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Critiques de C. S. Pacat (598)
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Prince captif, tome 1 : L'esclave

J avais repéré ce titre dans une des sélections de masse critique où l on découvre souvent de jolies perles.

J ai bien fait de garder ce titre en tête car j ai dévoré ce roman le temps d une soirée.

Je lis peu de fantasy et pas du tout de romance gay. Et bien c est passé comme une lettre à la poste.

Ces aspects sont plutôt secondaires. Je me suis plutôt focalisée sur l aspect politique de l histoire.

Le prince Damianos du pays d Akielos est honteusement trahi par son demi frère Kastor. Au lieu de le faire assassiner, Kastor à une idée bien plus machiavélique : il livre celui qui va désormais s appeler Damen au prince de Vère, Laurent.

Les témoins de la trahison sont assassinés et Damen est emmené de force en territoire ennemi. Il est un cadeau pour Laurent , le frère d auguste tué par Damen sur le champ de bataille 6 ans plus tôt.

Damen ne pense qu' à sa survie et à ne révéler à personne son identité. Il découvre les moeurs et coutumes du pays de Vere et surtout devra composer avec la cruauté du prince Laurent. Damen va aussi comprendre qu' au pays de Vere tout n est que faux semblant, manoeuvres politiques, intrigues, complots.



D entrée de jeu, je me suis attachée à Damen qui vit une véritable descente aux enfers. L univers imaginé par l auteur est intéressant : cela ressemble à l antiquité grecque ou romaine avec des combattants à l épée, des esclaves.

Enfin j ai apprécié que les scènes de sexe soient finalement peu nombreuses et plutôt soft.

J ai adoré le personnage du méchant : Laurent que dans un premier temps on a envie de détester mais qui se révèle d une nature beaucoup plus complexe qu' au premier abord.

Je lirai avec plaisir le tome 2.
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Prince captif, tome 2 : Le guerrier

Disons le tout de suite, cette lecture a été un énorme kiff ! oui oui complètement addictive.



Nous suivons Damen, prince d'Akielos cachant son identité et réduit en esclavage aux côtés de Laurent prince de Vère. Tous deux essaient de déjouer les plans du régent qui souhaite évincer Laurent du trône et déclencher une guerre avec la patrie de Damen. Le régent a donc fourni à Laurent une équipe de bras cassés en guise de soldats et des traîtres.

Damen apporte ses connaissances de guerrier et Laurent se révèle fin stratège et politique. Je ne pensais pas que me passionnerais autant pour un récit de guerre. Rebondissements, coup de théâtre ou de génie, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Le coeur battant la chamade à chaque page. J'ai tremblé pour Damen mais aussi pour Laurent.

Coté émotions j'ai également été conquise par l'évolution des sentiments entre Damen et Laurent.

Le récit est fluide, bien écrit. On est loin de la cour de Vère. J'ai d'ailleurs préféré ce tome.
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Un dernier opus digne des deux autres. Que dis-je? Excellent. Sublissime. J'ai été captive de ce roman ne pouvant le lâcher jusqu'à la dernière ligne.



A la fin du tome 2, la véritable identité de Damen est révélée. Clash incroyable. Le prince que tout le monde pensait mort est bel et bien vivant et qui plus est aux côtés du prince de Vère. Scission dans les troupes. Certains sont fidèles à Damen et d'autres à son demi-frère kastor. Laurent a bien du souci à se faire aussi. Le régent qui veut toujours son trône prête des accusations très graves sur Laurent dans le but de le conduire à un procès où Laurent n' a aucune chance d'en sortir vivant tant les dés sont pipés.

Damen et Laurent décident d'unir leur force malgré leur passé (Damen a tué le grand frère de Laurent sur le champ de bataille).

Complots, trahisons, coup de génie, coup de théâtre. J'en suis toute retournée.

Et enfin surtout une histoire d'amour magnifique entre nos deux héros très bien menée.

