à partir de son baptême, Hercule Barfuss, à qui la mort avait accordé un sursis pour une durée indéterminée, devint l'exception dans une maison où l'amour gratuit n'avait pas cours. Il était celui à qui l'on dédiait ses sentiments les plus chastes, l'autel où l'on offrait son amour sans conditions. Son physique n'effrayait pas les pensionnaires de Madame Schall :
l'expérience leur avait appris à craindre la monstruosité de l'âme plutôt que celle des corps.
En revanche, il les galvanisait par la certitude revigorante qu'il existait quelqu'un dont le sort était pire que le leur.