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Citation de gilleschevaldin


Sent des mains lui saisir les bras, le soulever, le sortir de la caisse, entend des voix, beaucoup de voix ou alors c’est qu’elles résonnent comme dans une cathédrale. Distingue une odeur intéressante. Du chocolat, qu’on lui tient sous le nez. Il ouvre grand les yeux et le mange, mange presque ses propres doigts, le regard dans le ciel. Le ciel est un éblouissement, Marek est enveloppé de la tiédeur d’une fin de printemps magnifique. Lorsqu’il se relève, le prennent à la gorge les effluves du parc, un mélange de jasmin sauvage, d’aspérule et de violette, il vacille, devant ses yeux tout devient noir, puis le monde s’ouvre de nouveau et il fixe trois hommes, des soldats américains très jeunes, encore plus jeunes que lui, qui remontent dans leur blindé. 
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