La honte, ça fonctionne comme ça. Un rôle de cinéma, un mensonge aux autres et à soi. Un confident à qui on ne peut rien avouer. On vit ainsi et en silence. Année après année, on sourit, fait semblant en cachant ce boulet aux pieds, aussi lourd qu’un sac de pierres. La honte en fin de compte, c’est porter un habit. Une fringue en laine et tant pis si ça pique.