J'affectionnais particulièrement deux exercices. Le premier consistait à demeurer immobile et à observer longuement tout ce qui se trouvait dans mon champ de vision. Puis je fermais les yeux et devais me rappeler et me décrire tout ce que j'avais observé. Le second exercice était un peu semblable à celui-ci. Mais au lieu de porter mon regard sur ce qui m'entourait, je gardais les paupières closes et me racontais ce que je ressentais, ou ce qui me passait par la tête. (...) Parfois, je cessais de me parler, et une histoire se développait, qui m'entraînait fort loin, en des villes et des pays dont les noms me faisaient rêver.