Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne Billancourt , le 24/02/1966
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Né(e) à : Boulogne Billancourt , le 24/02/1966
Biographie :
Carole Carcillo Mesrobian est poète, critique littéraire, revuiste, performeuse, éditrice, productrice. Elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secrétaire générale des éditions Transignum et gère le site La Multinationale poétique depuis 2019. Depuis 2021 elle réalise et anime l’émission radiophonique littéraire L’Ire Du Dire sur Radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, et dirige depuis 2022 les éditions Oxybia.
Elle est l’auteure de Foulées désultoires paru en 2012 aux Editions du Cygne ; A Contre murailles Les Editions du Littéraire, 2013 ; La Choucroute alsacienne, Editions L’âne qui butine, 2016 ; Le Sursis en conséquence, Les Editions du Littéraire, 2017 ; Qomme questions, de et à Jean-Jacques Tachdjian, Editions La chienne Edith, 2018 ; Aperture du silence, PhB éditions, 2018 ; A Part l’élan, La chienne Edith, 2019 ; Ontogenèse des bris, PhB éditions, 2019 ; Fem mal, illustré par Wanda Mihuleac, les éditions Transignum, 2019 ; Agencement du désert, collection La Diagonale de l’écrivain, Z4 éditions, 2020 ; Octobre, avec Alain Brissiaud, PhB éditions, 2020 ; nihIL, les éditions Unicité, 2021 ; De nihilo nihil, tarmac, 2022 ; L’Ourlet des murs, éditions unicité, 2022.
Elle participe aux anthologies et ouvrages collectifs Dehors, Editions Janus, 2016, Apparaître, Terre à ciel, 2018 ; De l'humain pour les migrants, Editions Jacques Flamand, Paris, 2018 ; Esprit d'arbre, Editions PVST ?, Nice, 2018, Le Courage des vivants, Jacques André éditeur, Anthologie de Poésie des Editions du Cygne, Les Editions du Cygne, 2020, Voix de femmes, Plimay, 2020, Dire oui, Terre à ciel, 2021, Le désir de la lettre, une anthologie établie par Dominique Sampiero, Bernard Chauveau, 2021, Transes, éditions Garnier, 2021, Je dis désirS, PVST, 2021, Rencontrer, Terre à ciel, 2021, Ephémères, PVST ?, 2022.
Parallèlement paraissent des textes inédits ainsi que des critiques ou des entretiens sur les sites Recours au Poème, Poésie Mag, Poésie première, Francopolis, Le Capital des mots, Poesiemuzicetc., Le Littéraire, le Salon Littéraire, Décharge, Texture, Sitaudis, De l’art helvétique contemporain, Libelle, L’Atelier de l'agneau, Décharge, Passage d'encres, Test n°17, Créatures, Formules, Cahier de la rue Ventura, Libr-critique, Sitaudis, Gare Maritime, Chroniques du ça et là, La vie manifeste, Le Ventre et l’Oreille, Art contemporain, FPM Revue.
+ Voir plusCarole Carcillo Mesrobian est poète, critique littéraire, revuiste, performeuse, éditrice, productrice. Elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secrétaire générale des éditions Transignum et gère le site La Multinationale poétique depuis 2019. Depuis 2021 elle réalise et anime l’émission radiophonique littéraire L’Ire Du Dire sur Radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM, et dirige depuis 2022 les éditions Oxybia.
Elle est l’auteure de Foulées désultoires paru en 2012 aux Editions du Cygne ; A Contre murailles Les Editions du Littéraire, 2013 ; La Choucroute alsacienne, Editions L’âne qui butine, 2016 ; Le Sursis en conséquence, Les Editions du Littéraire, 2017 ; Qomme questions, de et à Jean-Jacques Tachdjian, Editions La chienne Edith, 2018 ; Aperture du silence, PhB éditions, 2018 ; A Part l’élan, La chienne Edith, 2019 ; Ontogenèse des bris, PhB éditions, 2019 ; Fem mal, illustré par Wanda Mihuleac, les éditions Transignum, 2019 ; Agencement du désert, collection La Diagonale de l’écrivain, Z4 éditions, 2020 ; Octobre, avec Alain Brissiaud, PhB éditions, 2020 ; nihIL, les éditions Unicité, 2021 ; De nihilo nihil, tarmac, 2022 ; L’Ourlet des murs, éditions unicité, 2022.
Elle participe aux anthologies et ouvrages collectifs Dehors, Editions Janus, 2016, Apparaître, Terre à ciel, 2018 ; De l'humain pour les migrants, Editions Jacques Flamand, Paris, 2018 ; Esprit d'arbre, Editions PVST ?, Nice, 2018, Le Courage des vivants, Jacques André éditeur, Anthologie de Poésie des Editions du Cygne, Les Editions du Cygne, 2020, Voix de femmes, Plimay, 2020, Dire oui, Terre à ciel, 2021, Le désir de la lettre, une anthologie établie par Dominique Sampiero, Bernard Chauveau, 2021, Transes, éditions Garnier, 2021, Je dis désirS, PVST, 2021, Rencontrer, Terre à ciel, 2021, Ephémères, PVST ?, 2022.