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Prince captif, tome 1 : L'esclave

A la première vue, le scénario du premier tome de « Prince captif » (tout un programme, ce titre…) prête à sourire tant il fleure bon la nanardise et, sans les conseils d’une bonne ami lectrice, je ne l’aurais probablement jamais ouvert. Jugez plutôt : le prince héritier d’Akielos, Damen grosse brute virile avec un faible pour les jolies esclaves blondes, est capturé à la suite d’une trahison par son demi-frère. Celui-ci, au lieu de le zigouiller proprement, a l’idée géniale de le charger de chaines et d’en faire cadeau au prince du royaume voisin de Vére, Laurent, afin de lui servir… Tada ! D’esclave sexuel ! Laurent est joli, Laurent est blond comme un ange, Laurent a même les yeux bleus. Le problème, c’est que Laurent est également un sadique à sang froid, arrogant et manipulateur, ou plutôt, comme le disent ses gardes, « une belle petite salope ». Pour survivre à la Cour de Vére et surtout conserver sa vertu intacte, vu que la Cour en question s’apparente à un grand et sophistiqué baisodrome, Damen devra pourtant composer avec l’inconstant et cruel Laurent, en attendant l’occasion de s’échapper pour revenir parmi les siens.



Ca fait peur, hein ? Moi, rien qu’à lire le résumé, j’en frissonne d’appréhension. Et pourtant, et pourtant… Le résultat n’est pas aussi catastrophique que l’on pouvait le penser, il est même plutôt divertissant. Malgré une première partie assez moyenne et riche en scènes de sexe plus ou moins utiles, seins et pénis joyeusement exhibés, l’histoire gagne en intérêt au fur et à mesure de la lecture. On découvre finalement que, à la Cour de Vère, on ne fait pas que s’envoyer en l’air : on complote, on ment, on empoisonne et on assassine même ! La psychologie des personnages est bien écrite – enfin, celles des deux personnages principaux, les secondaires étant esquissés un peu superficiellement – et la relation qui se tisse entre Damen et Laurent assez intrigante et bien fichue pour dépasser les aprioris négatifs. La fin est accrocheuse et laisse à espérer un deuxième tome plus actif et plus riche en intrigues politiques.



Quant au point de vue sur l’esclavage, je ne parviens pas à décider si il est très intelligent ou franchement malsain. Je m’explique. Les deux royaumes de Vére et d’Akielos sont esclavagistes mais pratiquent un esclavage différent : à Vére les esclaves sont livrés au bon plaisir de maîtres parfois cruels qui les traitent comme des petits chiens capricieux et choyés, à Akielos les esclaves sont traités avec douceur à condition de dévouer leur vie à leurs propriétaires. Naturellement, Damen considère la première option comme franchement répugnante en opposition à la seconde qui lui semble toute naturelle. Il veut donc « sauver » ses camarades esclaves en les ramenant avec lui à Akielos où ils pourront continuer leurs jolies petites vies de serviteurs soumis et contents de l’être. Malsain, je vous dis. Après avoir fini ce premier tome, je ne parviens pas déterminer si l’auteur embrasse cette opinion ridicule ou s’il s’agit seulement de celle du personnage principal, le récit étant conté exclusivement de son point de vue. Avec optimisme, je penche pour la seconde solution mais le deuxième tome me permettra probablement de trancher.

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Prince captif, tome 1 : L'esclave

En lisant la 4ème de couverture, c'est avec un plaisir anticipé que j'ai accepté la masse critique privée de Babelio. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise en recevant le roman de constater qu'il s'agissait d'un livre édité par Milady... Non pas que la maison d'édition me dérange, hein, mais j'avais oublié qu'elle était également spécialisée dans les livres de fantasy (comme quoi, j'ai une mémoire de poisson rouge, car j'ai dans ma bibliothèque les deux tomes de La Légende de Drizzt * tousse tousse*), pour ne retenir que sa collection "Romance", et vu mes déboires avec la romance en général, j'avais peur de ne pas aimer du tout...



Eh bien, j'ai eu tort car une fois plongée dans le roman, je ne l'ai plus lâché avant la fin, et l'ai dévoré durant mon dimanche après-midi, regrettant que le livre ne compte pas plus de pages... L'histoire réunissait vraiment tous les ingrédients pour me plaire : un barbare courageux et intègre (Damen, rhâââ lovely...oops), une inspiration puisée chez les Grecs et les Romains de l'Antiquité pour décrire les pratiques sexuelles et sociologiques des deux civilisations en présence, les machinations de palais, des personnages étonnants dont le caractère fouillé leur permet d'échapper à tout manichéisme...



