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Bibliographie de Carole Elizabeth DENCE   (1)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En voici 'un: "Il le faut avouer, le métier de geôlière
Est un fort pénible métier:
Il faut être barbare et fière,
Faire enrager souvent un pauvre prisonnier,
Et ce n'est pas là ma manière.
Si ceux qui sont dans ma prison
Se plaignent, ils n'ont nulle raison:
Je les prends sans vouloir les prendre,
Je ne cherche pas les moyens
De les mettre dans mes liens;
Ce sont eux qui viennent s'y rendre.
Mais comme, sans faire la vaine,
Je les prends sans combattre et sans rien hasarder,
Sans me donner beaucoup de peine,
Je sais comme il faut les garder.
Mlle d'Aumale, Souvenirs sur Mme de Maintenon, l, p. 23.
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Pour combler son ignorance elle apprit le latin, l'italien et
l'espagnol et elle se nourrit l'esprit de nombreuses lectures. Elle avait pourtant assez de bon goût pour ne pas faire la pédante en étalant sa science. "Elle savait le monde et mille choses dont elle ne se souciait pas de faire vanité"
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Mme Scarron aurait pu continuer à être la belle rigoureuse mais au
fond elle n'avait aucune envie de passer pour une hypocrite prude. Elle voulait être acceptée, admirée et respectée, elle devait donc fuir le ridicule d'une rigueur trop austère. Pour cela elle eut le bon sens de chercher entre la pruderie et le libertinage un juste milieu afin d'établir et de garder une bonne réputation et en même temps de prendre sa place dans la société brillante où elle se trouvait.
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Nous ne savons rien de précis sur la formation qu'elle avait reçue chez les Ursulines mais il est douteux qu'elle y apprit autre chose que son catéchisme, un peu de calcul, la lecture, la calligraphie. Le ton véhément sur lequel elle condamna plus tard l'éducation donnée aux jeunes filles dans les couvents semble indiquer que la sienne s'était conformée aux programmes habituels, sans rien qui distinguait l'éducation des Ursulines de celle reçue dans les autres ordres.
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Cette nécessité où elle a été de s'adapter à un moment ou un autre à toute la gamme des états où pouvait se trouver une femme noble ~ amené Mme de Maintenon à formuler au long des années une philosophie de la vie féminine. En même temps l'insuffisance de sa propre éducation l'avait convaincue de la nécessité pour la femme d'une meilleure préparation à la vie, celle reçue alors dans les couvents et les écoles paroissiales lui apparaissant comme inadaptée et insuffisante. Sa fortune établie, Mme de Maintenon avait entrepris d'éduquer d'après son expérience et son idéal de la vie féminine ses nièces et quelques demoiselles d'abord, pour finir par former si possible, par l'institut royal de St-Cyr, les femmes de toute une classe sociale et même de la France entière.
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Ses débuts n'avaient pas laissé pressentir un si glorieux destin. Françoise d'Aubigné naquit simple demoiselle le 27 novembre 1635 à Niort en Poitou. Son père, Constant d'Aubigné, un intrigant qui avait gaspillé sa fortune, tué sa première femme, trahi son père, Agrippa d'Aubigné, et avec lui le parti protestant, faisait alors son troisième séjour en prison. Sa mère, Jeanne de Cardilhac, était la fille du gouverneur de Château-Trompette à Bordeaux, lieu de la seconde incarcération de Constant d'Aubigné.
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Elle n'observa ni ne critiqua la société en moraliste qui, comme La Bruyère, note ses observations, peint les caractères et décrit les mœurs de ce siècle; elle ne bâtit pas non plus une philosophie systématique et universelle; elle n'écrivit pas de traité de l'éducation des filles; elle ne s'engagea dans aucun débat public, à l'opposé de tant de moralistes de second rang, sur le droit des femmes à participer à la vie littéraire et intellectuelle sur pied d'égalité avec les hommes.
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Si Françoise n'a jamais connu l'amour maternel au sens strict, amour indispensable à la formation chez l'enfant d'un sens sain du "moi", Mme de Villette aima et éleva cette petite nièce comme sa propre fille jusqu'à l'âge de sept ans. Ainsi lorsque Françoise rencontra la froideur de sa mère - Mme d'Aubigné ne lui témoigna jamais d'affection, elle-même le dit à Mlle d'Aumale - elle avait déjà acquis un sens inébranlable de sa valeur personnelle.
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Peut-être mieux qu'aucune autre personne du Grand Siècle Mme de Maintenon connaissait les problèmes et les possibilités de la vie féminine sous Louis XIV. Elle avait vécu ou connu toutes les situations dans lesquelles pouvait se trouver une femme de la noblesse ou de sang royal. Certains aspects de son travail d'éducatrice l'avaient amenée à prendre connaissance aussi de la vie des femmes de la bourgeoisie et de la classe paysanne.
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Ce mariage, si triste qu'il füt du point de vue sentimental, servit néanmoins à retirer Françoise d'Aubigné de l'exil social où sa pauvreté risquait de la retenir. Devenue Mme Scarron elle n'était plus en marge de la société. avait une maison à régler, des terres à gérer, un salon à tenir. D'ailleurs, quoique la fortune de Scarron füt assez médiocre, elle suffisait pour sauver sa femme de l'humiliation d'être à charge aux siens.
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