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Citation de Aproposdelivres


Lorsque Patrik arriva, l’activité battait son plein. L’entrée de la brèche du Roi avait été fermée par des rubans jaunes et il compta trois voitures de police et une ambulance. Le personnel technique d’Uddevalla avait déjà commencé son travail et Patrik était suffisamment avisé pour ne pas pénétrer sur le lieu du crime avec ses gros sabots. Ça, c’était l’erreur des débutants, ce qui n’empêchait pas son chef, le commissaire Mellberg, de se balader parmi les techniciens. Du désespoir plein les yeux, ceux-ci regardaient ses chaussures et ses vêtements déposer des milliers de fibres et de particules sur leur lieu de travail si fragile. Lorsque Patrik s’arrêta devant le ruban et fit signe à Mellberg, celui-ci leva le camp, à leur grand soulagement, et passa de l’autre côté du barrage.
— Salut Hedström.
La voix était cordiale voire joyeuse et Patrik sursauta de surprise. Une seconde il crut même que son chef allait le serrer dans ses bras, mais cela ne resta heureusement qu’une pensée inquiétante. L’homme paraissait totalement transformé ! Ça ne faisait qu’une semaine que Patrik était en congé, mais le Mellberg qu’il avait en face de lui n’était vraiment pas le même qui faisait la gueule derrière son bureau et grommelait que les vacances étaient une notion à supprimer.
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