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4.21/5 (sur 247 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , 1975
Biographie :

Catherine Rolland fait ses études de médecine, puis s'installe comme médecin généraliste dans les Monts du Lyonnais en 2003. Elle partage son temps entre son mari et ses deux enfants, son activité de médecin et l'écriture, qui l'accompagne depuis plus de vingt ans.

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Catherine Rolland - Ecrivain et médecin urgentiste : Le coeur au bout de la plume ! Confinement et déconfinement, le retour à la "vie d'avant", Catherine Rolland, médecin urgentiste dans une unité COVID suisse, écrivain doté d'une grande sensiblité, s'interroge sur cette "peur de l'inconnu" après deux mois de confinement.


Citations et extraits (63) Voir plus Ajouter une citation
... elle avait raison, que durant toutes ces années qu'avait duré notre mariage, je n'avais jamais tellement prêté attention à ses aspirations et à ses désirs, imaginant toujours qu'elle partageait les miens, naïvement émerveillé d'une communauté d'esprit qui de sa part n'était pas autre chose que de l'abnégation.
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- ... Et moi, je te répète qu'un crocodile à deux têtes n'a pas sa place dans un cabinet de psychologue, Vingt-sept et demi ! martela Emma avec une légère impatience.

Les deux gueules de Leon claquèrent de dépit à l'unisson, et la jeune femme réprima de son mieux un petit frisson. Bien qu'elle sache que le Patrouilleur lui était tout dévoué et qu'elle ne risquait rien, il était tout de même impressionnant.

- Nous pourrions vous servir d'assistant.

- Les psychologues n'ont pas d'assistant.

- D'animal de compagnie, alors ! Nous ous installerions là, sur le tapis, ajouta-t-il avec espoir, remuant ses deux énormes queues à la manière d'un chien. Nous nous ferions tout petit. Nous ne dirions pas un mot. Aucun de vos patients ne se douterait que nous les comprenons.
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Je chasse.

Pour me distraire, je repense à toi, au moment délicieux où j'ai enfoncé mon couteau dans ton nombril et où je t'ai ouvert le ventre. J'ai regardé tes tripes dégueuler sur le trottoir, et je t'ai forcée à regarder aussi, à patauger dans ton sang et ta merde qui se répandaient.

J'entends encore ta voix quand tu suppliais, quand tu implorais mon pardon, juste avant de crever.

Il n'y avait rien à pardonner, mais je te jure, j'ai pris mon pied.

La première fois, c'est vrai, j'ai trouvé que tuer était une chose difficile. Mais ensuite...

Ensuite, c'est comme pour tout. On y prend goût.
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- ... et la légende prétend qu'il s'y passe des choses terribles !

- Des choses terribles ? répéta Charlotte, la gorge un peu nouée.

- On raconte qu'il y a un siècle, à l'époque où la tuberculose était encore un fléau, un nouveau médecin a pris la tête de l'établissement. Ce que personne ne savait, c'était que le docteur Hanhart était complètement dérangé. Il s'est mis à pratiquer d'horribles expériences sur ses malheureux patients. Beaucoup en sont morts dans d'épouvantables souffrances. Et ceux qui ont survécu...
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Moins d'une minute après son départ, une sorte de grésillement s'éleva au milieu du couloir. Cela semblait venir du sol. L'air se troubla, comme épaissi et se chargea d'une légère odeur de mandarine. Il y avait à présent, à mi-chemin entre la porte de la chambre et celle de la cuisine, une forme aux contours flous, à peine visible dans la pénombre. Cela resta immobile un long moment en suspension au-dessus des cadres et des photos détruits, oscillant à peine, au coeur du chaos. Puis cela s'approcha du mur.

Des lettres, alors, apparurent l'une après l'autre, tracées à l'encre rouge par une main invisible.

Son message délivré, la silhouette disparut, et l'odeur avec elle.

Sur le mur, était écrit "ORDURE"
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- Tu crois vraiment que je vais gober que tu as un site internet ? avait objecté Emma, incrédule.

- Mais bien entendu, très chère ! wwww.defaiseur-de-temps.com Si l'Apocalypse ne nous avait pas malencontreusement privés d'électricité, je te l'aurais présenté avec grand plaisir et, en t'inscrivant à notre Newsletter, tu aurais pu bénéficier de notre offre mensuelle spéciale qui...

- Assez ! avait rugi Emma, excédée. Comment oses-tu penser à ton profit personnel alors que les armées du Dessous sont sur le point d'exterminer l'ensemble de l'humanité ?! Tu n'as pas honte ?!
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- J'ai une idée. Vous vous souvenez qu'on doit faire un exposé sur le tombeau perdu de la reine Berthe ?

- Tu crois quoi ? Qu'on a Alzheimer ? Bien sûr qu'on s'en souvient !

Elle ne releva pas la pique, se contentant de sourire plus largement encore.

- Eh bien, j'ai encore mieux à vous proposer : on ne va pas raconter l'histoire du tombeau de la reine Berthe. On va le retrouver ! asséna-t-elle d'un ton triomphant.
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- Nos vies sont dans la main de Dieu, murmura-t-il enfin, sans émotion. Tu as fait un cauchemar, c'est tout. Je suis là, et bien vivant.

Je réussis à me mettre debout, déboussolé, puis parce qu'il attendait que je réponde, je murmurai, presque inaudible :

- Cyrille... Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Il faut que tu m'aides.
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Le Premier Veilleur avait l'air plus agacé que jamais et maugréait dans sa barbe, parlant dans une langue bizarre qu'elle n'avait encore jamais entendue.

- C'est du norme, précisa Swift qui, comme d'habitude, avait lu ses pensées. La langue officielle du Monde du Dessous.

- Ah. Et ça veut dire quoi ?

- Crois-moi, tu n'as pas envie de le savoir, éluda le dragon télescopique alors que Justin se tournait impatiemment vers elle.

- Ah, vous voilà, vous ! Pas trop tôt.
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Le petit village de montagne était écrasé de soleil.
Les rues tortueuses, étroites, rappelaient le temps pas si lointain que où aucune voie n'était goudronnée, et où seules les charrettes à bras montaient jusque-là.
[...]
A cette heure du milieu de l'après-midi, il n'y avait pas un bruit, tous les habitants terrés chez eux pour passer le gros de la chaleur.
En fin de journée, ils ouvriraient leurs portes, ils sortiraient à pas lents, de ce pas qu'ont les vieux dont la vie est derrière, et qui semblent ne se déplacer qu'à contrecœur, avec la conscience aiguë que rien ne les attend plus. Certains installeraient un fauteuil sur leur seuil, les femmes sortiraient leur ouvrage, les hommes le journal, le tabac et un verre. Ils deviseraient, d'un bout de la rue à l'autre, du temps qu'il fait et de celui qui passe, inéluctablement.
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