Il avait encore l'air nouveau. Les couleurs de son visage, couleurs du lait concentré et d'un corossol coupé en deux, ne s'étaient pas du tout tannés sous la chaleur intense de sept harmattans nigérians. Et son nez britannique était toujours aussi étroit et pincé qu'au début, ce même nez qui m'avait fait craindre, à l'arrivée du père à Enugu, qu'il ne pût aspirer assez d'air.