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Citations de Bruno Le Maire (74)


Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : ‘Tu viens, Oskar ? Je suis dilatée comme jamais.’ En disant ces mots elle avait un visage d'ange ; si elle était folle d'amour, moi j'étais en extase.
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Je me laissais envahir par la chaleur du bain (...) et la main de Pauline qui me caressait doucement le sexe.
p. 107
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Alors nous les éventrions de tout leur long, avec un couteau différent, plus long, plus effilé, un peu comme un sabre japonais : les ventres fendus en deux vomissaient des tripes mauves’ qui tombaient dans des bassines en fer-blanc.
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Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais, je mouille. Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins. Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? Tu as vu, Oskar ? Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais".
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Haydn a raison, toutes les puissances créatrices sont plus fortes que la mort. Arrêtez de regarder votre histoire à travers les mêmes lunettes. Vos verres sont dépolis
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… la musique est une incertitude. Et Carlos a passé sa vie plongé jusqu’au cou dans cette incertitude, au point de se noyer parfois dans le doute, un doute affreux qui le privait de tous ses moyens, pourtant exceptionnels.
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Il n'y a pas seulement 68 millions de Français ; il y a 68 millions de France.
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Vous voyez, cher ami, ce qu'il y a de bien quand on est rien, c'est qu'on est très gentil avec vous. C'est à se demander pourquoi on veut absolument devenir quelque chose.
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En politique, comme en littérature, on ne construit rien sur la réalité, mais sur des représentations de la réalité. Elles sont le point de départ de tout.
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Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe (2022)
Je paye beaucoup de paquets de pâtes. (2023)
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A Berlin, un soir, les gardiens retrouvèrent Carlos enfermé dans les archives de la Philarmonie, il avait oublié de les avertir de sa présence. Pardonnez moi messieurs, je travaillais et maintenant je cherche la sortie.
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Un livre prenant, étonnant, qui place le lecteur face à de nombreuses questions dont celle de cette citation extraite du roman :

« Vous voulez que je vous dise ce qu'il y a ? Vous êtes des orgueilleux ! Vous vous prenez pour des types formidables. Vous connaissez mal votre métier. Vous faites la moitié de votre travail. Vous trouvez que vous avez encore trop à faire. Si vous en faisiez dix fois plus, ce serait encore insuffisant.........
Je vous le dis tout net, votre possible ne vaut pas grand chose. Vous ne pouvez pas faire mieux ? Je le sais bien et je ne dis rien. »
(Extrait de « Musique absolue » p. 25-26)

Ce passage est une citation de « Le nègre du narcisse » de Joseph Conrad. Ces propos sont ceux que tient un capitaine à ses matelots alors que leur navire est pris dans une terrible tempête.

Dans « Musique absolue » le violoniste autrichien rapporte à son interlocuteur qu'une fois au moins l'attitude de Carlos Kleiber au cours d'une répétition aurait pu se traduire de cette manière.
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Un jour où nous répétions le "Freischütz", alors que nous patinions sur l'ouverture depuis deux heures, il agite son bras gauche, hoche lentement la tête et nous pose la question : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Deux fois, il nous demande, sur un ton de voix sincère, un sourire énigmatique flottant sur ses lèvres : "Est-ce que vous croyez aux fantômes ?" Après un silence, il ajoute : "Votre musique manque de fantômes." Il lève sa baguette. Reprise. Nouvelle interruption. "Les fantômes ! Où sont vos fantômes ?" Il se passe lentement la main dans les cheveux, il les ramène en arrière. Il commence à transpirer. A chaque répétition, il transpirait abondamment. "Vous perdez le tempo ! Gardez le tempo ! On reprend à 54. Non, 55." Reprise. Nous nous efforcions de faire naître les fantômes en respectant le tempo. Les deux ensemble : les fantômes et la mesure. Une tâche impossible. Interruption. "Les violons ! Vous n'êtes pas assez nets. Pas assez détachés. On doit entendre : ta-ta-ta-ta-ta !" Il se mord la lèvre inférieure, il articule ses instructions avec le plus de netteté possible. Avec son pouce et son index, il pince le vide devant lui : "Vous entendez ? Ta-ta-ta-ta-ta et ta-ta-ta-ta-tim ! Ce sont des fantômes, mais des fantômes très mathématiques." Vous connaissez un seul chef qui ait fouillé la musique au point de dénicher des fantômes mathématiques ? Non ? Vous me faites plaisir. Pour une fois, vous me faites plaisir. Je vous disais quoi ? J'ai un trou. Qu'est-ce que je vous disais ? Les fantômes. Il fallait croire aux fantômes pour jouer correctement le "Freischütz", selon Carlos.
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Bruno, c’est un peu notre Guy des Cars de la littérature, et Guy du Quart monde de notre économie
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Le pouvoir est de droit, l'autorité est de fait : le pouvoir se prend, l'autorité se gagne: la crainte et la contestation sont les véritables ressorts du pouvoir, le respect est la clé de l'autorité.
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https://twitter.com/joelpriejan1/status/1656207680581640196/photo/1

On entend presque le clapotis du lac derrière ce regard bleu ! Quel génie de la littérature quand même ...
Est -ce bien Gallimard qui le publie ?
Etes - vous sérieux Gallimard ?
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Après la dernière mesure, il se tournait vers eux sans leur jeter un regard : seule comptait sa musique laisse la place à un tonnerre d’applaudissements. Des applaudissements mérités, évidemment. Furtwangler avait cru pouvoir faire de la musique en ignorant le reste du monde et le reste du monde maintenant se rappelait à lui.
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Les responsables politiques savent que la plupart des décisions économiques leur échappent: elles sont avant tout le choix des entreprises et du marché...la main qui gouverne ne tire plus toutes les ficelles du capitalisme,elle en tient encore à peine une ou deux,et si elle ne prend pas garde à ses choix, demain elle sera la marionnette ,et le capitalisme ,la main.Un jour viendra où des entreprises,des patrons étrangers;des fonds de pension,des investisseurs diront "faites!" et nous nous exécuterons
p.230
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p 336
Le 11 novembre (...) une date qui me marque (...) parce que rien alors ne souillait la victoire, elle était celle de toute la France, encore unie, comme en réalité elle ne le serait plus jamais. Tous les artifices du verbe politique n'ont pas empêché la collaboration, puis la décolonisation, de creuser des plaies dans le corps social français, qui peinent à se refermer.
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La vie du pouvoir est une expérience des limites du pouvoir.
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