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3.29/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Cassie Bérard a grandi à Donnacona, puis s’est installée à Québec. Elle termine un doctorat en études littéraires à l’Université Laval, où elle enseigne également la création littéraire. Elle habite présentement à Montréal.

Source : Druide
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Décider, dans un tel cas, n'est pas un bon mot. Choisit-on ces perturbations? Elles surviennent, nous sautent à la gorge, et il ne reste qu'à nous débattre pour détacher les doigts qui nous tordent le cou.
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Lorsqu’on part, c’est un monde que l’on retire aux autres; cette essence même qui leur permet de reculer, de tâter leur mémoire fuyante. La mort, indomptable voleuse à la tire.
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il se peut que cette histoire n'ait été qu'un mauvais concours de circonstances, qu'un phénomène de symétrie : lequel serait l'objet, lequel l'image de l'objet? Lequel se construirait à partir de l'autre, lequel se transformerait pour devenir l'autre ?
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Elle préfère que nous nous consacrions à la fiction. Ensemble, nous nous prenons à étouffer le réel. Nous sommes capables de ne parler pendant des heures que de ce qui n’existe pas.
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Elle avait, Maché, quand je l’ai épousée, cette silhouette sculptée d’argile. Des lignes, des formes, un vase pour y planter des fleurs. Les imperfections apparaissent après, deux ou trois années plus tard, quand la corolle se fane. Lorsqu’on atteint treize ans de vie commune, les lignes, les forment se cassent, il ne reste plus que la tige qu’on évite de plier. Plus rien à dissimuler, même à l’haleine matinale, on arrive à s’y habituer.
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Elles sont cordées les unes à côté des autres comme les livres d’une bibliothèque, chaque reliure s’imprégnant de l’odeur de celle sur laquelle elle s’appuie. La mort ici, pourtant, ne dégage qu’un effluve, le même pour tout le monde. L’effluve, la terre mouillée, le peu d’espace.
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On ne vit pas davantage qu'on ne survit. On ne survit pas davantage qu'on ne vit. Pour être, dans ce monde ou ailleurs, on vit et on survit en même temps. (...) on vit, et en vivant, on ouvre une dimension qui nous permet de vivre dans la conscience de ce que l'on vit.
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En quelque sorte, je le comprends d'opter pour le récit le moins dévastateur. Le récit sans récit. Le récit zéro. Celui qui laisse la possibilité que rien ne se soit passé.
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Il promène son souffle sur sa nuque, lui procure le frisson qui la perfore et trace en elle des franges.
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Les noyades vont se multiplier.
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