Personne ne supporte de rester trop longtemps auprès de la maladie létale, certains restent davantage, d'autres tournent le dos immédiatement, mais tous, à un moment, nous prenons la fuite. Il vient toujours un moment où la maladie létale, littéralement, nous étouffe, et nous avons besoin d'air. Elle nous prive de notre souffle. Elle nous prive aussi du souffle de celui qui souffre et que nous ne reconnaissons plus. (p. 134)