Il me semble qu'au pays des Diallobé l'homme est plus proche de la mort par exemple. Il vit plus dans sa familiarité. Son existence en acquiert comme un regain d'authenticité. Là-bas, il existait entre elle et moi une intimité, faite tout à la fois de ma terreur et de mon attente. Tandis qu'ici, la mort m'est redevenue une étrangère. Tout le combat, la refoule loin des corps et des esprits. Je l'oublie, Quand je la cherche avec ma pensée, je ne vois qu'un sentiment désséché, une éventualité abstraite, à peine plus désagréable pour moi que pour ma compagnie d'assurances