse, où règne toujours une atmosphère bien particulière, voire oppressante. Un microcosme d'habitants implantés depuis plusieurs générations, tout le monde se connait mais la bienveillance n'est pas connue de tous ... La forte présence de religieux, menés par une mère supérieure au caractère pour le moins étonnant , accroît cette tension.
Deux meurtres inhabituels et sordides vont révéler certaines personnalités, attachantes, exécrables ou mystérieuses , et déterrer des secrets qui semblaient bien enfouis.
J'ai dévoré ce roman avec un immense plaisir, regrettant seulement que le dénouement se conclut trop rapidement, il aurait mérité quelques pages de plus. Mais le tome 2 des aventures du policier Craven nous apportera certainement d'autres réponses.
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Après avoir adoré Darganfod, un court roman de science-fiction, j’ai pris plaisir à retrouver la plume de l’auteur dans une nouvelle très addictive : 3,7. Ce livre se lit relativement rapidement, l’histoire est prenante et nous embarque au cœur d’un univers post-apocalyptique terrifiant. La Terre semble avoir connu des jours sombres, les survivants qui la peuplent tentent tant bien que mal de former des communautés, de rester solidaires afin peut-être de fonder un nouveau chez-eux. Le plus grand danger de l’homme n’est plus la nature mais l’homme lui-même, cet être redoutable prêt à tout pour assurer sa survie, quel qu’en soit le prix...
C’est dans ce désastreux contexte que nous allons suivre les escapades d’un mystérieux personnage, Robert. Ce dernier est un collecteur, il est chargé de parcourir de longues distances afin de recueillir des denrées nécessaires pour le groupe, il s’agit d’un homme courageux et droit qui force presque l’admiration. Bruno Demarbaix réussi un superbe tour de force : celui de provoquer l’attachement dudit personnage en à peine quelques pages. Je me suis surprise à vibrer avec lui, à croire et douter avec lui. Le format ne permet pas de dresser un portrait complet et surtout fouillé du protagoniste, mais les éléments distillés çà et là nous permettent d’apprendre à le connaître, à le comprendre, à saisir et analyser ses motivations. Contraint d’affronter une réalité loin d’être idéale, ce dernier semble avoir trouvé un leitmotiv pour avancer. Aider. Se rendre utile. Servir une cause. Assurer la survie du groupe. Collecter des ressources.
De grands dangers guettent notre héros, bien que préparé au risque certains facteurs tels que les imprévus peuvent venir bousculer son itinéraire, contrecarrer ses plans. Entre peurs et frayeurs, nous prenons conscience de l’urgence de la situation, de l’angoisse quotidienne dont il est victime. L’avenir est incertain pour tout le monde, avec lui s’accompagnent la crainte et la méfiance, deux ennemies qu’il faut combattre comme en temps de guerre. Penser positif. Toujours voir le bon côté des choses. Aller de l’avant sans se retourner. Conseils à respecter, credo à suivre en cette période difficile de reconstruction, de création d’une identité dans un monde dévasté qui peine à se relever.
Le récit met en avant des valeurs intéressantes, insistant sur le courage et la solidarité dont il faut faire preuve, sur la confiance comme ce qui unit les survivants entre eux. Les volontaires sont les bienvenus pour aider le groupe à se souder, pour lui permettre de s’épanouir dans un juste équilibre. Chaque communauté se doit de disposer de certains éléments afin de se maintenir, de se pérenniser, ces deniers peuvent être durables comme renouvelables, il convient d’assurer leur abondance ou leur préservation, notre héros l’a bien compris, plus que quiconque.
Plus je lisais ces quelques pages, plus j’avais l’impression que le monde décrit, que la situation dépeinte, que tout ceci pourrait un jour avoir lieu… J’ai été frappé par la justesse des réflexions sur la vie et sur la mort, sur les dangers qui peuvent nous guetter et les plaisirs que l’existence peut nous procurer. Je me suis surprise, une fois la lecture achevée, à espérer pour les personnages, espérer qu’ils puissent s’en sortir dans cet univers post-apocalyptique où tout, absolument tout, est à refaire. J’aurais voulu les aider, les encourager afin de leur insuffler cette énergie nécessaire à la reconstruction.
