Citations de Céline Musmeaux (530)
"- Tu es la rencontre de ma vie. [Diego]" (Chapitre 38, page 165)
"Comme elle ravale son ego, je fais de même avec le mien. Je l'interromps en prenant sa main.
- Tessa, on a fait ça ensemble. [Diego]
Ses yeux de biche s'illuminent de pudeur. Elle secoue la tête.
- Ta mélodie... [Tessa]
J'entrelace nos doigts.
- Tes mots. [Diego]" - (Chapitre 38, page 164)
"- Attention ! Si tu lui fais du mal, tu auras affaire à moi. [Diego]
Pas intimidée, elle me répond :
- Je n'aurais pas besoin de lui faire du mal, tu vas t'en charger tout seul. [Laura]" - (Chapitre 36, page 156)
"- Tu l'as dit toi-même dans ta chanson, j'ai eu un coup de foudre pour toi. [Diego]" - (Chapitre 27, page 119)
Aurélia est en colère. Elle avance tout droit en dévorant son sandwich.
Par conséquent, je soupire :
- Attends-moi.
Elle ne me répond pas. Je déduis qu'on va encore se disputer. Aurélia fonce vers la dune. Je suppose qu'elle va tenter l'ascension de nuit pour se défouler. Alors, j'accélère pour la rattraper.
- Aurélia?
Cette furie se met à courir. Je fais de même. Nous dévalons le chemin jusqu'à ce qu'elle essaie de monter la dune en passant entre les pins.
Comme elle s'enfonce dans le sable, je l'attrape d'un bras en grognant :
- Tu as fini tes conneries ?
"Mon père m'a appris que peu importe là où on est, le ciel est toujours le même. Il suffit de lever les yeux pour se sentir proche de la personne à qui on pense."
" ce qui nous oppose n’a aucun poids quand ce qui nous lie est plus fort que tout "
Comme toutes les adolescentes, Eva se cherche à travers le regard des autres, mais elle ne s’y retrouve pas. Elle se sent donc exclue. Ce qui exhorte son excitabilité et sa sensibilité au monde qui l’entoure. Elle est prisonnière d’un sentiment de culpabilité omniprésent parce qu’elle veut une place qu’elle ne peut pas occuper.
Sa bouche se pose contre la mienne. Ce baiser plein de rage me transmet sa frustration. Je le mords. Il fait de même. Je voudrais reculer, mais il me tient d’une main ferme. Donc, je me laisse happer par sa domination soudaine. Je prends tout, je veux tout de lui. Et il le sait, il le sent.
Lorsque tu n’étais pas là, tu me manquais. Chaque fois que tu étais là, je te voulais. Alors, quand je me suis senti trahi, mon monde s’est effondré. Je refusais d’accepter que tout ça pouvait être faux. Mais en fuyant, je nous ai fait du mal à tous les deux…
Le courage n’est pas ma qualité première. Pourtant, j’en fais preuve pour une fois. Je colle ma bouche à la sienne. Je m’attends à me prendre une baffe, un coup dans les couilles, n’importe quoi pour m’expulser. Néanmoins, c’est un baiser mouillé de ses larmes que je reçois. Alors, tout vrille dans mon esprit, encore une fois.
Je n’ai pas besoin de fausses amitiés. Si je veux sortir, il me suffit d’aller en boîte pour faire des rencontres. D’un claquement de doigts, je me fais un mec…
Il n’a que sa colère et sa frustration pour le faire. Thibault est un lâche, assumer ce qu’il ressent, c’est trop compliqué pour lui. Alors, je suppose qu’en se défoulant sur moi, il croit que je vais faire le premier pas. Mais il se plante lourdement ! Cette fois, je ne reviendrai pas vers lui. Il m’a blessée bien plus que je ne l’ai meurtri.
Qu’est-ce qui m’a prise d’aimer un loser pareil ? Dire que j’ai pleuré une bonne partie de la soirée à cause de lui et que je me suis sentie coupable de lui avoir menti ! Je suis vraiment trop conne ! J’ai perdu mon temps avec lui. Dès que je me suis rendu compte que l’écrivain et l’homme derrière le pseudo étaient différents, j’aurais dû en rester là !
Je t’ai traitée de folle sans même te laisser t’exprimer. Bien que tes justifications ne doivent pas voler haut, j’aurais pu réagir avec moins de violence. Je me suis comporté comme le roi des cons, comme cette fois-là en boîte. Sauf que là, je n’ai même pas l’excuse d’être bourré. J’étais sobre, mais paniqué. Une vraie chochotte qui s’est mis à hurler à tout va…
J’ai cru qu’on était ami. Je lui ai confié mes secrets, mes inquiétudes, mes peurs, et elle s’en est servie contre moi.
J’ai cru que j’avais trouvé mon âme sœur. Enfin, ma partenaire de vie. Avec Rachel, tout me paraissait plus simple. Du moins, ça se réglait vite. Mes doutes, mes craintes, je les transmettais comme un con à celle qui me les provoquait ! La boucle était ainsi bouclée. Elle avait toutes les réponses. Je me suis fait mener par le bout du nez…
J’aurais vécu pendant quelques mois mon fantasme, mon rêve, ou plutôt, une jolie histoire parce que de mon côté, j’étais sincère et j’ai tout fait pour le tirer vers le haut. S’il ne comprend pas ça, je ne peux rien pour lui. Je n’irai pas ramper devant sa porte et le supplier. Je l’ai fait sous le coup de la panique, parce que j’espérais son écoute, son amour. Je n’ai obtenu que de la douleur, des larmes, une paire de béquilles et quelques points. Ma blessure la plus impressionnante est invisible, dans mon cœur. J’ai joué avec le feu et je me suis brûlée…
Elle m’a mené par le bout du nez. Elle m’a fait tomber dans ses filets. Elle a manipulé mes sentiments au point qu’à présent, je ne sais même plus si je l’aime ou si tout ça n’était qu’une illusion. Encore une fois, j’ai été pris pour un con…
Il ne sait pas que j’étais la seule à l’aimer au point de trouver chacun de ses défauts mignons. Non, il ne sait pas que je l’ai aidé en secret, que j’ai tout fait pour lui donner confiance en lui et que s’il a réussi à se lancer dans son nouveau bouquin, c’est uniquement parce que j’étais là pour lui botter le cul. Il m’a prise et il m’a jetée comme si je n’étais rien pour lui. Il a oublié ses sentiments pour moi, et les miens. Oui, il a oublié de me traiter comme un être humain.