Céline Delhaye

On dit souvent que les yeux sont les fenêtres de l'âme. Si c'est vrai, alors et sans conteste, Apolline a tout d'une personne aimante, intelligente, altruiste et dévouée. De plus, belle à en couper le souffle. Il m'a suffi d'un regard pour être immédiatement captivé par cette femme magnifique.

Mais ce n'est pas elle qui accapare mon esprit depuis vingt-cinq ans. Ce n'est pas elle qui fait vaciller mon coeur quand je la dévisage, quand je la touche, quand je respire son odeur. Ce n'est pas elle qui occupe mes pensées nuit et jour et qui s'immisce dans ma tête quand nous faisons l'amour. Je ne me sens pas vivant, entier, maître de l'univers, grâce à elle.
Ce n'est pas elle qui m'a offert mon premier baiser.
L'évidence fait mal, très mal, bien trop mal, mais je ne peux plus le nier.
Je ne peux plus me cacher la vérité.
Et la vérité est que je ne suis pas amoureux d'Apolline.
Je suis amoureux de Cassidy.
Ça a toujours été Cassidy.