Je suis peinée de quitter Thornfield, j'aime Thornfield, je l'aime parce que j'u ai mené une vie pleine et délicieuse, pour un temps tout au moins. Je n'ai pas été piétinée. Je n'ai pas été pétrifiée. Je n'ai pas été ensevelie avec des esprits inférieurs et exclue de tout éclair de communion avec ce qu'il y a de lumineux, d'énergique et de haut. J'ai conversé, face à face, avec quelqu'un que je révère et qui m'enchante...avec un esprit original, vigoureux, puissant. Je vous ai connu, monsieur Rochester, et je suis frappée de terreur et de souffrance en comprenant qu'il faut absolument que je m'arrache à vous pour toujours. Je vois la nécessité de ce départ, mais c'est pour moi comme de contempler la nécessité de la mort.