Cédrick Le Bihan

"J'entends le vieux loup( de mer), le goéland et la mouette

J'entends la mouette chanter..." Pardon Nolween Leroy.

Non, je ne parle pas de Nolween Leroy, quand je parle de mouette. Mais de Guidasse qui est un...goéland, une dame goéland:

-"Et y a pas quelqu'un pour leur dire à tous que je suis un goéland et pas une mouette ? GAST !"





Pacifique le Quellec est un vieux loup de mer, dont l'univers se limite à la pêche au bar et au comptoir du bar.... Lorsqu'il est seul en mer, sur son chalutier "Denise", Guidasse vient lui parler.

Les piliers du bar se foutent de sa gueule, à ce sujet.

- "Qu'est ce qu'elle te dit, la mouette? Que tu pues du bec?"





Mais voici Alice, une rousse qui débarque dans la vie de Le Quellec. Une jolie fille qui lui demande d'emmener faire du "snorkeling" et qui veut bronzer "topless". "Taupelaisse", c'est quoi ce mot? Demande le Guellec.

- "Ne me dis pas que tu m'as confondue avec cette poule d'eau?" Fait Guidasse.





Un vieux célibataire, une jeune sirène et une femelle goéland? Guidasse va -elle supporter cette jolie naïade?Le Quellec sera-t-il encore la risée de ses copains de comptoir ?





"Juste un peu d'eau sur les lèvres

Juste pour me souvenir

De ce dernier baiser amer

Juste avant de t'enfuir"





Au gré des flashbacks, on découvre le passé du marin-pêcheur (avec barbe, jogging orange et mégot au bord des lèvres ) sa sensibilité et sa nostalgie..

Une bolée d'air iodé:" Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer!"





"Dis-moi juste que tu es ici

Sous l'océan enfoui

Dans les bras d'une sirène qui

Te chantera toute la nuit

Te chantera toute la nuit." Juste pour me souvenir, Nolween leroy.

C'est l'histoire de Pacifique le Quellec, pêcheur breton ronchon, qui fait de la philo de comptoir à deux balles...



Juste deux étoiles pour les bleus, la Bretagne et la mouette ...pardon le goéland qui parle, parce qu'en ce qui concerne le fond , je le trouve vide, c'est même abyssal. Ce n'est même pas drôle, ni grinçant, ni impertinent comme les Bidochon du même éditeur. Un peu rageant quand même !



Je suis peut-être d'humeur grognon, déçue par cette histoire, sans scénario, très statique, sans direction, ni début, ni fin, une somme de clichés et des dialogues indigents. Les décors et les couleurs sont agréables, mais évoluent dedans, des personnages aux traits grossiers déplaisants. On dirait presque qu'ils se sont trompés de BD. Un manque de cohérence total.



Pardon, j'ai l'impression d'être méchante...mais pour tout vous dire, dans la catégorie humour léger humaniste, je préfère nettement les personnages des Vieux fourneaux. Les scénarios de Lupano sont efficaces, y compris lorsqu'on n'a pas de texte comme dans Un océan d'amour. On rit beaucoup .



Je n'aurais jamais choisi cette BD, si je l'avais tenue dans mes mains, et feuilletée quelque peu. C’est une opération masse critiques de Babelio et les surprises de la dégustation à l'aveugle . Force est de constater que je ne suis pas le public cible de cet ouvrage, mais aussi, sur lequel peu de lecteurs se sont précipités, on dirait bien.



Alors, je fais le job, merci à Babelio et aux éditions Audie Fluide Glacial. Désolée ! Je n'ai pas aimé mais comme on dit , ce n'est qu'un modeste avis totalement subjectif.

Peu de billet sur cette bande dessinée, découverte par hasard. Et je trouve que c'est dommage de passer à côté. J'ai aimé le côté bourru mais tendre de ce Pacifique Le Quellec, vrai breton et marin-pêcheur pour vivre, ce qu'il n'avait pas prévu au départ. Le plus, c'est Guidasse la mouette, bavarde - mais seulement avec Pacifique. Elle a un fichu caractère mais ce n'est pas une mouette mais un goéland assez cynique, qui a le "bec" bien pendu.

Une histoire qui évoque de nombreux sujets, dans un ton doux-amer. On s'amuse du caractère du pêcheur en survêtement orange, des discussions de comptoir, des coups de gueule de Pacifique à qui la vie n'a pas fait de cadeau.

Ambiance Bretagne garantie, dessin lumineux et très lisible. Rondeurs et couleurs amènent un ton bienveillant à l'ensemble qui n'est pas du tout mièvre ( c'est Fluide glacial tout de même ). Un ton juste pour une bd sympathique, drôle et touchante.

