AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : SIE88968_1950
Belfond (30/11/-1)
3/5   12 notes
Résumé :
(édition numérique)
Alors il n'y aurait que les Carpathes pour inventer des histoires de vampire, l'Écosse pour de beaux fantômes, et les souterrains et cachots sous les couvents d'Espagne pour que reviennent spectres et fantômes ? Ou bien il faudrait s'en remettre aux siècles passés pour les exorcismes, les esprits vengeurs, et les tours de cochon du diable et ses diableteaux ?

On a l'impression que Charles Nodier trouve cela grandement injust... >Voir plus
Que lire après InfernalianaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour des amoureux des sensations fortes et surnaturelles, voici une compilation des histoires de fantômes, de vampires et des manifestations démoniaques, ça se lit d'un trait, l'auteur ne prend pas la peine de maquiller des émotions avec de terrible épouvante comme on le voit dans des livres des d'horreur d'auteurs contemporains, par contre il se focalise à nous présenter des faits, à nous donner des réponses sur certains phénomènes surnaturels, pour ce qui est de la descente aux enfers, vous êtes bien servi,..
Commenter  J’apprécie          230
Sous titré : "anecdotes, petits romans, nouvelles et contes sur les revenants, les spectres, les démons et les vampires" (ouf !), "Infernaliana", publié en 1822, respecte à la lettre son long intitulé.

Nodier rassemble donc des textes de longueurs variables, parfois d'une seule page, sur ces thèmes fantastiques.

Relatant des faits de manière presque journalistique, ou les développant un peu sur quelques pages, l'auteur dessine un panorama des phénomènes surnaturels connus en son temps.

les textes les plus longs, s'accompagnent volontiers d'un aspect moralisateur.
Ainsi, le Diable punit une orgueilleuse dans ""Jeune fille flamande étranglée par le Diable", ou un spectre dénonce ses meurtriers dans "Le spectre d'Olivier"...
L'ensemble est d'une lecture rapide, et plaisante.

J'ajoute que ce livre (éditions Belfond, 1966) aussi "vieux" que moi, commence à jaunir doucement par la tranche, et est relié pleine toile.
Des petits plus qui, devrai-je passer pour un passéiste ringard, ont un charme que n'aura jamais une liseuse..!

Commenter  J’apprécie          160
Un petit recueil bien agréable de nouvelles fantastiques, toutes très courtes, trop courtes en fait souvent car il n'y a vraiment pas le temps pour la moindre complexité ou début de scénarios! Cela n'est pas déplaisant pour peu qu'on apprécie le genre: bien écrits, ils sont pourtant souvent prévisibles mais après tout dans une histoire de revenants, le lecteur serait bien déçu si un ou deux spectres ne pointaient pas obligatoirement le bout de leur nez ou si les victimes de vampires ne se révélaient pas à leur tour toutes fraîches et gonflées de sang des mois après leur enterrement !
Cela reste des petits textes qu'on peut apprécier, oui, mais tant qu'à faire si vous avez envie d'un recueil d'histoires fantastiques du dix-neuvième, je recommanderais plutôt Les mille et uns fantômes d'Alexandre Dumas père.
Commenter  J’apprécie          40
Une belle série de notes, contes, petits romans, selon la désignation de l'auteur, de quoi assouvir le goût que l'on peut avoir pour les histoires de fantômes et de vampires bien sanglants, ces dernières ouvrant le livre et peut être plus lassantes par l'horreur et la répétition (malgré le talent de Nodier pour tenter de varier le récit) que les histoires suivantes, qu'elles se déroulent en des temps chevaleresques ou à une époque indéterminée, pleines de fantaisie même dans l'effroi. À lire en dégustant le talent du conteur, en savourant avec un petit sourire pour se sécuriser et parce que le plaisir est grand, du moins il l'est pour moi, de cette langue.
Commenter  J’apprécie          30
Nodier Charles – Trésor des Fèves
Publié le 19 mars 2015 | Par Association Bourlapapey

Trésor des Fèves - Charles Nodier - Les Bourlapapey Bibliothèque numérique romandeNodier Charles – Trésor des Fèves et autres récits : Si vous aimez le merveilleux, ce petit volume est pour vous ! Mais attention : les contes selon Nodier, s'ils vous transportent dans un monde où les limites du possible explosent sans avoir l'air d'y toucher, comme dans Trésor des Fèves et Fleur des Pois, ils peuvent aussi vous introduire dans un univers où les génies, loin de jaillir d'une bouteille pour exaucer des voeux extravagants, se transforment en « petits vieillards percés par la pluie, transis de froid, et probablement mourant de faim », pour enseigner à de jeunes oisifs l'art de vaincre l'ennui qui les mine, comme le Génie Bonhomme…

Dans l'Homme et la fourmi – un conte écologiste avent la lettre – ou dans Sibylle Mérian, l'auteur met à profit son savoir d'entomologiste pour nous donner une leçon de modestie ou nous rappeler que dans la nature la réalité dépasse de loin la fiction !

