Chongrui Nie, un dessinateur chinois en résidence à Angoulême
Je suis plus attiré par la bande dessinée européenne que japonaise. Quoiqu’en fait, toutes deux ont beaucoup inspiré ma création depuis des années, et j’y ai puisé bien des éléments qui me sont chers.
Ce qui habitait les statues n'étaient pas une vie biologique, mais une vie spirituelle. Le corps poursuit ses réincarnations, alors que l'âme, une fois perdue, disparait à jamais.
Dans le scénario de Patrick Marty, les intrigues sont bien conçues, pleines de rebondissements et de surprises, et les personnages sont toujours dotés de fortes personnalités. Mais surtout, le scénariste sait transformer le juge Bao, personnage que les Chinois considèrent et adorent comme un saint, en un homme quasiment vivant, ce qui m’est indispensable pour que je puisse en saisir parfaitement les caractéristiques et les comportements. Tout cela, j’en suis sûr, est dû à l’expérience et au génie de Patrick qu’il a acquis durant sa longue carrière en tant que scénariste et metteur en scène au cinéma, sans oublier sa passion et sa compréhension de la culture chinoise.
Il ne fait pas bon traîner le soir dans les temples en ruines !
Le juge Bao est un personnage historique connu par tous les Chinois, mais par seulement quelques étrangers qui sont, si j’ose dire, assez peu nombreux. Je suis vraiment très content, parce que c’est pour moi une opportunité de présenter au monde entier le personnage qu’est le juge Bao, qui représente la justice, ainsi que beaucoup d’éléments de la culture chinoise.
On travaillait beaucoup à l'usine mais nous avions un jour de repos toute les deux semaines.
Les dieux étaient partis, laissant derrière eux la civilisation chinoise qu'ils avaient protégée durant des milliers d'années. Ils ne devaient plus jamais revenir.
Restaient la montagne immuable et la rivière qui coulait comme toujours.
Les choses avaient changé, certaines avaient disparu pour toujours...
Les dieux étaient partis, laissant derrière eux la civilisation chinoise qu'ils avaient protégée durant des milliers d'années. Ils ne devaient plus jamais revenir.
Une montagne, au loin... Une montagne que je n'avais jamais vue auparavant. Pourtant, depuis cinquante ans, elle n'a cessé de m'attirer à elle...