Un tome 2 était prévu, à voir s'il est paru.

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Du bleu, de la pluie, oui on part bien en Bretagne, en compagnie d'un âne mystérieux a l'air revêche.

C'est peu bavard, et au départ il n'y a guère qu'une voix off pour nous guider, nous aider à comprendre. Mulo mène une quête, sur son passé. C'est progressive, tout ne se révèle que peu à peu.

Les personnages sont esquissés avec peu de détails, et pourtant je les trouve parlant, bien que taiseux. Quelque chose passe dans les dessins, les silences, les quelques mots, les ellipses.

La variété dans la mise en page donne du rythme. Les couleurs sont très réussies, participent à l'ambiance du récit. Les dessins recèlent parfois des détails, des clins d'oeil. Et j'ai apprécié le découpage en sorte de chapitres avec des dictons (je crois) en français et en breton. Là aussi, ça participe à l'ambiance.

Le petit cahier graphique en bonus est sympa pour découvrir les croquis !

Atmosphère sombre, personnages troublés, ambiance de roman noir, et personnages animaliers à la manière de Sokal et son inspecteur Canardo. La référence est manifeste, et c'est plutôt réussi. Le décor breton donne à cette aventure un sorte d’exotisme et un certain caractère, avec quelques beaux paysages portuaires qui viennent rythmer cette aventure et lui donner une ambiance feutrée contrastant avec la violence qui se développe au fil de l'aventure. C'est une réussite, grâce à cette ambiance noire bien maîtrisée, un suspense abouti malgré une histoire quand même très classique et des personnages qui auraient mérités un développement plus poussé.

Roman graphique anthropomorphique d'un jeune appelé Mulo dont le passé trouble va trouver réponse sur une ile de Bretagne; mais seulement après avoir risqué sa vie car certains ne souhaitent pas que la vérité soit étalée au grand jour.

Un carnet graphique en fin d'album avec de plaisantes esquisses.

Décidément, « Blacksad » fait des émules ! Il en aura fallu du temps, mais le polar animalier est aujourd’hui en plein boom. « Les ailes du singe », « Jack Wolfgang » et maintenant « Mulo ». Issus de la BD jeunesse (entre autres), PoG et Cédrick Le Bihan nous propose un premier tome façon roman noir. Une histoire de vengeance où l’on vient remuer le passé… Le tout est publié chez Dargaud pour 82 pages.



Mulo est une mule. Ainsi, dans ce petit monde animalier, il est un bâtard. Il se rend sur une île, en Bretagne, pour comprendre son passé. Toute son enfance et ses drames trouveront leur réponse une fois qu’il aura mis pied à terre… De Mulo, on ne saura pas grand-chose : ce n’est pas un détective, un policier ou même un journaliste. Il enquête pour lui.



Le côté breton m’avait un peu inquiété. S’il est mis un peu en avant de façon artificiel (avec des proverbes à chaque fin de chapitre ou des personnages traduits), ce n’est pas gênant plus que ça. Mais il est dommage que les bretons se sentent obligés d’en rajouter. L’histoire pourrait se passer sur une île ailleurs, ça ne changerait rien à son déroulement ou à ses personnages.



La narration de PoG prend son temps. On voit Mulo faire du stop, puis prendre le bateau, puis arriver sur l’île. On nous fait comprendre qu’il vient pour une affaire personnelle, certainement grave, mais les auteurs nous font mariner. Ces pages sont assez réussies en termes de narration. Elles installent une atmosphère, mettent Mulo dans la position de celui qui vient perturber un quotidien routinier… Hélas, c’est aussi un défaut car en fin d’ouvrage la résolution paraît bien rapide. Et finalement, le côté polar, enquête, n’est vraiment pas le point fort. L’histoire est très classique, sans véritables rebondissements.



Quelques facilités scénaristiques viennent ternir l’ensemble. Ne serait-ce que parce que Mulo vienne sur l’île suite à une lettre qu’on lui a envoyé. Son « complice » sur place manque un peu de réalisme. On passe un peu sur cet écueil par le système de chapitres qui distillent les informations à sa manière, parfois sans texte. La narration est bonne mais l’histoire un peu légère.



Graphiquement, Cédrick Le Bihan fait du beau travail. Certaines planches sont particulièrement réussies : dynamiques, chargées de détails, utilisant des plans originaux… C’est du beau travail dans l’ensemble, une belle science du cadrage et du rythme. Malgré tout, le dessin paraît par moment un peu enfantin. Globalement, le style polar est respecté, avec des couleurs grisâtres, des attitudes délétères… Seules quelques cases font un peu jeunesse.



