La Comtesse Diane de Polignac m’avait fait promettre de lui écrire des nouvelles de l’armée. Elle reçoit l’une de mes lettres devant M. de Maurepas : « Voulez-vous savoir, dit-elle, des choses intéressantes ? C’est charmant à lui de se souvenir de moi, et de me mettre à même de vous en apprendre. »
Elle lit :
« Notre armée est composé d’infanterie et de cavalerie. Nous auront des pontons s’il faut passer des rivières. Notre artillerie servira à canonner. Si nous attaquons l’ennemi ou s’il nous attaque, il y aura vraisemblablement une bataille. Le temps est beau, mais s’il y a de la pluie, il y aura bien du monde de mouillé. Brûlez ma lettre, car à la Cour il ne faut rien laisser tomber et je ne veux pas me compromettre. »