» Un homme flotte entre deux arbres. Fragile. Puissant. Il se déplace avec une aisance prodigieuse, une fluidité fantomatique. Ses bras oscillent, lianes souples. La lueur de la lune se reflète sur son torse nu et révèle sur ses omoplates un ample tatouage que Judith n’arrive pas à déchiffrer. Reculant pour mieux admirer cet étrange Icare, elle fait craquer une branche. La surprise déséquilibre l’oiseau, qui bat des ailes avant de recouvrer sa stabilité. Il gagne l’extrémité de son fil – que Judith remarque seulement, et se pose sur une branche. »