Nous voyons l'histoire à travers les yeux du prince Damianos, rebaptisé Damen suite à la trahison de son demi-frère Kastor qui l'a offert comme esclave sexuel à Laurent, l'héritier cruel et manipulateur du royaume ennemi, qui voue une haine profonde à tout ce qui vient d'Akielos... Par conséquent, nous ressentons intimement les émotions du prince déchu, nous tremblons avec lui de le voir démasqué, ce qui le conduirait à une mort certaine, car il a tué il y a quelques années le frère aîné de Laurent à la bataille de Marlas ! Malgré les mises en garde de son oncle, le régent, qui veut éviter une guerre avec leur nouvel allié, le prince de Vère ne cesse de rechercher l'occasion d'humilier et de maltraiter son nouvel esclave, dont il ignore l'identité réelle.



Les rapports qui s'instaurent entre Laurent et Damen sont captivants et évoluent de manière intéressante : Damen, qui est un guerrier respecté de son peuple, a du mal à se soumettre à sa nouvelle condition, et ne peut empêcher sa fierté naturelle de regimber face à l'autorité cruelle de son maître, le mettant souvent dans une situation des plus précaires. C'est un homme honorable, qui continue à obéir à son code d'honneur, sincèrement préoccupé par l'intérêt de ses sujets et l'avenir de son royaume et mu par de nobles intentions, ce qui provoque parfois la surprise de Laurent qui ne le considère que comme une brute sans cervelle.

De son côté, Laurent apparaît comme un être manipulateur et insensible, vouant une haine inextinguible aux Akieloniens, et prêt à tout pour satisfaire ses désirs de vengeance... Bien que ses réparties soient parfois spirituelles et drôles, il se montre odieux et détestable au possible. Son caractère capricieux le pousse à esquiver ses responsabilités princières au grand dam de son oncle. Au début, nous adhérons à la vision peu flatteuse qu'a Damen de lui, mais au fur et à mesure de notre lecture, nous nous rendons compte qu'il vaut peut-être mieux que sa réputation ; nous en arrivons à nous interroger sur certains de ses comportements et leur origine. En tout cas, il ne laisse personne indifférent même si sa personnalité est pour l'instant insondable, mais ce mystère ajoute à son charisme tout en attisant la curiosité du lecteur. Il est d'ailleurs décrit de telle manière que chacun de ses regards, chacune de ses attitudes parlent d'eux mêmes et marquent le lecteur !

D'autant que la destinée des deux princes est inextricablement liée, et comble de l'ironie, chacun doit protéger l'autre pour sa propre survie alors qu'ils ne rêvent que de s'entretuer !



Les autres personnages sont également travaillés, et tout aussi intrigants : le régent qui semble étonnamment pondéré dans ce royaume aux mœurs corrompues, Nicaise le mignon dont le comportement impitoyable s'accorde si peu à un physique angélique, Erasmus, l'esclave doux et dévoué...



Nous découvrons également les pratiques sexuelles de Vère en même temps que Damen, des pratiques aussi dépravées que perverses : des combats dans l'arène sont organisés, mais dans cette civilisation réputée raffinée, les esclaves ne s'affrontent pas avec une épée de fer, non, mais avec leur épée de chair... si vous voyez ce que je veux dire !!! Certaines autres scènes peuvent s'avérer très dérangeantes, vu qu'elles suggèrent des relations entre des hommes et des mignons prépubères, mais elles ne sont jamais traitées de manière racoleuse et s'intègrent finalement logiquement à cet univers vérétien où le vice est maître !



La plume et les descriptions de l'auteure nous immergent complètement dans cet univers travaillé, où rien n'est laissé au hasard, où les protagonistes évoluent tout le temps sur le fil du rasoir, se débattant dans les intrigues de cour. Complots, trahisons, faux-semblants s'entrecroisent, suggérant que les apparences peuvent se révéler mortellement trompeuses et que les enjeux ne se situent pas forcément là où on les attendait...



Bref une plongée haletante dans cet univers décadent qui nous donne furieusement envie de connaître la suite. C'est bien simple, j'ai déjà précommandé le tome 2 et me demande comment je vais bien pouvoir tenir jusqu'au 29 mai... Pour l'instant, l'identité de Damen n'a pas été percée à jour et l'on se demande comment Laurent réagira quand il apprendra la vérité !

