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Citation de rkhettaoui


Comment, étant la fille
d’une femme qui n’avait jamais attaché d’importance aux apparences, Irène n’avait-elle
vécu que pour briller aux yeux des autres ? Ce défaut, Chantal y était
trop habituée pour le condamner. Poussé à ce point, c’était une vertu. Que d’efforts,
que de persévérance pour arriver à être une femme « dans le vent » !
Sans fortune, Irène avait épousé un agent d’assurance dont le portefeuille, modeste,
lui permettait une vie décente, rien de plus. Irène rêvait de luxe. Elle avait
réussi à se faire avancer des capitaux pour ouvrir, avec une amie, une boutique
de mode et, parce qu’elle avait du goût, elle avait connu le succès. A cette
époque, afin de donner des dîners, qu’elle qualifiait elle-même de « bien
parisiens », elle rognait sur tout, cousant ses robes elle-même. Quand
Fabien l’avait chargée de la direction de ses salons, elle avait atteint un de
ses buts, pas la fortune, non, mais une place dans le tout Paris. « Irène
Germont, de chez Fabien », ses clientes l’appréciaient, devenaient des
amies, et, traînant à sa remorque un mari réticent, elle menait une vie
mondaine qui ne correspondait pas à ses moyens. Pour elle, c’était le bonheur.
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