L’automne peint le bois
en rouge, en jeune, en roux.
Sa palette n’a pas,
n’a plus de vert du tout.
—
C’est toujours le printemps
qui vole la couleur,
pour en couvrir les champs
et la hampe des fleurs.
—
L’automne n’est pas triste.
Il vit trois mois dans l’air
à jouer à l’artiste
sans connaître un hiver.