Par contre, vu la nature de certaines relations, ce roman est à réserver à un public averti.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Milady pour cette très belle découverte !
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Un dernier tome qui m'aura bien plu, dans la continuité du deuxième . La révélation tant attendue arrive (et la réaction de Laurent est assez surprenante) mais l'alliance se poursuit néanmoins entre les deux rois. La tension est persistante durant toute la lecture car les trahisons et retournements de situation sont légions ! Est-ce que Laurent et Damen vont réussir à s'entendre assez longtemps pour reconquérir chacun leur trône ? Leur relation, après la révélation de Damen, se refroidit en effet. Logique ! Mais en même temps quand il s'agit de Laurent, je suis toujours surprise. J'ai beaucoup apprécié de voir l'évolution de leur relation, qui me parait juste et belle. C'est une bonne trilogie, captivante et originale, je suis contente de ne pas avoir stoppé ma lecture après le tome 1 ( Merci Iz43) .

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Prince captif, tome 1 : L'esclave

Était-il vraiment nécessaire de mettre autant de sexe dans ce livre et de cette manière ?

Et oui, je mets directement les pieds dans le plat car c'est bien la question qui m'a taraudée lors de ma lecture des 100 premières pages.

Au point que je pensais même l'arrêter, me disant que j'avais peut être raté les petits caractères en bas de page de la quatrième de couverture, prévenant du véritable contenu de ce livre.



Oh, je ne veux pas faire mon effarouchée.

Du sexe, il y en a partout et ce n'est pas déplaisant quand ce dernier a une justification dans l'histoire ou qu'il soit décrit avec une certaine beauté.

Kushiel de Jacqueline Carey me semble être un bon exemple.

Ici, j'ai plutôt trouvé que c'était du "cul en boîte" : sans saveur ni finesse et donc pas forcément agréable à lire.

Et pour couronner le tout, l'auteure en fait une surconsommation.

Même si cela sert en partie l'intrigue, cela ne me semble pas nécessaire à ce point.

Oui, nous avons compris que notre héros s'est retrouvé malgré lui dans un pays lubrique et pervers, on peut passer à autre chose ? Un peu plus de profondeur par exemple ? Euh non non, c'est pas de ça dont je parle, pas d'esprit mal tourné !



Bon maintenant que c'est dit, passons à ce qui m'a fait acheté ce livre : l'histoire.

Damen est le prince héritier d'Alielos. Mais à la mort de son père, au lieu de monter sur le trône, il monte dans un bateau direction Vére, l'ancien pays ennemi comme cadeau pour le prince Laurent. Il est devenu un esclave.

Heureusement pour notre héros, Laurent n'a jamais vu Damen car s'il découvrait son identité, il serait très enclin à le tuer pour venger la mort de son frère que Damen a tué lors d'un combat.



J'ai trouvé l'histoire vraiment accrocheuse en lisant la quatrième de couverture.

Dommage, comme je le disais plus haut que l'intrigue prenne vraiment forme que tard dans la lecture.

Je n'ai donc pas accroché au début mais j'ai été captivée par la fin au point que je suis même restée sur ma...faim.
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Prince captif - Intégrale

Damianos, prince héritier d’Akielos, est envoyé comme esclave auprès du Prince Laurent de Vère sous le nom de Damen. Trahi par son demi-frère Kastor à la mort de son père, ce dernier le fait passer pour mort et l’envoie chez son ennemi.



Le premier tome « L’Esclave » est loin d’être un coup de coeur. Bien au contraire, j’ai lutté pendant les 9 premiers chapitres ( sur 13 ndlr), car les scènes de débauches, de viols et d’attouchements consentis ou non m’ont sérieusement rebutée. Il est certes important pour l’histoire de comprendre que la population vérétienne est synonyme de débauche et de décadence en comparaison aux akielosiens, mais pour moi c’était trop. Ce roman devrait donc être estampillé d’un avertissement en début de roman.



Passé ce cap, et alors apparu ce que j’attendais de cette lecture : voir se mettre en place les complots et les intrigues politiques. Nous apprenons peu de chose sur la vie de Damen,, seulement qu’à la mort de son père, son demi frère batard s’est emparé du trône d’Akielos.