Parallèlement paraissent des textes inédits ainsi que des critiques ou des entretiens sur les sites Recours au Poème, Poésie Mag, Poésie première, Francopolis, Le Capital des mots, Poesiemuzicetc., Le Littéraire, le Salon Littéraire, Décharge, Texture, Sitaudis, De l’art helvétique contemporain, Libelle, L’Atelier de l'agneau, Décharge, Passage d'encres, Test n°17, Créatures, Formules, Cahier de la rue Ventura, Libr-critique, Sitaudis, Gare Maritime, Chroniques du ça et là, La vie manifeste, Le Ventre et l’Oreille, Art contemporain, FPM Revue.
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Citations et extraits (9)
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La sorcellerie …
La sorcellerie de pouvoir mettre un
enfant au monde
a effrayé les hommes.
Sûrement.
La sorcellerie de venir d’un sexe
Objet de désir aussi, pire. […]
Fabrique et tais-toi.
…
La sorcellerie de pouvoir mettre un
enfant au monde
a effrayé les hommes.
Sûrement.
La sorcellerie de venir d’un sexe
Objet de désir aussi, pire. […]
Fabrique et tais-toi.
…
Je me cache…
Je me cache dans des replis
De doublures.
Plus personne des jours hors de toi.
Je te soigne, je prends garde à tout Je te regarde.
Tu as déchiré ton image. Je sais qui tu es.
Un renversement.
Une inversion.
Une invasion comme un insecte.
…
Je me cache dans des replis
De doublures.
Plus personne des jours hors de toi.
Je te soigne, je prends garde à tout Je te regarde.
Tu as déchiré ton image. Je sais qui tu es.
Un renversement.
Une inversion.
Une invasion comme un insecte.
…
Un chaos imperceptible recouvre l’étendue d’une durée incoercible. IL chevauche une énergie circulaire qui fabrique la matière de notre illusion.
Nous parlons avec des litotes parce que nous écoutons avec notre regard.
IL avale la durée de nos paroles parce qu’IL écrit avec des lettres réversibles.
Nous traversons l’étendue de nos doutes en parlant sur l’empreinte de nos paroles. Notre culture soutient l’épaisseur de l’insignifiance de notre chronologie.
Sa singularité disparaît lorsque nous tentons de nous parler parce qu’IL se volatilise à chaque fois qu’un mot arrête le silence.
Son allure fantasmagorique capture l’énergie de sa disparition. Nous imitons la plénitude de son absence en ouvrant nos bouches sur la vacuité de notre histoire.
Une parabole immémoriale dessine la trajectoire de notre attente. Nous patientons avec des fables parce que nous ne voyons que la surface des mensonges.
Nous parlons avec des litotes parce que nous écoutons avec notre regard.
IL avale la durée de nos paroles parce qu’IL écrit avec des lettres réversibles.
Nous traversons l’étendue de nos doutes en parlant sur l’empreinte de nos paroles. Notre culture soutient l’épaisseur de l’insignifiance de notre chronologie.
Sa singularité disparaît lorsque nous tentons de nous parler parce qu’IL se volatilise à chaque fois qu’un mot arrête le silence.
Son allure fantasmagorique capture l’énergie de sa disparition. Nous imitons la plénitude de son absence en ouvrant nos bouches sur la vacuité de notre histoire.
Une parabole immémoriale dessine la trajectoire de notre attente. Nous patientons avec des fables parce que nous ne voyons que la surface des mensonges.
La vanité de nos gestes disparaît lorsque nous alignons nos mouvements avec la durée de notre immobilité. Nous incarnons nos rôles parce que nous espérons que l’envergure de nos pieds dépasse le périmètre de nos pas.
Une résonnance manichéenne soutient la durée de notre représentation. Nos gestes s’identifient sur la résistance de l’air. Nous avançons à travers une chronologie momentanée qui restitue la symétrie d’un aveuglement compensatoire.
Une résonnance manichéenne soutient la durée de notre représentation. Nos gestes s’identifient sur la résistance de l’air. Nous avançons à travers une chronologie momentanée qui restitue la symétrie d’un aveuglement compensatoire.
L’agresseur conserve sa belle image et la victime préfère le silence à la parole qui met en danger, qui alimente la honte et la culpabilité d’être une femme battue
Un flux électrique enveloppe la surface de nos corps. Une source préhistorique encercle la position de nos pieds car nous avançons sur des traces perpétuelles.
Il faudra tirer la chaine par l’autre bout des siècles, tirer le fil du maillot d’impuissances pour le détricoter
Tu es folle tu perds la tête. Il faut consulter ma pauvre fille
Je ne me taira pas. Je te l’ai dit.
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