Cédric Gouverneur : Blanche Terre Verte
D’un claquement de langue, Natoralik ordonna aux chiens de se lancer. Les bêtes se déployèrent en éventail et s’élancèrent sans un cri, avec une joie manifeste. Comme un étrange oiseau, le fouet dansait autour de la meute, sans jamais l’effleurer.
Chez nous ? s’étonna Harald. Le jarl ne craint-il pas que je m’enfuie ?
Les cousins échangèrent un coup d’œil amer, et il comprit sa naïveté : s’enfuir, pour aller où ? La colonie, c’était le monde.
En saisissant son harpon, une pensée le submergea : chasseur, réalisait-il. Il était chasseur, et même un chasseur habile, brave. Voilà un aspect de sa vie passée qui demeurait. Un aspect qu’il pouvait non seulement conserver, mais mettre en valeur.
Arsanerit, se répéta-t-il. Arsanerit est mon nom. Il soupesa son harpon et se promit d’en faire bon usage.
Ouvrage lu rapidement. Écriture agréable et limpide.
Respect des sources historiques, de très belles descriptions permettant à l'imagination de s'évader dans cette société Viking.
Ouvrage à recommander.
Une suite pourrait être envisagée, A quand un deuxième tome
Ils se poseraient des questions plus tard. Tout ce qu’ils savaient, c’est que Magnus était un menteur et un voleur. Et qu’une bataille était comme une corne pour boire : une fois entamée, on devait la vider avant de la reposer.
La seule raison pour laquelle ils ne nous ont pas encore massacrés, saisit-il en croisant les regards ébahis des Skrælings, c’est qu’ils sont aussi surpris par notre apparence que nous le sommes par la leur.