J’ai donc voulu tenter d’enchaîner avec le tome 2, mais j’ai capitulé définitivement au début du chapitre 9. Se sentir obligé d’ajouter des scènes ou dialogues de sexe à tout bout de champ, ce n’est clairement pas ce que je cherchais dans cette lecture, estampillée avant tout « fantasy ». Je ne suis pas prude, je lis de la romance en tout genre sans être effarouchée, mais là ça ne l’a pas fait pour moi. Il est également très rare que j’abandonne une lecture.
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Prince captif, tome 2 : Le guerrier

J'ai adoré ce tome 2, qui n'a plus les défauts du premier, c'est à dire les scènes humiliantes réservées à Damen et cette atmosphère sexuelle . Damen et Laurent quittent Arles pour se rendre sur la frontière et c'est là que l'intérêt de l'histoire commence ! Laurent va devoir déjouer les pièges de son oncle, tout en se reposant beaucoup sur Damen, dont il ignore toujours la véritable identité...Jeux de dupes, stratégies , fourberies, traîtrises et une certaines tensions : on ne s'ennuie pas du tout ! Et cette fin promet un tome 3 pleins de révélations .Je suis donc conquise par ce tome 2 et je vais devoir enchaîner avec le tome 3 ;)

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Prince Captif - L'Intégrale collector

Je me suis pris une claque, ce roman passe directement dans mon top 5 de mes plus gros coups de cœur. Je viens de refermer la dernière page avec un énorme pincement au cœur 💔



Premièrement, ne vous fiez pas aux critiques outrés sur ce roman, ou même aux genres attribués sur Babelio, c’est très loin de ce qu’est Prince Captif, j’ai commencé avec une grosse appréhension, mais dès les premières pages j’ai été captivé par l’écriture, l’univers, et les personnages. Certes dans le premier tome il y a des passages difficiles, mais cela sert l’histoire et le développement des personnages.

Ensuite l’histoire en elle même est très bien écriture, tout est cohérent, réfléchi. Les complots et petits coups montés ne sont pas prévisibles, j’ai été régulièrement surpris du déroulé des événements.

Et les personnages… je les aime tout simplement. Damen est le personnage parfait à suivre, sa loyauté, son honneur, ses convictions en font un personnage dont j’ai aimé avoir le point de vue et j’ai aimé le voir évoluer au fil des tomes. Laurent est une petite ordure que j’ai aimé détesté par moment, puis au fur et à mesure j’ai aimé son côté froid, manipulateur, mais également timide, avec des doutes.



Pour la romance en elle même, j’ai trouvé que c’était très bien amené, ça ne monopolise pas l’histoire. J’ai trouvé leur histoire terriblement touchante avec beaucoup de bienveillance et de pudeur.



Je le recommande à 1000% et vraiment, ne vous fiez pas à toutes les critiques pour 2-3 scènes qui ont « choqués » quelques personnes, car vous pourriez passer vous aussi à côté d’un coup de cœur.
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Dark Rise, tome 1

J’ai trouvé ce livre à la médiathèque et je n’avais pas forcément prévu de lire, mais je l’avais vu passer plusieurs fois sur les réseaux et je me suis dit : pourquoi pas ? J’en ressors bien mitigée et un peu déçue.

Je n’avais pas compris grand chose en lisant le résumé (il faut bien avouer qu’il n’est pas clair non ?) donc, tout ce que je savais en ouvrant le livre, c’est qu’il allait mêler fantastique et combats avec des créatures surnaturelles dans les rues londoniennes du 19eme siècle : tout ça paraît très prometteur !



En effet, lors de ma lecture des premiers chapitres, j’ai été totalement charmée : on est plongé dans une atmosphère un peu sombre et lugubre des docks londoniens en 1821, la plume est super immersive et on sent, grâce à une ambiance pesante, la présence de surnaturel qui apparaîtra au fur et à mesure.

Les personnages étaient parfaits et prometteurs bref, tout partait super bien. Je commençais à comparer le roman à un mix entre Lady Helen et The Mortal Instruments Origines (aka deux sagas que j’adore) et j’étais convaincue que j’allais l’adorer.



Sauf que tout a dégringolé vers la fin du premier quart du roman.

Je vais volontairement rester dans le flou pour ne spoiler personne, mais nos protagonistes se rendent dans le domaine des Stewards (des humains censés combattre pour que la lumière triomphe) afin d’en apprendre davantage sur eux-même et suivre une sorte d’entraînement pour combattre les créatures de l’ombre.

Et là, c’en était fini.



