Je chasse.
Pour me distraire, je repense à toi, au moment délicieux où j'ai enfoncé mon couteau dans ton nombril et où je t'ai ouvert le ventre. J'ai regardé tes tripes dégueuler sur le trottoir, et je t'ai forcée à regarder aussi, à patauger dans ton sang et ta merde qui se répandaient.
J'entends encore ta voix quand tu suppliais, quand tu implorais mon pardon, juste avant de crever.
Il n'y avait rien à pardonner, mais je te jure, j'ai pris mon pied.
La première fois, c'est vrai, j'ai trouvé que tuer était une chose difficile. Mais ensuite...
Ensuite, c'est comme pour tout. On y prend goût.