Chiara Lubich

Biographie :

Chiara Lubich est fondatrice et présidente du Mouvement des Focolari..
Elle appartient à une famille de quatre enfants. Son père, imprimeur, aux idées sociales avancées, perd son travail avec l’arrivée du fascisme. Chiara doit pour aider la famille à vivre, enseigner comme institutrice dans un village de montagne. Membre de l’Action Catholique, elle est remarquée par la paroisse franciscaine qui regroupe des jeunes. Elle donne à ces jeunes filles un dynamisme nouveau : � Dieu nous aime… . leur répète-t-elle dans cette période de haine.
En 1943, Trente est secouée par de violents bombardements. La famille Lubich doit se réfugier dans la montagne. Chiara comprend alors qu’elle doit quitter ses parents qui vont rejoindre la cohorte des réfugiés et rester à Trente. C’est ce que Dieu lui demande pour rester cohérente avec son appel. Elle retournera dans la ville en ruines et, avec quelques amies, se mettra au service des plus pauvres.
Déjà lors des alertes ses premières compagnes et elle avaient pris l’habitude de lire l’évangile et de le vivre. Elles trouvent un appartement, quelques matelas, quelques chaises. Le premier focolare est né (en dialecte trentin, ce mot exprime l’espace autour du foyer où chacun peut y recevoir lumière et chaleur).
Après la guerre, l’extension rapide du Mouvement en Italie puis à travers le monde amène sa fondatrice à rencontrer des personnalités non catholiques auxquelles une amitié solide la liera : frère Roger, prieur de Taizé en France, des évêques luthériens en Allemagne, le patriarche orthodoxe Athénagoras 1er . Istanbul, le Dr Ramsey, primat de l’église anglicane, à Londres.
Ces divers contacts lui vaudront, en 1977, le prix Templeton pour le progrés de la religion et de la paix. Son souci de l’église l’amènera à collaborer étroitement avec Paul VI puis Jean-Paul II. Laïque catholique convaincue, elle a ouvert de nouvelles voies dans les dialogues œcuméniques, interreligieux et avec les non-croyants. Le monde civil lui décernera de nombreux prix dont le Prix Unesco de l’éducation pour la Paix (Paris 1996) et le Prix européen des Droits de l’Homme (Conseil de l’Europe, Strasbourg 1998).. Actuellement, son Procès en Béatification est en cours.