« Mulo » n’est pas pleinement réussi. Ce premier tome possède de belles qualités narratives et graphiques, mais mérite de mûrir encore un peu. Le personnage semble d’ailleurs surdéveloppé : on le présente comme un bâtard qui a subi des humiliations toute sa vie à cause de ça, mais cela ne ressort pas (encore ?) dans la BD. On connaît désormais le passé de Mulo, reste à développer un peu son personnage. À suivre !
Lien : http://blogbrother.fr/mulo-t..

L’effet de remplacer des hommes par des animaux n’est pas nouveau dans la bande dessinée : c’est le moins qu’on puisse dire. Nous aurons droit cette fois-ci à une tête de mulot. Pour autant, on ne pourra pas dire qu’on fait bêtement du surplace. C’est un récit assez dynamique ayant pour cadre la Bretagne et une enquête policière. L’âne taiseux et entêté va s’obstiner dans sa quête des origines et de la vérité.



Sous un graphisme plutôt enfantin, nous aurons droit à un véritable polar noir. Il n’est pas sûr que cette œuvre puisse trouver son public car les codes et l’assemblage semblent faussés. C’est un travail tout de même assez honnête avec une fin étonnante. Bref, on évitera les âneries avec ce polar animalier.

Comme il est facile d'évoquer Blacksad... De l'anthropomorphisme, du thriller, du roman noir de noir... Facile d'évoquer Blacksad... et erroné à mon avis.



Mulo revient sur l'île de sa naissance. Une île où une vieille conserverie à l'abandon est le lieu de rendez-vous... Traquenard ou derniers remords d'un pourri qui veut expier... on peut hésiter. Mulo ne se pose pas de question. Il y va. Quand on n'a plus de racines, on s'accroche à tout ce que l'on peut. Les événements s'enchaînent, inscrits dans le bronze des romans noirs.



Avec Mulo, on est (mais ce n'est que mon avis) dans Daeninckx qui fricoterait avec Sokal. Daeninckx et la Bretagne, le désespoir, un destin crevé, un horizon bouché. Même la délivrance a un goût amer pour Mulo.



Une très belle BD, au rythme soutenu, Avec des personnages principaux et secondaires forts et bien définis.

J’ai totalement craqué sur la couverture de cette bande dessinée sans savoir dans quoi je me lançais. Avec la quatrième de couverture, je pensais au départ qu’il s’agirait d’un ouvrage sur un jeune qui ne serait pas accepté par les autres à cause de sa différence. Ça n’avait absolument rien à voir avec ça 😀 Il s’agit quand même d’un récit sur l’identité, mais pas dans le sens où je le croyais.



Mulo a été élevé dans un orphelinat. Quand il reçoit une lettre qui lui donne des indices sur son passé, il ne peut pas s’empêcher de partir en quête de son identité. Qui étaient ses parents? Pourquoi l’ont-ils abandonné? Il débarque en Bretagne, mais ce qu’il va découvrir va bien sûr le chambouler, mais va aussi le mettre en danger mortel. Qui peut bien vouloir autant qu’il connaisse la vérité et à quel prix?



La bande dessinée est divisée en plusieurs parties et chaque page d’en-tête de chapitre est blanche, avec un dicton breton (et sa traduction, pour ceux, comme moi, qui ne comprendraient pas le breton :p ), ainsi qu’un objet qui va se révéler important pour la suite. La première édition comporte également un très beau cahier graphique à la fin !



J’ai vraiment adoré les dessins de cet ouvrage ! Le trait est plutôt arrondi, assez doux, ce qui contraste fort avec l’histoire plutôt sombre et violente qui est racontée. De plus, les couleurs sont assez vives, ce qui donne un ton vraiment particulier à cette bande dessinée. Un clair-obscur entre l’illustration et le scénario que j’ai beaucoup aimé.



Tous les personnages sont des animaux. Les « méchants » sont représentés par des animaux chasseurs comme le loup, ou des félins, alors que les « gentils » sont plutôt des proies : des lapins, des poulets, etc. Notre protagoniste ne va pas trop savoir où se situer. Alors qu’au début, il pensait être un citoyen ordinaire, sans histoire, il va vite découvrir qu’on peut aisément basculer du côté obscur. Un personnage très intéressant, qui semble au départ retiré dans son monde, mais qui va prendre de la carrure et de l’ambition au fur et à mesure que le récit avance. Et de la force, il va en avoir besoin pour surmonter tous les dangers auxquels il sera confronté !



Une belle histoire sur la quête d’identité d’un orphelin, qui ne va cependant pas aimer ce qu’il va découvrir. Une recherche de son passé qui va l’entraîner dans des situations dangereuses. Un magnifique coup de crayon, doux, aux traits fort arrondis, qui contraste avec la violence du scénario. Je recommande cette bande dessinée originale et poignante !
Lien : https://livraisonslitteraire..

