La distance libère certaines pensées que je n’aurais pu dévoiler en sa présence. Je n’ai jamais eu pour habitude de livrer mes états d’âme, mais ce soir, devant mon clavier, tout est plus facile. Je ne sens aucun regard posé sur moi. Je me sens libre de pianoter tous les mots qui ont envie de s’échapper à force d’avoir été trop longtemps retenus prisonniers, par pudeur ou par peur.