AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 257 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Carrie Elks est auteur de romances contemporaines et de chick-lit.

"Une minute d'attraction" (Fix you, 2014), traduit en sept langues, est son premier roman traduit en français.

Mariée et mère de deux enfants, elle vit à Londres.

son site : https://carrieelks.com/
Twitter : https://twitter.com/carrieelks
page Facebook : https://www.facebook.com/CarrieElksAuthor/

Source : https://carrieelks.com/
Ajouter des informations
Bibliographie de Carrie Elks   (24)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
- Comme vous le savez tous, le propriétaire de cette compagnie a disparu. Il est présumé mort. En son absence, je représente les nouveaux propriétaires : son fils, ma mère et moi-même. Il me semble que parmi vous certains ne sont pas convaincus que je pourrai endosser les responsabilités de Leon Maxwell et continuer de faire prospérer cette société. C'est à eux que je m'adresse : vous êtes soit avec moi, soit contre moi. Si vous ne voulez pas travailler sous mes ordres, je serai ravi d'accepter votre démission sur-le-champ.
Commenter  J’apprécie          140
Tous les espoirs de Hanna se sont dégonflés, tels des ballons de baudruche oubliés dans le froid après une fête d’anniversaire.
Commenter  J’apprécie          50
« – Vous vous moquez de moi ? gronda-t-elle d’une voix empâtée. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
La scène était pourtant cocasse. Sam, retiré du monde dans la maison de ses parents, s’appliquait à dominer la petite boule de feu qui l’exécrait ouvertement. Comme dans un drame Shakespearien dont Sam serait le héros déchu, il était contraint d’affronter son ennemi juré, incarné par Cesca Shakespeare, la jolie et furieuse dramaturge incapable d’écrire.
Il ne reconnut pas le rire qui jaillit de ses lèvres. La tête penchée, il s’efforça de s’en expliquer la nature. Au bout d’une minute de réflexion, il trouva la réponse : il n’avait pas ri d’aussi bon cœur depuis une éternité.
Auparavant, il s’esclaffait à tout bout de champ. Sans que des attentes, des jugements ou des révélations ne musellent sa gaieté. Bien sûr, il lui était arrivé de rire au cours des six dernières années. Il était acteur tout de même. Mais contrairement à Varenne, à L.A., chaque sourire devait rester mesuré.
En cet instant, San redevint le garçonnet qui évoluait jadis entre ces murs. Il n’était plus le Sam adulte qui avait tout raté à force de ses plier aux attentes d’autrui.
– Si, c’est amusant, parvint-il à riposter entre deux éclats de rire. Même carrément hilarant.
Le coin de la bouche de Cesca se retroussa. Un infime mouvement qui attira néanmoins l’attention de Sam. Il voyait bien qu’elle luttait pour dompter son amusement. Et perdait lentement la bataille.
Puis elle pouffa, elle aussi. Un gloussement entrecoupé de hoquets secoua son buste. Elle s’effondra sur le sol, ses fesses heurtèrent le carrelage, ses mains hâlées camouflèrent son visage.
– C’est votre faute, tout ça, bredouille-t-elle. Saloperie de beau mec envahisseur ! Espèce d’empêcheur de tourner en rond !
Même ses insultes maladroites étaient amusantes à leur façon… »
Commenter  J’apprécie          20
- Vous vous moquez de moi ? gronda-t-elle d’une voix empâtée. Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle.
La scène était pourtant cocasse. Sam, retiré du monde dans la maison de ses parents, s’appliquait à dominer la petite boule de feu qui l’exécrait ouvertement. Comme dans un drame Shakespearien dont Sam serait le héros déchu, il était contraint d’affronter son ennemi juré, incarné par Cesca Shakespeare, la jolie et furieuse dramaturge incapable d’écrire. Il ne reconnut pas le rire qui jaillit de ses lèvres. La tête penchée, il s’efforça de s’en expliquer la nature. Au bout d’une minute de réflexion, il trouva la réponse : il n’avait pas ri d’aussi bon cœur depuis une éternité. Auparavant, il s’esclaffait à tout bout de champ. Sans que des attentes, des jugements ou des révélations ne musellent sa gaieté. Bien sûr, il lui était arrivé de rire au cours des six dernières années. Il était acteur tout de même. Mais contrairement à Varenne, à L.A., chaque sourire devait rester mesuré. En cet instant, Sam redevint le garçonnet qui évoluait jadis entre ces murs. Il n’était plus le Sam adulte qui avait tout raté à force de se plier aux attentes d’autrui.
- Si, c’est amusant, parvint-il à riposter entre deux éclats de rire. Même carrément hilarant.
Le coin de la bouche de Cesca se retroussa. Un infime mouvement qui attira néanmoins l’attention de Sam. Il voyait bien qu’elle luttait pour dompter son amusement. Et perdait lentement la bataille. Puis elle pouffa, elle aussi. Un gloussement entrecoupé de hoquets secoua son buste. Elle s’effondra sur le sol, ses fesses heurtèrent le carrelage, ses mains hâlées camouflèrent son visage.
- C’est votre faute, tout ça, bredouille-t-elle. Saloperie de beau mec envahisseur ! Espèce d’empêcheur de tourner en rond !
Même ses insultes maladroites étaient amusantes à leur façon…
Commenter  J’apprécie          00
