Lorsque j’ai appris la mort d’Anna, il y a quelques semaines, ça ne m’a rien fait. Pas un pli. Moi, la famille... D’ailleurs, Anna était la tante de ma mère, pas la mienne, et j’avais d’autres chats à fouetter. Je venais de décider que je ne retournais pas au collège pour la rentrée d’automne, que les filles, ça ne valait pas la peine, et que j’allais m’enfermer pour l’été dans ma chambre à surfer dans Internet. Après ? Je ne voyais pas d’après.