À partir de ce moment-là, on perd totalement cette atmosphère londonienne que j’adorais qu’on ne retrouvera plus qu’à certains rares instants, et on plonge dans du fantastique jeunesse comme on en a beaucoup vu. Le héros est spécial et doit apprendre à maîtriser son pouvoir, tandis que la héroïne devient une guerrière et ensemble, ils font partis du camp de la lumière et doivent combattre les créatures de l’ombre afin d’empêcher un roi très méchant de ressusciter.

Basique.

Ça reste dans ce même ton jusqu’à la fin du roman, donc il faut bien avouer que ça m’a ennuyé plus d’une fois et que je n’étais plus tout prise dans ma lecture.



Mais j’ai quand même mis 3 étoiles à cette histoire, et c’est qu’il y a une raison.

En effet à partir du dernier quart, ça commence à devenir un peu plus intéressant et on comprend pourquoi, dans la biographie de l’autrice, il y a marqué qu’elle ‘’créé des personnages souvent ambigus’’. Car c’est à partir de ce moment-là que les révélations commencent à tomber et qu’on découvre que rien n’est vraiment ce que l’on pensait. Les personnages montrent des facettes d’eux beaucoup plus sombres au point où la frontière entre les gentils et les méchants, la lumière et les ténèbres s’efface. On comprend alors le message que le livre veut faire passer : qu’il n’y a pas de lumière sans une parcelle obscurité et inversement.



Et j’ai adoré la présence de toutes ces nuances-là sauf qu’elles n’interviennent qu’à la fin du roman…

C’est dommage parce qu’on sent que ce livre n’est qu’un tome introducteur à la trilogie qui s’annonce, mais l’ennui que j’ai éprouvé pendant les trois-quarts de ma lecture ne me donne pas envie de lire la suite.
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Prince captif, tome 1 : L'esclave

Un récit sombre, violent et révoltant, où les mensonges, la manipulation, les viols et la torture sont légion. Gare aux TW ! J’ai personnellement adoré suivre Damen. Difficile de rester de marbre à son sort et de ne pas être révolté. Certes, ce T1 a un rythme en dents de scie, voire assez lent, toutefois cela permet de cerner les nombreux personnages (ex : certains, comme Laurent ou son oncle, sont complexes).



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Prince captif, tome 1 : L'esclave

Grosse déception avec ce livre qui promettait beaucoup et qui au final ne m'a pas emballée plus que ça. Les idées de base sont sympas : un héritier au trône contraint à devenir esclave dans une cour royale ennemie auprès d'un maître qui a tout pour le haïr et encore plus si il savait sa véritable identité. Je voyais déjà une lutte de pouvoir, des intrigues, etc. Il y en a, certes, mais surtout sur les dernières pages. L'aspect machination a complètement été enseveli par des références sexuelles beaucoup trop nombreuses à mon goût. Quand je lis de la fantasy, je veux lire de la fantasy et non une sorte de récit pseudo-fantasy pseudo-érotique. J'ai vraiment eu l'impression que sur les 10 premiers chapitres, tout était l'occasion d'en rajouter sur cet aspect sexuel au détriment de l'histoire elle-même : esclavage sexuel, viol public, diplomatie axé sur la séduction... Un peu pourquoi pas, mais partout, à quoi bon? Bref je n'ai pas été séduite et les tomes suivants ont été retirés de ma liseuse, ce sera sans moi.



Pioche dans ma PAL Août 2018

Challenge Multi-défis 2018

Challenge Le Tour du scrabble en 80 jours
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Ce dernier tome est à l’avenant de la saga. Quelques bonnes idées, et pas mal de ratages.

J’ai peu lu de récit de guerres. Les séquences de batailles ont semblé à mes yeux profanes plutôt réussies. Il faudrait quand même que je relise Gagner la guerre, qui était d’une facture autrement plus élevée.

La façon dont l’un des princes voit changer sa perspective est également bien traitée : il n’avait retenu de son passé qu’un sentiment d’héroïsme, et le présent le met face aux ravages subits par les populations civiles dans les conflits incessants.

Mais le final est totalement désaxé par rapport à la tonalité générale de ce qui précède. Reste la vague impression que l’auteur a exploité les bas instincts humains pour finir par un tour de magie à ce que tout soit résolu en quelques pages . Trop simple pour engager une quelconque réflexion.