Chez soi, ce n'était pas là où se trouvait sa famille de naissance. Ce n'était même pas la où se trouvait son cœur. Chez soi, c'était là où l'on se sentait accepté, aimé, en paix.
Commenter  J’apprécie          20
La peur est une réaction naturelle, affirma Martin. Elle peut même s'avérer utile dans les bonnes circonstances. C'est un rappel sain de nos limites, et parfois il faut savoir s'écarter du danger. Mais quand elle devient disproportionnée ou qu'elle est distordue par notre pensée, elle peut engendrer des comportements irrationnels. Comme ces gens qui ont tellement peur de prendre l'avion qu'ils refusent d'y monter. La peur devient malsaine quand elle nous prive d'une vie normale.
Commenter  J’apprécie          10
- Où somme nous ? interrogea-t-elle en promenant des yeux ronds autour d’elle.
La salle était remplie de céramiques, probablement anciennes. D’après les motifs et les couleurs, elle identifia leur style oriental. Japonais, peut-être chinois. Mais ce n’était pas leur origine qui capta son attention. C’étaient les lignes découpées qui zébraient chaque pièce, remplies de résine dorée qui formait de nouveaux motifs sur le vernis d’origine.
- On appelle ça le kintsugi, lui apprit Lachlan d’une voix étrangement hésitante, tandis qu’ils avançaient dans la salle. Il s’agit d’une méthode japonaise traditionnelle de réparation des céramiques. (Il l’entraîna vers une grande assiette.) Celle-ci a plusieurs siècles. Tu vois comment les pièces sont assemblées les unes aux autres ? Cette laque est mélangée à de la poudre d’or.
Elle se pencha et examina les croisillons tracés par la colle.
- Mais pourquoi ? Est-ce délibéré ?
Il secoua la tête en souriant.
- Pas à l’origine, même si c’est parfois le cas de nos jours. Plus qu’un art, c’est une philosophie. La croyance que des objets peuvent devenir plus beaux après avoir été cassés. Que l’histoire d’un objet renforce son attrait. Que nous devons valoriser nos imperfections, pas les dissimuler.
Commenter  J’apprécie          00
« Ce n’était qu’un baiser, non ? Une bouche pressée sur une autre. Même pas un premier baise – cet honneur revenait à l’étreinte dans la cuisine, une délicieuse embrassade contre le bois dur du plan de travail. Ce soir-là, ils avaient cédé à l’impulsion et échangé un baiser spontané. Libre de toute anticipation et dénué de sens profond.
Mais pas ce baiser. Celui-là, elle l’avait anticipé toute la matinée. Elle s’était demandé quand – et pas si – il se produirait. Si ce serait aussi bon que la première fois, chez elle.
Le fait qu’il paraissait plus délectable avant même qu’il se concrétise. L’hésitation, exquise tant elle se chargeait de besoin et de signification, pulsait dans son corps au point que sa peau picotait de plaisir.
Il était lourd de sens, parce que c’était son choix. Sa décision. Elle ne subissait plus les choses, elle les provoquait. Elle revendiquait ses désirs, sans craindre les conséquences. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle vivait dans l’instant, consciente que tout pouvait s’arrêter.
Et elle s’en délectait. »
Commenter  J’apprécie          00
Ce n’était qu’un baiser, non ? Une bouche pressée sur une autre. Même pas un premier baiser – cet honneur revenait à l’étreinte dans la cuisine, une délicieuse embrassade contre le bois dur du plan de travail. Ce soir-là, ils avaient cédé à l’impulsion et échangé un baiser spontané. Libre de toute anticipation et dénué de sens profond. Mais pas ce baiser. Celui-là, elle l’avait anticipé toute la matinée. Elle s’était demandé quand – et pas si – il se produirait. Si ce serait aussi bon que la première fois, chez elle. Le fait qu’il paraissait plus délectable avant même qu’il se concrétise. L’hésitation, exquise tant elle se chargeait de besoin et de signification, pulsait dans son corps au point que sa peau picotait de plaisir. Il était lourd de sens, parce que c’était son choix. Sa décision. Elle ne subissait plus les choses, elle les provoquait. Elle revendiquait ses désirs, sans craindre les conséquences. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle vivait dans l’instant, consciente que tout pouvait s’arrêter. Et elle s’en délectait.
Commenter  J’apprécie          00
- Je crois que je suis lunatique parce qu’elle m’attire mais que je ne le veux pas.
- Pourquoi ne souhaitez-vous pas qu’elle vous attire ? Adam eut une absence. Il cilla deux fois et chercha pourquoi il ne pouvait pas ordonner ses pensées.
- Je ne sais pas…
Pourquoi refusait-il de se lier à elle ? Qu’est-ce qui l’en empêchait ? Sa jeunesse ? Elle n’était pas si jeune. Son métier ? Elle était la baby-sitter de Jonas, mais cela ne semblait pas peser dans la balance. Le fait qu’elle vive aussi loin de Mountain’s Reach ? Ce serait plutôt un atout.
- Peut-être que je la trouve trop bien pour moi, s’aventura-t-il. Peut-être que je ne veux pas lui faire de mal.
- Continuez de creuser, le pressa Martin. Que ressentez-vous à l’idée que vous deveniez proches ?
- De la peur. Je ressent de la peur.
Martin l’encouragea d’un sourire.
- Qu’est-ce qui vous fait peur ?
- J’ai peur… (Adam laissa échapper une expiration). J’ai peur de souffrir encore.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Carrie Elks (214)Voir plus

¤¤

{* *}