(…) Qu'est-ce qui peut pousser un homme doué d'une telle ambition à abandonner toute idée de règne au profit de la paix ? (…) L'amour, Dah'Rma ! L'amour est le seul lien assez puissant pour transformer un homme.
Du chaos naissaient ses joies les plus extraordinaires et de l'amour son dégoût le plus profond. De sa mère la Terre, il n'avait hérité d'aucune compassion et s'en réjouissait. Pourtant, la disparition inéluctable de tout être vivant contrariait effroyablement son omnipotence. Qui le vénèrerait encore, qui se plierait à sa volonté, qui le servirait lorsque lui seul perdurerait ?
Mais Calador ignorait l'art de créer la Vie, il ne connaissait que la façon de la détruire.
Tu me traites de lâche ! Ton seigneur envoya onze porteurs de cette arme s'attaquer à moi. Nous n'étions que deux pour lutter contre leur si grand courage.
Un secret est un secret, et dans la tombe il s'emporte.
Cinq cycles de mensonges insidieux déversés dans les oreilles d'un peuple crédule aux superstitions bien ancrées, avaient jeté le trouble puis la peur et enfin la haine dans les cœurs de ces gens.
Méfie-toi des leurres. Ce qui semble parfois le plus simple cache souvent des dangers plus grands qu'il n'y paraît.
Les Orvarites semblent tout savoir et tout faire mieux que quiconque. Ils sont si parfaits ! Je me demande pourquoi ils ont besoin de tuer tout un peuple pour éliminer un seul démon !
(dixit Ataël à un jeune Orvarite).
- Les clans des Hautes Terres ont renoncé depuis longtemps aux superstitions.
- Si tu renonçais à la lumière du jour et décidais de vivre au fond d'une caverne sans jamais plus sortir, le soleil cesserait-il pour autant de briller jour après jour ? Les superstitions ont été abandonnées par ceux des Hautes Terres dis-tu, pourtant, lorsque ta main a frôlé la Griffe, tu as comme moi vu et entendu ton peuple te maudire et trembler. Leurs pensées ne se tournaient-elles pas vers ces superstitions qu'ils renient depuis tant de générations ?