Nodier n'oublie pas non plus qu'il est bibliothécaire et bibliophile. Dans le Bibliomane, il nous entraîne à sa suite dans une errance érudite à travers divers lieux de Paris parsemés de livres, où il accompagne Théodore, une épave atteint du « typhus des bibliomanes », qui collectionne les livres, non pas pour leur contenu, mais pour leur reliure ! Et il nous fait rencontrer au long de ce périple toute une galerie de personnages, plus ridicules les uns que les autres, qu'il peint à grands traits en exerçant de façon savoureuse sa verve satirique.

Le dernier texte, Polichinelle, s'apparente plutôt à une réflexion, satirique mais aussi politique, sur Guignol et le théâtre de marionnettes vus comme un miroir.

Téléchargements : ePub – PDF – PDF A5 – Kindle-Mobipocket – HTML – word – ODT

Lien : http://www.ebooks-bnr.com/no..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il m’est venu dans l’idée de faire le grand tour pour ne pas passer devant la vigne du diable, mais ayant une pointe de vin, je me suis dit : quand tout l’enfer serait là je n’aurais pas peur, et aussitôt me voilà passant hardiment mon chemin. Mais arrivé en face la grande haie de la maudite vigne, j’ai entendu de grands éclats de rire, et j’ai aperçu une assemblée si nombreuse que j’ai été effrayé, cela a été bien pire lorsque j’ai vu que la haie disparaissait, qu’il n’y avait plus qu’une vaste plaine illuminée de cent mille cierges au moins, et qui éclairaient un bal complet : plus loin une multitude de monde était à table et mangeait avec un appétit dévorant.
Commenter  J’apprécie          10
je le dis au démon, qui ne sachant que faire, se fâcha, me dit que nul mortel n’avait joui d’autant de faveur que moi, que ma puissance égalait presque celle de la divinité, et qu’il craignait bien de n’avoir fait qu’un ingrat. Plein de fureur je saisis mon pacte, je répliquai qu’il était trop heureux de m’obéir, qu’il n’était que mon vil esclave, que pour le lui prouver je voulais égaler le Créateur et que moi-même je voulais créer. « Je m’attendais à cette demande, dit-il, je suis obligé d’exécuter tes volontés, autrement, notre traité serait rompu, mais tu es un insensé. »
Commenter  J’apprécie          10
On attribua toutes ces choses à la méchanceté de la défunte Catherine, et on se hâta de l’enterrer, dans l’espérance qu’elle ne reviendrait plus. Mais au bout de quelques jours, on entendit un grand bruit, causé par des tuiles et des briques qui se cassaient. L’esprit entra invisiblement et en plein jour dans une chambre où était la maîtresse et tous les gens de la maison ; il prit par le pied la même servante qu’il avait déjà frappée, et la traîna dans la chambre, à la vue de tout le monde, sans qu’on pût voir celui qui la maltraitait ainsi.
Commenter  J’apprécie          10
Alors je fis quelques pas pour m'approcher du spectre, comme j'allongeais la main pour le saisir, il disparut, et je trouvais à sa place le monstre le plus hideux qu'on puisse voir : je ne m'épouvantai cependant point, et je fus pour le prendre à bras-le-corps, mais cet horrible spectre était tout garni de pointes aiguës qui me firent reculer, je pris mes armes : vain espoir, les balles, et le fer ne pouvaient rien sur lui.
Commenter  J’apprécie          10
Il tomba malade : aussitôt le curé du lieu se présente pour le confesser, et lui offre l’absolution, à la condition, par lui mourant, de léguer sa maison à la cure. Il refuse, le curé insiste, sous peine de damnation éternelle ; mais, hélas ! le malheureux persiste dans son refus ; il meurt sans confession, et son âme devient sans doute la proie des flammes, auxquelles on l’avait dévolue. Le bruit s’en répand : toutes les femmes en sont alarmées, et la crainte de voir Satan en personne venir s’en emparer, ne permet pas à une seule de veiller auprès du cadavre.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Charles Nodier (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Charles Nodier
D'abord érigé à des fins militaires, le bâtiment de la Bibliothèque de l'Arsenal a basculé dès la seconde moitié du XVIIIe siècle dans le champ de la sociabilité savante et mondaine, sous l'égide du marquis de Paulmy qui y constitua une remarquable collection encylopédique à partir de 1756. À sa suite, d'autres hommes et femmes s'illustrèrent à l'Arsenal comme passeurs pédagogiques et culturels, à l'instar de Madame de Genlis, Charles Nodier ou José Maria de Heredia.
Anne-Bérangère Rothenburger, conservatrice à la Bibliothèque de l'Arsenal, vous invite sur les pas de ces illustres, à travers une promenade dans les représentations iconographiques variées (gravures, statues, peintures, photographies…) conservées dans les collections de la BnF.
+ Lire la suite
autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11105 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..