Cathy Boidard

Les odes de Confucius nous affirment qu’en 2700 avant Jésus Christ, la princesse XI LING SHI, épouse de l’empereur HUANG-TI, a découvert le secret de la soie : éducation (élevage), filature, tissage. Le tissage de la soie est attesté dès la dynastie Shang. Très tôt, on se servit des tissus comme support à l’écriture et à la peinture. Il a été trouvé des peintures sur soie dans une tombe vieille de 2400 ans à Maxanghui en Chine, aux confins de Changsha. La peinture sur soie tient une place importante dans tous les pays d’Extrême Orient. Des peintres sur soie sont réputés sous le règne de Gaozong des Song du sud comme cette femme nommée Zhu Kerou, originaire de Yuanjiang près de Shanghai, maître dans l’art de la peinture et de la tapisserie en soie. Aujourd’hui, cette tradition continue en Extrême Orient comme en témoigne les œuvres du peintre sur soie Dong Wen Zheng créateur du style de peinture dénommée Wu Mo. Pourtant la Chine ne fit commerce de cet art qu’aux XVIIIe et XIXe siècles, où de nombreux tissus peints furent destinés à l’exportation. La peinture sur soie a traversé les déserts, les montagnes, les océans et conquis l’Occident.

En rentrant en France, en 1986, j'ai abandonné le métier de professeur pour ouvrir un atelier à Brioude (Haute Loire) en tant qu'artisan. j'exposais mes créations : abat-jours, foulards, coussins, carte, etc. et, j'organisais
des stages : serti gutta, aquarelles sur antifusant, réserves à la cire.

En 1980, je fus atteinte du virus de la peinture sur soie lors d'une exposition à Douala (Cameroun) où j'exerçais le métier de professeur de mécanique industrielle.
Après quelques bases - serti gutta et découverte des peintures-