Je ne voyais que lui, depuis quelque temps. Coincé entre les tags et les graffitis (N + F = AESD, PUNK'S NOT DEAD, TA G****E ou VIEILLE BIQUE), entouré de symboles peace and love ou de smileys, surgissant partout là où les affiches sauvages avaient été arrachées par le personnel d'entretien du parc, à côté de l'inévitable zizi dessiné par un débile en manque d'imagination - parfois à demi recouvert par un pochoir de série en noir et blanc, parfois s'étalant en entier, dans toute sa splendeur - un mot unique, composé de quatre lettres en caractères majuscules :
LOVE.
et toujours complété d'un point.
Chaque fois que je le voyais, je sursautais en me disant qu'il m'était destiné rien qu'à moi.