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Prince captif, tome 1 : L'esclave

Je voulais me faire mon propre avis et c'est chose faite : j'ai aimé ce premier tome ! Alors c'est vrai que l'atmosphère est imprégnée de sexe ( les mignons, les esclaves…) mais il y a au final peu de scènes là dessus. Donc pour moi l'histoire est passée devant et on est pas dans une hard romance ou je ne sais quoi . Après les coutumes décrites sont un peu dérangeantes, on est dans la soumission, l'esclavagisme . Cependant là où je trouve ce roman intéressant c'est qu'on a un prince prisonnier qui ne doit pas révéler son identité , qui doit se soumettre alors que c'est totalement opposé à son statut précèdent et à son caractère et on a une histoire de vengeance qui se profile à l'horizon. Le tout au milieu d'intrigues, de trahisons et de manipulations. Donc j'ai hâte de connaitre la suite , surtout la réaction de Laurent ( un prénom trop contemporain pour moi) quand il saura qui est Damen. A suivre donc !

Challenge Mauvais genre 2019

Challenge séries 2019
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Il est difficile de se plonger dans la lecture d’un dernier tome de trilogie quand les 2 premiers n’ont pas été très accrocheurs. Et pour ne pas faire durer le suspense inutilement, je vous informe tout de suite que cette fin ne relève pas vraiment le niveau global de la série.



On retrouve donc nos 2 princes, après les avoir laissé dans une situation qui laissait imaginer un peu d’action, d’intrigues. Et je dois dire que ce début de tome 3 est retombé comme un soufflet. Après avoir fait mariner le lecteur pendant 2 tomes sur le fait que personne ne doit savoir que l’esclave Damen est en fait un prince ennemi, on s’aperçoit que Laurent est au courant depuis le début. Du coup, il n’y a aucun changement dans l’attitude de Laurent, il reste égal à lui-même, ce qui est plutôt décevant.



Pour revenir sur ce personnage, l’idée d’origine était bien : un prince mystérieux, qui prévoit toujours tout, qui anticipe les coups de ses adversaires, et dans la tête duquel on n’entre jamais. Mais je l’ai trouvé sous-exploité. Au moment où il devait éclater, montrer sa vulnérabilité, se dévoiler, il ne se passe rien. C’est dommage car il avait un bon potentiel pour relancer l’histoire.



Et donc, l’histoire reste au point mort. Au lieu de continuer dans la lancée du deuxième livre, l’auteur va se tourner vers les 2 princes et leur amour impossible et on tombe dans une histoire à l’eau de rose où l’ennui se fait sentir rapidement, toujours ponctuée de ces scènes de relations charnelles très détaillées.



En résumé, cette trilogie a fait des promesses qu’elle n’a pas tenues. L’auteur a lancé des perches pour l’histoire et les personnages, mais ne les a pas saisies. C’est vraiment dommage, avec une autre orientation, ce roman aurait pu être un vrai page-turner.



Sur ce troisième tome, j’attribue donc seulement une étoile pour les personnages, car ça reste Damen et Laurent qui m’ont permis d’aller au bout.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Beaucoup de twists inattendus qui rendent la lecture addictive malgré plusieurs longueurs. Hélas, la fin trop abrupte et un peu clichée m'a fait serrer les dents, si bien que je ressors mitigée. N'en demeure que Damen et Laurent reste un tandem intense, complexe et touchant. C'est grâce à eux que je garderai un bon souvenir de cette saga sombre et violente.
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Prince captif, tome 1 : L'esclave

Entamé après avoir lu plusieurs chroniques, je ne suis pas surprise par la tonalité de ce premier tome, qui présente les personnages et met en place un décor dérangeant. Le royaume de Vère a en effet des coutumes très spéciales quant à ses divertissements, jeux du cirque mettant en scène des pratiques qui tomberaient aujourd’hui sous le coup de condamnations pénales. Quelques scènes dérangeantes, que l'on peut "squizzer", qui réservent cette lecture à un public averti.

