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3.34/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Caroline Gayet est l'auteure de nombreux romans sentimentaux, publiés entre 1957 ("Chanson pour un amour") et 1982.



Source : Catalogue de la BNF
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L'indispensable pour une santé au naturel ! Charlotte Jacquet et Caroline Gayet, les expertes en naturopathie les plus incontournables du moment, nous proposent une encyclopédie accessible pour tout savoir sur la santé au naturel, avec une approche holistique et une alliance inédite entre naturopathie et médecine intégrative.


Citations et extraits (99) Voir plus Ajouter une citation
Il était séduisant, intelligent, sympathique, et il ne lui fallut pas longtemps pour me faire croire au grand amour. Deux mois plus tard, malgré mes parents qui me suppliaient de réfléchir, nous étions mariés.
J’aimais Brice, mais je le connaissais à peine. Très vite, j’avais découvert que nos caractères, nos goûts, notre conception de la vie s’opposaient. Nous étions en désaccord constant et, en se répétant, nos querelles s’aigrissaient. Nos réconciliations exigeaient trop d’efforts pour effacer l’amertume. Quant aux heures d’intimité qui auraient dû nous rapprocher, elles nous laissaient déçus l’un et l’autre.
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Que pouvait-il avoir à lui apprendre qui nécessitât de telles précautions oratoires ? Elle repoussa un début d’appréhension. Après tout, il n’était question que d’argent, personne ne pouvait plus s’opposer à son bonheur.
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Comment, étant la fille
d’une femme qui n’avait jamais attaché d’importance aux apparences, Irène n’avait-elle
vécu que pour briller aux yeux des autres ? Ce défaut, Chantal y était
trop habituée pour le condamner. Poussé à ce point, c’était une vertu. Que d’efforts,
que de persévérance pour arriver à être une femme « dans le vent » !
Sans fortune, Irène avait épousé un agent d’assurance dont le portefeuille, modeste,
lui permettait une vie décente, rien de plus. Irène rêvait de luxe. Elle avait
réussi à se faire avancer des capitaux pour ouvrir, avec une amie, une boutique
de mode et, parce qu’elle avait du goût, elle avait connu le succès. A cette
époque, afin de donner des dîners, qu’elle qualifiait elle-même de « bien
parisiens », elle rognait sur tout, cousant ses robes elle-même. Quand
Fabien l’avait chargée de la direction de ses salons, elle avait atteint un de
ses buts, pas la fortune, non, mais une place dans le tout Paris. « Irène
Germont, de chez Fabien », ses clientes l’appréciaient, devenaient des
amies, et, traînant à sa remorque un mari réticent, elle menait une vie
mondaine qui ne correspondait pas à ses moyens. Pour elle, c’était le bonheur.
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Pourquoi veut-on mourir quand on est jeune, beau, plein de force ? Pourquoi se suicide-t-on à vingt ans ?
Par amour ? N’était-ce pas la raison la plus vraisemblable ? Quelque part, sans doute, dans la ville qui s’endormait, il y avait une belle dame sans merci, qui avait repoussé le jeune soupirant. Mais meurt-on encore d’amour à notre époque ? Un délaissé aussi charmant n’aurait-il pas trouvé sans peine des consolatrices ?
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Le chant de la mer, dit-il, le premier que j’ai connu… Si je devais mourir, c’est le chant que je voudrais entendre, je suis heureux que nous l’écoutions ensemble. Fannelly, je ne sais pas faire de discours, mais il y a une chose que je tiens à te dire. Avant toi, j’ai eu des aventures, il m’est arrivé de me croire amoureux, mais avant toi, je n’avais pas aimé.
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Je suis arrivé ici poussé par l’instinct plus que par une volonté consciente. Si je m’étais interrogé alors, j’aurais trouvé peu de raisons de désirer vivre. Je n’en ai pas davantage aujourd’hui, je suis seul au monde, amnésique, menacé des plus désagréables découvertes et pourtant, je veux vivre. Je le veux… passionnément.
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Obsédé par ce qu’il ignorait de son passé, il perdait patience devant la longueur de l’enquête entreprise à la demande de Lambert. Il s’irritait tout autant de la lenteur de sa convalescence, trouvant Lambert trop pusillanime, lui reprochant de le condamner, sans nécessité, à rester au lit.
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Il quitta le café presque en courant. Il avait la certitude d’avoir échappé à une menace. Pourtant ces gens paraissaient inoffensifs et ne songeaient qu’à l’aider. Il chercha ce qui motivait sa peur et comprit qu’il fuyait la curiosité de ces étrangers. Eveiller la curiosité était dangereux pour lui. Il ne devait ni entrer chez un pharmacien, ni consulter un médecin qui le questionnerait, découvrirait son amnésie, alerterait la police. Il ne fallait pas que la police entendît parler de lui, il en avait la certitude.
Cette certitude ouvrait des perspectives si désagréables qu’une sueur froide perla à son front. Etait-il un criminel ? Un condamné évadé de prison ? A l’horreur qui l’envahissait, il voulut croire que le crime n’était pas dans sa nature.
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Ma mère était une femme admirable. Elle avait beaucoup souffert et n'avait plus que moi au monde, pourtant elle n'aurait pas admis que je renonce à ma vocation pour rester près d'elle. C'est elle qui, à seize ans, m'a envoyé trouver Surcouf. Elle pensait que la guerre de course convenait mieux à mon tempérament que le service régulier. Elle était royaliste. Elle n'a jamais changé, mais elle comprenait ce que l'Empereur pouvait représenter pour un garçon de mon âge. Elle ne se plaignait pas de la divergence de nos fidélités. Elle avait toutes les indulgences et tous les courages, même celui de sourire, le cœur en deuil, pour ne pas attrister mon enfance, bien qu'elle ne se soit jamais consolée de la mort de mon père. C'était une grande dame.
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Si
Elie Avelandes était la bête noire de sa mère, Chantal, elle, l’aimait bien. Pourtant,
quant à onze ans, elle avait appris que sa grand-mère allait se remarier, elle
avait été scandalisée. Comme tous les enfants du monde, elle avait catalogué
une fois pour toute ses proches par rapport à sa petite personne, et ne
concevait pas que les « grands-parents » puissent avoir une vie qui
leur était propre, moins encore une vie sentimentale. L’annonce de ce mariage
avait ébranlé les fondements de son univers. Aussi loin que remontaient ses
souvenirs, sa grand-mère était une femme seule, disponible quand on avait
besoin d’elle, et voilà qu’elle se mariait et allait s’installer dans les
environs de Cahors où son mari dirigeait un hôtel !
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