Désormais, c'était sur Facebook que l'on apprenait la mort des gens. Entre une vidéo de chatons et un selfie, le réseau social faisait office de de rubrique nécrologique à l'échelle internationale. De plus, les pages des défunts restaient souvent actives bien après leur disparition, et leurs amis, véritables ou virtuels, continuaient d'y laisser des messages, s'adressant directement à eux pour présenter leurs condoléances, exprimer leur tristesse et regrets. On parlait donc aux morts sur Facebook, principalement pour se sentir exister aux yeux des vivants.