AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Charles Dufresny (3)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La coquette de village ou Le lot supposé

La jolie fille d'un fermier est poussée par une femme plus âgée à essayer de trouver le mari le plus avantageux, sans décourager ses autres prétendants. Elle arrive très bien à les manipuler. Mais son prétendant le moins fortuné, par un stratagème (gain supposé à la loterie) arrive à l'obliger à dire à ses divers prétendants ses véritables sentiments, en espérant pouvoir l'épouser lorsqu'elle aura perdu espoir de s'établir ailleurs.



Je n'ai pas été complètement convaincue par ce texte, avec le paysan qui jargonne, une intrigue somme toute très linéaire, et des personnages peu sympathiques dans leur ensemble, et plutôt d'une pièce. Même si cela donne une peinture de la société de l'époque, avec l'importance de plus en plus grande de l'argent, et aussi la loterie comme espoir de changer de vie.
Commenter  J’apprécie          10
Le faux sincère

Même s'il est toujours agréable de retrouver le style de Dufresny, c'est à dire de l'allant, de la verve, des phrases concises, un comique spirituel, je l'ai vu beaucoup plus inspiré dans Le mariage fait et rompu, Le chevalier joueur ou Le dédit dont les intrigues sont moins embrouillées. Transposé dans le monde actuel, le faux sincère ferait de la politique. On dirait qu'il parle sans filtre et ne s'adonne pas à la langue de bois. Il flatterait ses interlocuteurs en épousant leurs idées dans le but de mieux parvenir à ses fins. Hélas, si Dufresny veut faire le portrait du courtisan, il n'atteint pas entièrement son but. Dans une réplique, il compare le faux sincère au faux dévot (Tartuffe). Le chevalier (d'industrie ?) est un personnage récurrent de l'époque, il est nettement mieux dépeint par Dancourt ou Lesage.
Commenter  J’apprécie          00
Le chevalier joueur

Si Monsieur Jourdain ne savait pas qu'il s'exprimait en prose, il semblerait que d'autres copiaient en prose et utilisaient un nègre pour la traduire en vers. Ce sujet de pièce montrant la déchéance du joueur, et opposant Dufresny à Regnard, met en évidence un plagiat. Attention donc aux associations qui tournent mal lorsque l'un des deux auteurs proclame la paternité d'une œuvre ! Toutefois, il faut relativiser la chose car une polémique identique frappa d'autres célébrités du théâtre : entre Corneille et Molière, entre Shakespeare et Marlowe, etc. Sans parler des tragédies basées sur des thèmes mythologiques grecs où le nom de Sosie est assez évocateur (Amphitryon).

Dans le cas présent, j'ai une légère préférence pour celle de Dufresny, pas seulement parce qu'il est la victime, mais à cause de la qualité de ses descriptions des affres du joueur. Il faut dire qu'il savait de quoi il parlait ! Je le comparerai à la peinture psychologique du joueur de Dostoïevski. Quant à Regnard, oublions cet épisode malheureux en nous disant qu'il a suffisamment prouvé son talent sans avoir besoin de copier.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Dufresny (7)Voir plus

Quiz Voir plus

Le théâtre à travers les siècles

Le théâtre de Grèce Antique est surtout spécialisé dans...

La comédie
La tragédie
Le tragi-comique

22 questions
150 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}