J'ai un peu de retard de lecture.

Je profite donc d'une journée Off, pour dépiler tout ce qu'il faut que je me résigne à rendre à la médiathèque.

Et cette BD, et là depuis quelques semaines : coup de coeur d'un autre participant au challenge BD, mais, je n'arrivais pas à m'y jeter... je ne sais pas pourquoi...

Et finalement, j'ai bien aimé cette enquête ! Cette lecture est classé en BD adulte, mais le dessin, comme la simplicité de l'intrigue me pousse à penser que ce pourrait plutôt être un BD ado.

C'est facile à lire.

Les chapitres assez courts, découpent l'histoire avec des proverbes Bretons assez clichés, mais qui font toujours sourire.

C'est un tome 1, mais l'histoire me semble complète, et je n'attend pas de suite....

J'ai passé un agréable moment de lecture.

Ce thriller animalier nous entraîne avec Mulo sur une petite île bretonne, sous une pluie qui n'augure rien de bon pour la bête. Pourquoi est-il là ? Pourquoi va-t-il fouiner dans une vieille usine désaffecté ? Quel est le lien avec son passé ? Ce héros morose et torturé ne se livre pas au premier coup d'oeil. Patience, les indices et les révélations doivent se savourer car ce thriller titille son lecteur...



Le rythme est loin d’être lent et les scènes d’action sont particulièrement bien faites. Vous le comprendrez dès les premiers chapitres en voyant des chiens haineux courser Mulo. Car oui, la très bonne idée de cette bd (outre une qualité narrative et graphique sans conteste) vient du découpage de l’histoire en « chapitre », en « scène », séparés par une page blanche où un proverbe breton attend le lecteur (dans sa langue originale et traduite bien sûr). A méditer donc les Qui ne sait trouvera à s’instruire ou Amères les larmes qui coulent, plus amères celles qui ne coulent pas.



Quand au dessin, je l’ai trouvé majestueux. On ne peut s’empêcher de penser à la série Blacksad à cause du zoomorphisme mais Cédrick Le Bihan a vraiment sa touche personnelle et peint des décors sombres pour des personnages vifs et singuliers.



Je vous conseille très fortement la lecture de cette BD (je ne sais plus qui me l’avait conseillé mais il/elle avait bien fait !)
Lien : http://boumabib.fr/2018/04/1..

Mulo c'est l'histoire anthropomorphe d'un mulet orphelin déclinée en courts chapitres annoncés par des dictons sous-titrés en breton. pas drôle du tout. c'est noir. des bagarres, des armes, du sang et de la drogue.

la première édition est augmentée d'un cahier graphique bonus.

J'ai particulièrement apprécié cette BD avec tous les clins d'oeil liés à la Bretagne! Une enquête animalière avec un dessin recherché et une histoire simple et efficace!

Une bande dessinée, qui a de jolies dessins, de belles couleurs, par contre niveau dialogue, c'est injure sur injure et ça plombe la bd.

Je m'attendais vraiment à autre chose, de l'humour surtout. Loins de là, Pacifique est un homme terne, qui a part son bateau et ses bières n'est guère intéressant. Sauf qu'il a une mouette qui parle.

Le jour où Alice débarque, il va s'ouvrir, se souvenir et nouer une amitié avec celle-ci. Puis son rêve de devenir peintre va refaire surface.

L'histoire aurait pu être sympa mais ça part un peu dans tout les sens et n'a pas grand intérêt, dommage.

Lien : http://pandamis.blogspot.be/..

(LX971) Un album qui fleure bon la beauferie sans parvenir à s'en défaire ; même la mouette (qui est en fait un goéland = seule info de taille !) est assez gratinée. le graphisme est plaisant (sans plus) mais le scénario et les dialogues sont eux très décevants. Ni réalisme ni satire sociale, c'est maigre comme un jour sans pain. Non pour le prix.

(NP976) non pour le prix

Entre fiction humoristique légère et fable humaniste, Ô Pacifique, l'eau qui dort est une BD rafraîchissante mais dont la profondeur de certains propos n'est qu'effleurée. C'est une lecture dans laquelle il est agréable d'entrer mais dont on ne ressortira pas forcément fort de beaucoup de choses en plus.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Crachin Breton, le Tome 1 des aventures d’un personnage torturé. Le dessinateur breton, Cédrick Le Bihan, n’en revient toujours pas.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

Crachin Breton pose les bases d'un héros dont le potentiel est flagrant. Un second acte - lui aussi auto-conclusif - doit suivre rapidement et, à n'en pas douter, gommera les légers défauts de ce qui constitue tout de même une très bonne entrée en matière.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..