Comme dans toute nouvelle, la chute correspond à la dernière impression que le lecteur garde en mémoire, elle peut faire basculer d’un côté comme de l’autre le ressenti. Il apparaît comme nécessaire de la maîtriser, de lui donner du sens mais surtout de l’amener. Dans 3,7, je peux vous assurer que l’on ne voit pas la chute venir, elle fait apparaître un triste sourire sur nos lèvres, un sourire de lecteur compatissant envers les personnages, un sourire qui se veut bienveillant mais résigné, je ne vous en dirai pas plus afin de ne pas gâcher le plaisir de la lecture. Toujours est-il que Bruno Demarbaix maîtrise l’art de la chute, qu’elle résonne en nous comme un sinistre écho de ce qui pourrait nous arriver...
En définitive, j’ai énormément apprécié la lecture de 3,7. Il s’agit d’une nouvelle palpitante dans laquelle nous nous attachons immédiatement au personnage principal. L’univers dépeint par l’auteur, un monde post-apocalyptique très sombre, pourrait tout à fait correspond au futur de demain. Guidés par une plume fluide et sûre d’elle, nous sommes entraînés au cœur du danger, la peur et l’angoisse s’insinuent progressivement en nous. La chute est plus que pertinente et bien amenée, elle clôture parfaitement le récit. Cette nouvelle régalera les amateurs du genre, à n’en pas douter.
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Darganfod se lit très rapidement, une après midi ou une soirée suffise pour venir à bout de ce court roman de science-fiction. Je connais actuellement une panne de lecture assez critique mais j’ai tout de même pris plaisir à me plonger dans l’histoire. J’avoue que je ne savais pas à quoi m’attendre, j’ai été agréablement surprise par le récit et la plume de l’auteur qui m’ont fait passer un très bon moment, accompagnant une de mes soirées sans saveur, lui redonnant un peu l’éclat que je cherche à retrouver.
Darganfod, ou le Darg’, est un vaisseau qui navigue dans l’univers, découvrant planètes sur planètes. Composé d’un équipage assez conséquent et d’une équipe de spécialistes très variés, le panel des personnages est hétéroclite et surtout très intéressant. Bien que nous n’ayons pas le temps de nous familiariser avec chacun d’entre eux, nous pouvons tout de même distinguer les traits caractéristiques des personnages principaux, l’humour, l’honneur et la curiosité me semblent être les plus importants.
Ce livre nous propose une immersion au cœur d’un monde que le lecteur découvre en même temps que les personnages. Le Darg vient de s’échouer sur une planète dont il ne connaît rien, une planète complètement inconnue de sa base de données. Des questions se bousculent dans l’esprit de chacun : dans quel état se trouve le Darg ? Pourrons nous quitter rapidement cette planète ? Quelle est cette planète ? Autant de questions auxquels le récit va tenter de répondre.
Guidée par la plume fluide de l’auteur, l’immersion est totale dès les premières pages. Je n’ai eu aucun mal à pénétrer l’univers décrit par Bruno Dermarbaix, le contexte est posé, les enjeux sont claires. Je n’y connais strictement rien en pilotage de vaisseau ou en gestion d’équipage, pas plus que je ne maîtrise les termes propres à ces fonctions, il y avait matière à perdre le lecteur mais il n’en fut rien. Les explications sont limpides, à la portée de tous, c’est un atout non négligeable quand on parle de SF.
À travers la découverte d’une civilisation inconnue mais surtout d’un environnement incroyablement riche et passionnant, l’auteur nous interroge sur la façon dont nous percevons les autres, sur les moyens mis à notre disposition pour tenter de comprendre ceux que nous ne connaissons pas. Il n’est pas question de racisme ici, mais de curiosité. Une envie de savoir et de connaître qui ne cesse de croître au fil des découvertes. Les adjectifs sont nombreux et manque afin de qualifier ce sur quoi le Darg’ s’est échoué. Le lecteur assiste, en même temps que les membres de l’équipage, aux révélations qui ne font qu’attiser l’ardente passion qui les anime.
Ce texte illustre parfaitement la rencontre improbable de deux espèces, placée sous le signe de l’inattendue, elle témoigne des difficultés que chacune d’elle peut rencontrer. J’ai énormément apprécié l’histoire, courte mais efficace, une belle leçon de vie et d’humanité, la recherche de la protection et de la survie à tout prix. Bien que le format soit relativement court ( une 50aine de page sur liseuse ), le lecteur a le temps de voir des liens se tisser, de prendre conscience des différents enjeux qui anime celui qui était destiné à rester second et non pas à prendre les rennes du traîneau en marche.
