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Citation de gabrielleviszs


« Chunzu la fixait en retour. Chunzu dont le corps frôlait le sien provoquant chez Aijee une chaleur inconnue qui semblait l’entourer malgré l’épaisseur de ses vêtements. Le fils du ministre de la défense inclina légèrement le buste en avant afin que son visage soit plus près de celui de la jeune femme. Celle-ci ne parvint plus à respirer normalement.
Elle crut qu’il s’apprêtait à l’embrasser. Cette idée saugrenue prit la forme de l’intime conviction. Que c’était à cela qu’il songeait en cet instant… tout comme elle. La princesse souhaitait et redoutait ce baiser. Il approcha davantage sa bouche tout en la contemplant droit dans les yeux. Aijee ferma les siens sur-le-champ puis pinça violemment ses lèvres l’une contre l’autre. Soudain, Chunzu rit doucement et lorsque la jeune femme rouvrit les paupières, elle constata qu’il s’était largement éloigné pour la dévisager avec amusement. La princesse rougit brutalement, honteuse d’avoir espéré qu’il l’embrasse.

— Princesse… Je ne suis pas le genre d’homme romantique qui courtise. Je vais être sincère avec vous… ne me choisissez pas. Vivez donc une délicieuse romance avec l’un de vos prétendants. Mon terrain de jeu n’est pas adapté pour une innocente telle que vous. Aijee croisa les bras dans une attitude défensive afin de camoufler sa gêne mais aussi sa déception.

— Je ne suis pas aussi naïve que vous paraissez le croire, monsieur.
Ma meilleure amie est une Sangha.
Chunzu haussa un sourcil clairement moqueur.

— Oh… vraiment ?
— Vraiment ! fit la jeune femme, irritée. »
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