je le dis au démon, qui ne sachant que faire, se fâcha, me dit que nul mortel n’avait joui d’autant de faveur que moi, que ma puissance égalait presque celle de la divinité, et qu’il craignait bien de n’avoir fait qu’un ingrat. Plein de fureur je saisis mon pacte, je répliquai qu’il était trop heureux de m’obéir, qu’il n’était que mon vil esclave, que pour le lui prouver je voulais égaler le Créateur et que moi-même je voulais créer. « Je m’attendais à cette demande, dit-il, je suis obligé d’exécuter tes volontés, autrement, notre traité serait rompu, mais tu es un insensé. »