Nationalité : France
Né(e) à : Dijon , le 15 février 1781
Mort(e) à : Paris , le 5 juin 1857
Né(e) à : Dijon , le 15 février 1781
Mort(e) à : Paris , le 5 juin 1857
Biographie :
Poète et tragédien reconnu à son époque, il collabora à la Gazette de France. Il fréquente le salon de madame Vigée-Lebrun.
Royaliste libéral, pensionné par Charles X, il est élu à l'Académie française contre Lamartine le 13 avril 1826 et vota par la suite contre Victor Hugo, dont il fut le censeur pour Hernani et Marion Delorme, et Alfred de Vigny.
Nerval écrivit deux satires contre lui, dont Complainte sur l'immortalité de Monsieur Briffaut (sic).
Poète et tragédien reconnu à son époque, il collabora à la Gazette de France. Il fréquente le salon de madame Vigée-Lebrun.
Royaliste libéral, pensionné par Charles X, il est élu à l'Académie française contre Lamartine le 13 avril 1826 et vota par la suite contre Victor Hugo, dont il fut le censeur pour Hernani et Marion Delorme, et Alfred de Vigny.
Nerval écrivit deux satires contre lui, dont Complainte sur l'immortalité de Monsieur Briffaut (sic).
Source : http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/charles-brifaut
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Citations et extraits (3)
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O guerre insatiable, et voilà ton ouvrage !
Guerre, monstre affamé du malheur des humains !
Les flots du sang qui coule ont un plus doux murmure
A ton oreille impure
Que le bruit des concerts, charme de nos festins.
Les pleurs sont ta boisson, le deuil est ta parure ;
Des Etats en lambeaux, déchirés sous tes mains,
Les cadavres sont ta pâture.
Guerre, monstre affamé du malheur des humains !
Les flots du sang qui coule ont un plus doux murmure
A ton oreille impure
Que le bruit des concerts, charme de nos festins.
Les pleurs sont ta boisson, le deuil est ta parure ;
Des Etats en lambeaux, déchirés sous tes mains,
Les cadavres sont ta pâture.
Quel siècle ! Nul respect des antiques vertus ;
De l'honneur déserté les autels abattus ;
Des courtisans sans mœurs, des guerriers sans courage ;
Les faveurs pour le fou, les exils pour le sage ;
La discorde partout ; des pédants empourprés
Du trône de leur maître usurpant les degrés ;
De l'honneur déserté les autels abattus ;
Des courtisans sans mœurs, des guerriers sans courage ;
Les faveurs pour le fou, les exils pour le sage ;
La discorde partout ; des pédants empourprés
Du trône de leur maître usurpant les degrés ;
J'ai daigné dans ces lieux
D'une femme plaintive accueillir la prière.
D'une femme plaintive accueillir la prière.
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