La chute de l’histoire est très intéressante, à la fois surprenante sans vraiment l’être. Elle confirme le sentiment étrange que j’ai nourrit sur l’identité de celles et ceux dont nous suivons l’aventure, l’absence de descriptions précises ne fait que renforcer le flou qui flotte autour de ces êtres étranges. Je ne vous en dirai pas plus, le récit est assez court et je ne souhaite pas vous dévoiler des pans entiers de l’intrigue mais plutôt vous donner envie de découvrir cette histoire par vous même. Darganfod c’est une belle découverte, malgré ma panne de lecture j’ai pris plaisir à plonger dans l’histoire, notamment grâce à la plume de l’auteur. Un bon récit de science-fiction, autant pour les initiés que pour les amateurs du genre. L’histoire est à l’image de ses personnages : riche et passionnante.
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Andhon Island : Way of Wisdom est un thriller que j'ai eu la chance de découvrir.
Ce thriller est addictif dès le début de l'histoire.
Le suspense est palpable et on se prend au jeu de savoir ce qu'il se passe.
On a une idée dès le départ. Idée qui sera validée au fur et à mesure de la lecture mais finalement pas tant que ça...
En effet, la fin nous laisse sur notre faim mais une faim de lire vite la suite !!! Car finalement, des énigmes restent à éclaircir... j'adore.
A lire!!
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Double meurtre glaçant sur une île isolée au large de l'Écosse. Une intrigue policière mâtinée d'une dimension religieuse, dont les détails vous donneront des frissons de là à là. Les mystères s'accumulent au fil des chapitres, et, happé dans une ambiance où rôde une atmosphère fantastique latente, le lecteur tourne les pages sans jamais s'arrêter, sursautant aux rebondissements, frémissant aux descriptions saisissantes, grimaçant à l'humour noir savamment dosé, entendant presque résonner des dialogues extrêmement justes. Avec une imagination débordante et macabre, un rythme fluide et soutenu et un style élégant, l'auteur nous emporte sur l'île d'Ardhon où l'enquête tourne vite au cauchemar... pour notre plus grand plaisir.
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A Andhon Island, petite île d’Ecosse de 400 habitants, un tueur sème la panique. Deux corps ont déjà été retrouvés. L’Inspecteur Georges Craven arrive du continent pour épauler les deux policiers de l’île. Qui peut bien commettre ces atrocités ?
J’ai beaucoup aimé ce livre. Moi qui adore l’Ecosse, ça a déjà été l’occasion de « voyager ». Bon, bien sûr, moi quand je voyage en Ecosse, je préfère ne pas connaître tout ce qui se passe dans le livre.
Pour en revenir à l’histoire, elle est vraiment prenante. Les meurtres sont terribles, le meurtrier ne laisse vraiment aucune chance aux victimes. Elles sont brutalisées comme jamais.
Imaginez cette ambiance dans une petite île de 400 habitants… Je peux vous dire que les policiers ont beaucoup de pressions.
La plume de l’auteur est belle, fluide, facile à lire mais surtout addictive. J’ai lu ce livre d’une seule traite, impossible pour moi de m’arrêter. Je voulais absolument savoir qui était le meurtrier…
Au niveau des personnages, ils sont tous attachants, enfin presque… Car je peux vous dire que s’il y a bien un personnage que je n’ai pas beaucoup aimé, c’est la mère supérieure de l’orphelinat : mère Marie Hélèna.
Si vous aimez les thrillers, je ne peux que vous conseiller ce livre. Laissez-vous emporter par les mots de Bruno Demarbaix, vous ne serez pas déçu…
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Voici la toute première parution pour Nutty Sheep, je suis ravie de compter cette toute nouvelle éditrice parmi nos partenaires ♥
Vu que c'est une toute première parution pour l'éditrice, je ne savais pas trop à quoi m'attendre (bien que je connaisse sa plume en tant qu'auteure). Eh bien, au vu de ce premier épisode, je pense vraiment que nous allons avoir pas mal de belles choses à lire venant de chez Nutty Sheep ☺
Et si je vous parlais de l'épisode maintenant ?
Vocorm va malheureusement se faire attaquer par derrière, il ne verra pas qui lui a décoché cette flèche qui aurait pu le tuer s'il n'était pas un Quidjinn, ils sont beaucoup plus résistant, ce qui fait l'affaire de notre compagnon d'aventure. Malheureusement, à son réveil, au lieu de se trouver avec sa famille, c'est un elfe qui se trouvera à ses côtés, celui-ci l'a trouver gisant et la soigner durant plusieurs jours.
Devinant que l'attaque ne peut venir que d'une seule personne, après avoir reprit quelques forces, son sauveur va lui donner deux de ses chevaux et Vocorm va partir pour savoir ce qui c'est exactement produit chez lui.
Je pense que la suite va être pas mal mouvementée ! Vivement la suite ☺
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