En entrant dans cette caserne, en voyant ces murs, ces bâtiments, en découvrant ces centaines de visages inconnus, ces manières de parler tellement différentes de la mienne, dès la première minute, j’ai compris que j’étais seul, irrémédiablement seul, que je serais à jamais seul, que chaque être humain est misérablement seul, et depuis, je ne suis plus comme avant.