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Citation de MCG-Juliette


De chaque côté de la route, les champs s'étendaient maintenant à perte de vue, et Alice se réjouissait de ce spectacle. Elle aimait profondément ce pays où elle était née et où elle avait toujours vécu, à l'exception des vacances qu'elle passait depuis son enfance en Louisiane, chez ses grands-parents maternels, et d'un séjour de trois mois qu'elle avait fait en France l'année précédente.
La famille Beauchamp avait en effet conservé des attaches dans sa patrie d'origine : en Touraine, vivaient encore les descendants d'une branche cadette. Ceux-ci avaient accueilli Alice à bras ouverts, et la jeune fille ne pouvait songer sans émotions à ces parents lointains qui avaient voulu lui faire connaître le pays de sa mère sous ses plus beaux aspects. Elle avait vu Paris, Versailles, visité la Bretagne, la Provence et plus belle encore peut-être que celles-ci, cette chère Touraine, avec ses douces eaux, ses horizons nacrés et ses châteaux de contes de fées. Alice en avait gardé la nostalgie. -Je retournerai là-bas un jour...- se sisait-elle.
Mais en vrai fille du Missouri qu'elle était, elle n'en admirait pas moins sa terre natale. Elle s'enorgueillissait de son sol fertile, de ses champs de coton et de maïs, de ses grasses prairies où galopaient les plus beaux chevaux des Etats-Unis. Elle aimait contempler ces plaines immenses où le vent creusait l'herbe ondoyante de longues vagues qui semblaient courir jusqu'aux collines moutonnant à l'horizon.
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