La ville se voit de l’extérieur, se reflétant dans les déchets qu’elle a rejetés. La ville apparaît incomplète et infinie, à travers les maisons jamais terminées, en attente de jours meilleurs. L’eau saumâtre a rouillé ce qui restait des vieilles industries, ombres menaçantes dans l’obscurité, devenue plus intense. Une obscurité dentée et dangereuse. Elle dévore et laisse des os décharnés qui luiront à la lumière du soleil. Quelqu’un se pressera de recouvrir de chair de brique les squelettes des palais inachevés, pour ensuite en remplir les espaces vides de pauvres vies.