L'auteur brosse un tableau d’un univers vaguement hellénique : deux royaumes en conflit depuis des décennies, et une lutte de pouvoir qui conduit l’un des princes héritiers sous le joug de l’autre. Le prince déchu, réduit à l’état d’esclave, est celui qui porte la tonalité du récit. Conséquence : l’un des royaumes est dépeint très positivement par rapport à l’autre. C’est un point de vue discutable ! L’esclavage y est institutionnalisé, des esclaves « bien » traités, élevés à des fins de luxure. S’agissant de l’avis d’un roi en puissance, peut être C.S. Pacat aura-t-elle la bonne idée de le faire changer de perspective après avoir subi lui-même le statut d’esclave. Mais nous n’en sommes pas là. Ce premier tome est assez médiocre. Le dernier chapitre, ainsi que les critiques babéliotes, laissent deviner une suite plus intéressante. Ayant acheté l’intégrale pour cause de sombre histoire d’opération promotionnelle, j’enchaîne le deuxième tome à la suite.
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Prince captif, tome 3 : Le roi

Ca va chier des bulles au royaume de Vère ! Et pas seulement là-bas d’ailleurs. En Akielos, c’est également le chaos puisque l’identité du prince Damianos a été enfin révélée entraînant une scission entre les troupes fidèles au jeune roi revenu d’entre les morts et celles dévouées à son demi-frère Kastor. La vie n’est pas rose non plus pour Laurent que son oncle le régent a dénoncé comme traître et comploteur afin de lui ravir son trône. Une seule solution pour les deux princes : unir leurs forces face à la double menace pour reconquérir côte à côte leurs royaumes respectifs. Ajoutez à cela un passif commun très lourd (le premier ayant été l’esclave du second et ayant, accessoirement, zigouillé son frère aîné) et une tension sexuelle à couper au couteau et on peut se douter que la collaboration sera difficile…



Chouette opus que ce troisième et dernier tome ! Après le climax du roman précédent, C.S. Pacat avait intérêt à ne pas rater son début pour répondre aux attentes suscitées. Sur le plan des relations personnelles, le résultat ne déçoit pas. Le duo formé par Damian et Laurent est toujours aussi intéressant à voir évoluer, les deux princes nouant petit à petit une relation complexe et profonde, faites de tendresse hésitante et de tensions sous-jacente. J’aime particulièrement la façon dans la romancière développe le personnage de Laurent, privilégiant les non-dits et l’allusif au lieu de nous asséner grossièrement chaque révélation. Oh et les scènes de cul sont émoustillantes et bien écrites. C’est toujours agréable, une bonne scène de cul !



Petit bémol niveau intrigues politiques en revanche. Si certains coup de théâtre sont bien amenés, d’autres sentent un peu le réchauffé, notamment vers la fin du roman où les retournements de situation s’enchaînent à toute vitesse et semblent n’avoir pour objectif que de sortir les héros de la bouillasse dans laquelle l’auteur les a fourrés. La fin du procès de Laurent notamment repose sur un Deus ex machina assez honteux. Le tout est peut-être un peu trop court et une centaine de pages supplémentaires aurait probablement permis de dénouer l’intrigue de façon plus satisfaisante. Malgré cela, j’ai passé un agréable moment en compagnie de ce troisième tome et, sans crier au chef d’œuvre non plus, conseille chaleureusement cette trilogie aux amateurs de romances matures et pas niaiseuses entre beaux mecs viriles et névrosés – et aux autres aussi, faut pas être bégueule.

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Prince captif, tome 2 : Le guerrier

Axé sur les enjeux de pouvoir entre les différentes forces en présence, ce deuxième tome est plus réussi que le premier. A tel point que j’ai un moment pensé que l’auteur avait changé !

Les héros se dévoilent, j’ai été amusée car l’un des deux n’est vraiment pas malin… Présenté comme un guerrier courageux et habile, une bête de champ de bataille, il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Pas étonnant de le voir se retrouver en position d’esclave. L’autre, habitué depuis l’enfance aux intrigues de cour, s’en sort mieux.

Il y a bien quelques incohérences, notamment dans l’acceptation des sévices subis qu’a le prince déchu. Passer l’éponge, c’est très bien mais par quel processus y-est-il parvenu ? Mystère. Ce petit côté surhomme qui accepte tout et se relève sans coup férir ne rend pas le personnage passionnant.

Bien que la relation entre les deux princes tienne une place importante dans le récit, celui-ci est principalement axé sur des aspects stratégiques. Obligés de s'allier malgré leur passif car les intentions se dévoilent : les manigances souterraines se traduisent peu à peu en conflit déclaré. On assiste à la naissance d’une armée, partie du récit bien menée, et cela n’est pas déplaisant.

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