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3.57/5 (sur 359 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montluçon
Biographie :

Cedric Lalaury est né à Montluçon. Après avoir étudié les lettres modernes à l'Université Blaise Pascal de Clermont II où il a notamment travaillé sur Giono, Aragon, et les littératures des XIXème et XXème siècles, il décide de se consacrer à l'écriture. Grand admirateur de littérature classique (Proust, Henry James, Virginia Woolf, Faulkner...) et aussi de roman contemporain (horreur, policier, thriller, roman noir, roman populaire), il aime aussi bien Stephen King, Fred Vargas que Borges, Joyce Carol Oates ou John Irving et H.P. Lovecraft. Il porte un grand intérêt aux séries télévisées comme Lost, Sons of Anarchy, The Walking Dead, Breaking Bad, etc. Il aime à dire qu'il est habité, comme Diane de Margerie, par "la passion de l'énigme".

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Le samedi 15 septembre durant le Salon Fnac Livres, le nom du lauréat du concours d'écriture « À la découverte des talents de demain » a été dévoilé ! Coline Gatel succède donc à Cedric Lalaury avec son polar historique "Les Suppliciées du Rhône". Nous avons eu la grande joie de célébrer son prix lors d'une chaleureuse soirée à la librairie La Belle Hortense en compagnie de nos partenaires Kobo Writing Life et le Point. Le roman de la lauréate sera publié chez Préludes en février 2019 mais vous pouvez dès à présent le découvrir en numérique sur la plateforme Kobo via ce lien : https://www.kobo.com/fr/fr/ebook/les-suppliciees-du-rhone À vos liseuses !

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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
Bill rechercha le carton où Lisa avait rangé les albums photos (...)
Au bout d'une heure, il n'en avait épluché qu'un seul : il s'était laissé prendre au jeu et avait pris le temps de regarder longuement certaines photos. Ces instants à jamais perdus avaient quelque chose de rassurant et triste à la fois : une preuve que la vie n'avait pas été qu'un rêve, même si ce rêve évanescent s'éloignait en effaçant peu à peu chacun de ses protagonistes.
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Il avait peur.
Quand il put mettre ce mot tout simple sur le malaise horrifié qui l'envahissait, il se fit la réflexion qu'il l'avait toujours employé sans en connaître le sens profond jusqu'à ce jour. Peut-être en allait-il de la peur comme de l'amour : on en parlait trop souvent sans l'avoir jamais rencontrée.
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Il quitta la pièce sans un regard pour Bill. A nouveau seul, ce dernier crut un bref instant qu'il allait mourir : toute son énergie l'abandonnait doucement et il sentait qu'il tombait dans un gouffre ouaté et doux. C'était une chute légère, enivrante et éternelle.
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Petits fours, champagne, et tout un tas d'autres mets plus appétissants les uns que les autres. Les gens étaient heureux et ne vivaient plus que dans cette instant artistique, le regard rivé sur Kirkpatrick.
Tous, sauf Bill
Il jurait dans ce paysage comme une toile de Soulages égarée dans une exposition consacrée à Botero.
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Bill trouva aussi un paquet emballé dans du papier kraft et sur lequel figuraient seulement ses nom et prénom. Pas besoin d'être médium pour deviner qu'il s'agissait d'un livre : il arrivait qu'un des collègues de Bill lui offre un exemplaire de la dernière publication qu'il avait rédigée (…).
(…) Certains professeurs se piquaient de littérature et produisaient eux-mêmes des romans ou des nouvelles. Un recueil de poésie était envisageable, parfois, et on atteignait là des sommets d'horreur.
(p. 38)
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Parmi la batterie de meures du rapport on lisait des choses comme le droit à la pérennisation des expérimentations efficientes et l'impératif de moderniser la péréquation et de stimuler de nouvelles alliances contractuelles. Quelle tait cette langue étrangère ? De quoi les auteurs de phrases pareilles nourrissaient-ils leur vie ?
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La plupart du temps, Bill ne croyait pas en Dieu, sauf lorsqu'il souffrait d'insomnie. Une invention aussi perverse et dépourvue de bon sens - empêcher un organisme fatigué de se reposer pour reprendre ses forces - ne pouvait être le fruit
du hasard.
Lisa n'avait pas ce genre de problèmes : chaque soir, quelques minutes après s'être couchée, elle sombrait dans un sommeil de huit heures qu'aucun orage ni aucune attaque nucléaire n'auraient pu interrompre.
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L'irruption de ce livre dans sa vie le contraignait à se pencher sur ses souvenirs et sur tous ceux qui les peuplaient. Il l'obligeait à renouer des liens volontairement rompus depuis plus de vingt ans avec la ferme intention de tourner le dos à tout ça, cependant le passé semblait doué d'une vie propre et fatale. Impossible d'échapper à son emprise : ce qui a été fait un jour jamais ne pourra être défait.
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[ un prof de fac presque quinquagénaire ]
De son côté, Bill [la] voyait comme la ravissante étudiante miraculeusement débarquée d'un Etat de bouseux pour venir apporter une touche de lumière et de fraîcheur dans sa vie.
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Bill eut l'impression d'être dans une de ces périodes précédant les divorces au cours desquelles les clans familiaux et amicaux se dessinent avec une rapidité extraordinaire.
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