Nationalité : États-Unis
Biographie :
Ecrivain américaine. Née dans le Sud, elle a été marquée par les écrivains Eudora Welty, William Faulkner, et Katherine Anne Porter. Son premier roman a été publié en 1987. Elle en a écrit une quarantaine, surtout des romans sentimentaux.
Elle vit à Beaufort, SC, une ville qui a échappé aux destructions de la guerre civile et comprend beaucoup de bâtiments anciens.
Ecrivain américaine. Née dans le Sud, elle a été marquée par les écrivains Eudora Welty, William Faulkner, et Katherine Anne Porter. Son premier roman a été publié en 1987. Elle en a écrit une quarantaine, surtout des romans sentimentaux.
Elle vit à Beaufort, SC, une ville qui a échappé aux destructions de la guerre civile et comprend beaucoup de bâtiments anciens.
Source : http://readcharlottehughes.com
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Il était clair que ces deux individus étaient à deux doigts de faire l’amour. Et elle n’avait absolument aucun droit d’assister à cette scène et de violer l’intimité de ce couple. Mais elle avait beau se raisonner, ses yeux continuaient, presque malgré elle, à caresser le corps splendide de cet inconnu. Et sa féminité, devant ces courbes si harmonieuses, réagit instantanément. Alors qu’elle était ainsi immobile, pétrifiée, elle entendit un léger bruit. La seconde d’après, quelque chose atterrissait sur son pied nu.
Les femmes ! Comment comprendre leurs réactions ? Durant toute sa vie d’adulte, il n’avait cessé de fuir devant le mot engagement. Et voilà qu’à présent c’était lui qui réclamait un peu de tendresse à cette petite peste, c’était elle qui lui renvoyait presque mot pour mot les arguments qu’il avait utilisés lui-même pendant des années. Il secoua la tête tristement. C’était bien sa veine de tomber amoureux d’une femme qui ne voulait ou ne pouvait lui rendre la pareille.
Elle avait l’impression d’être un volcan sur le point d’entrer en éruption. Elle le trouvait si odieusement beau et irrésistible. Tout lui plaisait : sa mâchoire carrée, sa bouche ferme et sensuelle. Elle sentait que quelque chose de plus fort que tout l’attirait vers lui. Elle se posait des questions sur sa vie amoureuse, se demandait quels sentiments il avait éprouvés dans les bras de la maîtresse de son père. Elle le voulait pour elle toute seule
L’agréable camaraderie qui les avait unis pendant le dîner avait disparu, remplacée par un désir qui ne voulait pas dire son nom, mais qu’elle pouvait lire dans chaque altération de l’expression de Jason, et dans les regards furtifs qu’il lui adressait à tout instant. L’air, autour d’eux, était chargé d’une sensualité électrique.
— Vous ne pouvez pas savoir ce dont j’ai besoin.
— Détrompez-vous. C’est écrit sur votre joli minois. Je le vois chaque fois que je regarde au fond de ces magnifiques yeux verts. Je sais aussi que pendant l’amour, vous êtes capable de vous transformer en un vrai volcan…
— Détrompez-vous. C’est écrit sur votre joli minois. Je le vois chaque fois que je regarde au fond de ces magnifiques yeux verts. Je sais aussi que pendant l’amour, vous êtes capable de vous transformer en un vrai volcan…
N’essayez pas de me convaincre que nous sommes tous nés égaux. C’est un mensonge que les gens riches se répètent à eux-mêmes pour ne pas se sentir coupables vis-à-vis des pauvres et des miséreux. Cela ne les empêche pas de s’acheter des manteaux de vison…
Il n’a pas été facile de tout reprendre à zéro. Un matin, en me réveillant, je me suis aperçue que je ne pouvais plus compter que sur moi-même. C’est alors que j’ai décidé de me battre, en jurant que je ne dépendrais plus jamais de personne.
Je ne déteste pas les gens riches. Bon, j’admets que je leur en veux un peu. J’ai l’impression que si mes parents avaient eu de l’argent, ils auraient pu prolonger la vie de mon frère, par exemple en l’envoyant dans un meilleur hôpital.
C’est un crime que de vouloir savoir où on envoie ma fille unique ? Tu as tes règles, ma parole, pour être aussi grincheuse ! Je m’étonne qu’on te laisse porter une arme dans cet état.
Elle avait beau le nier, il était visible qu’elle le trouvait séduisant. Seul problème : elle n’avait, à l’évidence, aucune confiance en lui et le considérait comme un homme à femmes.
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