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Citation de santorin


Quand ils se séparent, elle a un rire malicieux. Appuyé sur le coude, Diego la regarde. Morgana distingue la nuance turbulente du désir qui voile ses pupilles et exacerbe ce reflet dément qu'elle vient d'y lire. Des yeux qui ne fixent aucun point en particulier, et tous en même temps , qui ont l'ambition d'aller partout. Diego enlève son pull, l'étale sur la surface dure et pierreuse, et Morgana s'y étend. Chacun de ses mouvements soulève de petits nuages de poussière dans l'air clair et frais. Elle étire les bras en arrière. Il saisit ses mains, l'emprisonne, lui interdisant le moindre mouvement. Elle ne résiste pas, ses muscles cèdent et d'autres, plus enfouis, se mobilisent. Ils s'embrassent encore. Elle sent son menton râpeux. Ses mains remontent avidement sous sa jupe, parcourent ses cuisses fermes de nageuse... Une étreinte les unit. Ils respirent dans l'oreille de l'autre. Elle lui embrasse le cou, se perd dans le creux de son épaule. Sans se détacher, les doigts de Diego cherchent ses intimités, l'air tiède de son nez explose dans ses yeux. Les mouvements de ses doigts sont profond, rythmés. Morgana émet un gémissement qu'elle étouffe aussitôt, redoutant que sa voix parvienne eux oreilles de Sophie, là-bas, assise sur la plage, sa toile sur les genoux et ses peintures sur le sable.
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